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28 mars 2024
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ATTIRER LES INVESTISSEURS AMÉRICAINS
Forum de Saint-Louis - Ouvrir une porte d'entrée, au Sénégal, pour le secteur privé américain - L'investisseur cherche avant tout un partenaire local - Entretien avec René Lake
Le patron de RSL Strategies, Rene Lake, est convaincu que l'investisseur américain n'est pas toujours ce partenaire arrogant qui vient pour imposer ses idées.
Au contraire, ce qu'il faut comprendre selon Lake, c'est que ce dernier a besoin de la validation locale qui est le gage de la viabilité de son projet.
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PAR L’ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, BOUBACAR BORIS DIOP
CE VIEIL HOMME, NOTRE ENFANT…
Wade a desservi Karim, renforcé la cote de popularité de Macky tout en donnant de lui-même une image négative. En somme, trois coups de pierre contre sa réputation et contre la libération de son fils
Boubacar Boris Diop, Éditorialiste de SenePlus |
Publication 24/03/2015
Des analystes pourtant peu suspects de passion partisane continuent à regretter que la Crei n’ait été apparemment réactivée que pour juger Karim Wade. Même si on peut leur reprocher de tenir pour quantité négligeable ses co-inculpés ou d’oublier trop vite les nombreux dossiers déjà instruits, leur trouble mérite la plus grande attention. Il nous rappelle qu’au Senegal l’autorité publique n’a jamais vraiment su quelle attitude adopter à l’égard des auteurs de crimes économiques. C’est peu de dire que ces derniers, du fait de leur forte capacité de redistribution, sont plus souvent admirés que stigmatisés.
Il se raconte du reste, sous forme de blague populaire, qu’à des détenus ordinaires se plaignant des faveurs accordées à ces prisonniers de luxe, un régisseur aurait répliqué, excédé : «Ecoutez, ce n’est pas pareil, vous, vous êtes des voleurs alors qu’eux ont détourné !» Cette complaisance à l’égard de ceux qui dilapident nos maigres ressources s’explique-t-elle par le fait que le même personnel politique se partage le pouvoir depuis l’Indépendance ? L’hypothèse peut être avancée sans risque.
Le plus fascinant, c’est que Me Abdoulaye Wade, alias le «pape du Sopi», a été élu, après une exceptionnelle mobilisation populaire, pour briser ce cercle vicieux de la gabegie et de l’impunité. Quel Sénégalais peut s’en souvenir aujourd’hui sans un formidable éclat de rire ? Sous son règne, le système est devenu complètement fou ! Dès ses premières heures au Palais, il déclare à Idrissa Seck, qui l’enregistre en secret– drôle de gens, n’est-ce pas ?- : «Nos problèmes d’argent sont désormais derrière nous», avant d’ajouter cette phrase hallucinante : «Même les gangsters savent s’en tenir a un strict code d’honneur quand vient l’heure de se partager le butin.»
Il n’est dès lors pas étonnant qu’au cours de ses deux mandats à la tête du pays, on ait eu l’impression d’un gigantesque foutoir financier. Bien des cadres ayant travaillé avec Me Wade, en particulier ceux qui venaient de la Gauche, n’étaient pas des corrompus, loin s’en faut. Mais ceux qui l’étaient ne se sont pas du tout gênés. Les affaires en tous genres– terrains, trafic de devises voire de drogue– ont sans cesse défrayé la chronique et des milliers de gens qui tiraient le diable par la queue, ont amassé en peu de temps une colossale fortune.
Dans un petit pays à l’élite aussi «compacte», tout finit par se savoir, même, et peut-être surtout, ce que les medias choisissent, pour diverses raisons, de taire. Et– ne soyons donc pas si oublieux– Karim Meissa Wade, à la tête de moult ministères stratégiques, était au centre de tout. La justice lui demande depuis juillet 2014 de justifier l’accroissement phénoménal de sa fortune à l’époque où son père était chef de l’Etat. Il n’en a pas été capable et cela lui a valu une peine ferme de six ans et une amende de 138 milliards de francs Cfa.
On peut certes entendre les critiques des ONG des Droits de l’homme qui voient dans la Crei une juridiction d’exception violant les normes du droit international mais on a aussi eu le sentiment que pour ses avocats leur client, lâché par certains de ses prête-noms et complices, confondu sur des points importants, était devenu indéfendable. On les a donc davantage entendus en conférence de presse qu’à la barre du tribunal qu’ils ont du reste finalement boycotté. Il est d’ailleurs difficile de savoir à quoi ont bien pu servir les avocats étrangers supposés plaider en faveur de Karim Wade.
Malgré le gros cafouillage sur le compte de Singapour– un point, il faut le souligner, non pris en compte par le juge Henri-Grégoire Diop–, personne n’a été surpris par le verdict du 23 mars. Il n’y a pas lieu de se réjouir qu’une personne encore dans la force de l’âge soit obligée de rester quatre années en prison mais des dizaines de milliers d’autres Sénégalais purgent la même peine sans que cela n’émeuve personne.
L’avertissement vaut pour tous nos futurs chefs d’Etat. Ce qui arrive à Karim Wade doit leur faire comprendre qu’il est inadmissible et dangereux de détourner les suffrages populaires au profit de sa famille.
L’ex-président Wade, naguère tout-puissant, n’a rien pu faire pour sauver son fils. Il n’a même pas pu trouver un hôtel pour y organiser ce que le politologue Mbaye Thiam a appelé sur Sud FM «la dévolution paternelle du parti». Cela en dit long sur la brutalité de la chute de Wade. Il s’était pourtant montré si agressif à maintes reprises que le pays a eu de sérieuses craintes pour la sécurité des biens et des personnes le jour du verdict. A l’arrivée il y a eu plus de peur que de mal.
Me Wade, conscient de son faible pouvoir de nuisance ces temps-ci, s’y était sûrement attendu et c’est sans doute pour cela qu’il a fait de son fils le candidat du PDS à la présidentielle de 2017. Le projet, c’est de lui faire porter les habits de lumière du prisonnier politique, si populaire que le régime n’aura d’autre choix que de ne pas le maintenir en détention. Est-ce bien sérieux ? En vérité, cela s’appelle raisonner la tête à l’envers.
Tout d’abord, Karim Wade, qui n’a jamais remporté le moindre scrutin, est un binational. On le voit mal renoncer à son passeport français pour briguer les suffrages des électeurs sénégalais. Et au fait, dans quelle langue leur demanderait-il de voter pour lui ? C’est un point central que tout le monde semble avoir oublié. Sauf, probablement, l’intéressé lui-même et son père. Me Wade, qui a affronté tous les présidents, de Senghor à Macky Sall, sait bien ce qu’élection veut dire dans notre pays. Il serait étonnant qu’il entretienne au fond de lui-même la moindre illusion quant aux chances de son fils pour l’élection de 2017.
Il sait bien, pour le dire familièrement, que les carottes sont cuites.
Wade aura en effet tout essayé mais les appels du pied à l’armée n’ont pas eu plus d’écho que sa menace insolite de prendre le maquis. Et pour faire monter la tension, il ne s’est interdit aucune grossièreté à propos de la famille Sall. Ce faisant, il a desservi Karim Wade, renforcé la cote de popularité de Macky Sall tout en donnant de lui-même une image encore plus négative qu’à l’ordinaire. En somme, trois coups de pierre contre sa réputation et contre une cause, la dernière d’un vieux combattant, qui lui tient tant à cœur : la libération de son fils.
Une fin de parcours aussi douloureuse– il est des moments où le vieil homme suscite en effet une vague compassion– rappelle, toutes proportions gardées, celle d’Alboury Ndiaye. La tradition rapporte qu’au soir de sa vie, affamé et au bord de l’épuisement, le Bourba Djoloff fut obligé de voler une écuelle de lait dans l’arrière-cour d’une maison de Dosso, dans l’actuel Niger. Surpris par la propriétaire, il n’eut d’autre choix que de nier avec véhémence. En vain : un enfant l’avait vu en secret, qui témoigna contre lui. Il aurait alors déclaré à son griot : « J’ai été tout-puissant au Djoloff et voilà à quoi je suis réduit. Tout est perdu et je sais que ma fin est proche.»
Alboury Ndiaye, immortalisé entre autres par le dramaturge Cheik Aliou Ndao, a été peut-être le moins ambigu, le moins controversé de nos héros nationaux mais un cruel destin avait pris avantage sur le guerrier errant, panafricaniste avant la lettre. Du célèbre politicien libéral aussi, on peut dire, mais hélas pour de moins glorieuses raisons, que tout est perdu aujourd’hui, même l’honneur.
Il ne lui reste plus qu’à solliciter la clémence de celui dont il a dit tout récemment que jamais il ne serait au-dessus de Karim Wade. Peut-être s’exprimait-il ainsi en surestimant ses capacités à infléchir le cours de la justice. En homme qui a toujours cru au seul rapport de force, il est bien conscient d’être à la merci du régime de Sall. La surenchère verbale va rester de mise pendant quelque temps pour sauver les apparences mais il est très probable qu’il va bientôt jouer, en coulisses, la seule carte qui lui reste raisonnablement : solliciter la grâce présidentielle. Et si Macky Sall venait à céder aux pressions, l’on n’entendra probablement plus parler ni de l’homme Karim Wade ni encore moins du candidat sans peur et sans reproche. On peut supposer qu’il sera aussi oublié des Sénégalais que l’est à l’heure actuelle sa sœur. Le président pourrait être tenté de se montrer magnanime après avoir su se montrer ferme.
Qu’adviendrait-il des Bibo Bourgi et autres Mamadou Pouye, condamnées en même temps que Karim ? La question n’est pas simple car une libération générale ferait désordre dans l’opinion.
Quoi qu’il arrive, gardons-nous de jeter trop vite la pierre à Me Abdoulaye Wade. Ce quasi centenaire au regard perdu, si tragiquement solitaire, c’est nous-mêmes qui l’avons librement enfanté dans l’allégresse générale il y a une quinzaine d’années. Au-delà du sort personnel de son fils, c’est de cela que nous devrons nous souvenir demain et après-demain.
Enlevés le 3 mai dernier à Kaïlou (Ziguinchor) par une faction du mouvement indépendantiste MFDC et emmenés au plus profond de la forêt casamançaise, les démineurs otages font part, pour la première fois, de leurs conditions de détention et exposent leur vœu ardent de rejoindre «le plus tôt possible» leurs familles respectives. Dans la forêt, ils pratiquent la chasse et la pêche. Le journaliste et Reporter d'Image Christian Thiam de SenePlus.Com s'est entretenu avec les otages et plusieurs chefs militaires du MFDC dont César Atoute Badiate. Dans les toutes premières minutes de la vidéo, César Atoute Badiate s'exprime en diola mais les réactions des otages sont toutes en français.
Le voyage est long pour accéder au cantonnement militaire. Après plusieurs heures de conduite, il faut encore plusieurs kilomètres à pied pour accéder à la zone d’influence de César Atoute Badiate au fin fond de la forêt de Casamance. Un fief qui se «trouve bel et bien en territoire sénégalais», comme nous le précise le reporter de SenePlus.Com Christian Thiam qui a effectué ce voyage avec Jean Michel Mathiam un employé de la société sud-africaine Mechem pour qui travaillaient les otages.
Au plus profond de cette forêt, ils sont faits otages depuis le 3 mai 2013, loin de leurs familles, de leurs proches et de leur environnement social habituel. Cet enlèvement porte la signature d'une des factions séparatistes du Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance (MFDC) dirigé par César Atoute Badiate.
Depuis que la vie de ces démineurs a basculé, personne ne les avait vu, ni entendu s'exprimer publiquement.
Assis sur des bancs en plein milieu de la forêt, les otages de César Atoute Badiate semblent en bonne forme physique. Pour la première fois, ils ont eu l’occasion de faire part de leurs conditions de vie et leur vœu ardent de retrouver leurs familles respectives.
Tout s’est passé sous l’œil vigilant du chef d’Etat-major du maquis César Atoute Badiate. C’est lui en premier qui prend la parole et s’exprime dans sa langue maternelle, le joola. Fixant droit la caméra, par moments, il expliqué les circonstances de sa rencontre avec Christian Thiam ainsi que l’objet de la visite de ce dernier dans le maquis.
A la suite, du général maquisard, c’est Charles Coly un des otages qui prend la parole. Serein, il confesse que depuis leur enlèvement, ses compagnons et lui n’ont été victimes d’aucune forme de maltraitance, ni de terreur de la part de leurs ravisseurs. En d’autres termes, ils ont été bien traités. Charles parle même de liberté de circuler dans les environs immédiats alors même qu’ils sont retenus comme otages.
«On est libre ici, on se déplace comme on veut»
«Depuis que nous avons été arrêtés, nous n’avons eu aucun problème. On a un peu marché, et cela c’est normal », a-t-il dit. Poursuivant son propos, Charles explique également que même la nourriture n’a jamais été un problème pour eux. «Nous allons à la pêche et à la chasse. On se déplace comme on veut », a-t-il souligné en tentant de se débarrasser des insectes de la brousse qui bourdonnent dans ses oreilles. Personne dans le maquis n’a jamais pointé une arme sur un otage pour lui ordonner d’exécuter une action, assure Charles.
En revanche, ce qui reste pénible et insupportable pour eux, c’est la séparation d’avec leurs familles respectives. «Le seul problème que nous avons, dit-il, c’est qu’on n’a pas nos familles». Doucouré, qui semble le plus jeune des otages qui ont fait face à la caméra, ne semble pas apprécier le propos très apaisants tenu par son collègue Charles.
Et il a tenu à marquer son désaccord, en prenant la parole : «On tient ici des discours pour dire que tout va bien… Mais on sera mieux chez nous», rétorque Doucouré, très ému avec une voix grinçante et empreinte d’émotion. «C’est bien beau de dire oui on n’a pas de problème. Mais nous, nous voulons rentrer chez nous le plus rapidement possible», a poursuivi l’otage.
«C’est très dur de vivre ici »
Gilbert Tendeng corroborant les propos de Charles, se dit persuadé qu’ils n’auront pas de problème. Seulement, reconnait-il «c’est dur de vive ici». Gilbert Tendeng se préoccupe du sort qui leur sera réservé après leur libération du point de vue professionnel. En effet, il craint qu’après leur libération, leurs familles respectives les déconseillent de continuer à travailler comme démineurs pour la société sud-africaine Mechem, parce que cette activité sera perçue comme une activité bien trop risquée.
Pour rappel, ils étaient douze démineurs travaillant pour la société sud-africaine Mechem, à être enlevés par la faction séparatiste du MFDC de César Atoute Badiate. Ils exécutaient tranquillement leur tâche ce 3 mai au soir dans le village de Kaïlou, (département de Ziguinchor), quand les rebelles ont fait irruption et les ont kidnappés.
Le général Badiate qui a commandité ce rapt estime que le gouvernement du Sénégal n’a pas respecter son engagement à arrêter le déminage dans les zones que le chef rebelle considère comme zone contrôlée par le mouvement rebelle.
Le 28 mai 3 femmes faisant partie des 12 démineurs ont été libérées pour des raisons humanitaires après une médiation des autorités de Bissau, de la Croix Rouge, le groupe de réflexion pour la recherche de la paix en Casamance, entre autres acteurs.
Mais auparavant le chef de l’Etat, Macky Sall avait commis, ce que plusieurs observateurs de la vie politique sénégalais avaient considéré comme "une maladresse" en affirmant dans une série d’entretien accordé à l’AFP que les « otages seront libérés », et que ce n’était «pas un problème». Ainsi, le président Sall en minimisant cet enlèvement a peut-être donné l'occasion aux ravisseurs de faire monter les enchères, ajoutent des analystes interrogés par SenePlus.Com.
Depuis 1982 la Casamance, sud Sénégal, fait face à une rébellion indépendantiste qui entrave le développement économique de cette région dû à l’insécurité : braquages, enlèvements, et autres assassinats.
TRADUCTION DES PROPOS DE CÉSAR ATOUTE BADIATE, AU DÉBUT DE LA VIDÉO
"Charles, bonjour à toi et à tes amis. Comme vous le savez, d’habitude nous effectuons des voyages. Et Dieu a fait qu’au cours de notre dernier voyage, avant hier, nous avons eu l’occasion de rencontrer ce monsieur qui voulait voir dans quelles conditions vous vivez.
Il faut dire que cela fait un moment qu'il souhaitait vous rencontrer mais nous avions estimé que n’aviez pas un assez bon moral pour que nous puissions donner une suite favorable à cette demande. Nous avions donc préféré reporter cette rencontre.
Mais comme maintenant vous êtes un peu plus habitués aux conditions de vie ici, j'ai pensé que cette fois-ci, il n'y avait aucun obstacle à ce que vous le rencontriez aujourd'hui. "
MACKY SALL A REÇU BASSIROU DIOMAYE FAYE ET SONKO AU PALAIS PRÉSIDENTIEL
Une rencontre empreinte de courtoisie au cours de laquelle les deux hommes ont discuté en profondeur des grands dossiers de l’État, ainsi que de la cérémonie de prestation de serment et de passation de service
Le président Macky Sall a reçu ce jeudi 28 mars 2024 son successeur, Bassirou Diomaye Faye, élu lors du premier tour de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.
Une rencontre empreinte de courtoisie au cours de laquelle les deux hommes ont discuté en profondeur des grands dossiers de l’État, ainsi que de la cérémonie de prestation de serment et de passation de service, selon le communiqué de la présidence.
La note indique que cette audience a été suivie d’une visite du palais présidentiel, où les discussions se sont poursuivies dans un cadre solennel, marquant ainsi le début d’une transition politique significative.
AIR SÉNÉGAL RENFORCE SA FLOTTE AVEC DEUX NOUVEAUX AÉRONEFS
“Ces deux nouveaux aéronefs L410NG, livrés par la société tchèque OMNIPOL, vont renforcer la flotte de notre compagnie nationale Air Sénégal et accélérer le développement du trafic aérien domestique”, a déclaré le Premier ministre.
Dakar, 28 mars (APS) – La compagnie nationale Air Sénégal a réceptionné, jeudi, deux nouveaux aéronefs de 19 places, destinés à renforcer sa flotte et accélérer le développement du trafic aérien domestique.
“Ces deux nouveaux aéronefs L410NG, livrés par la société tchèque OMNIPOL, vont renforcer la flotte de notre compagnie nationale Air Sénégal et accélérer le développement du trafic aérien domestique”, a déclaré le Premier ministre.
Il présidait la cérémonie de réception de ces nouveaux avions L 410 NG, ministre conseiller et cheffe de mission adjointe de de l’ambassadeur de la Tchéquie au Sénégal, Sandra Miholovà.
Il y avait aussi plusieurs autorités aéroportuaires, administratives et militaires.
C’est à 12 heures 40 minutes que les deux aéronefs, en provenance de l’Aéroport international Blaise Diagne de Dakar, ont atterri sur le tarmac de l’aéroport militaire Léopold Sénégal Senghor. Sur place, ils ont eu droit à la traditionnelle aspersion d’eau en guise de baptême.
Selon Sidiki Kaba, cette opération s’inscrit dans l’ambition des pouvoirs publics sénégalais de positionner le pays comme le premier hub aérien d’Afrique de l’Ouest.
L’acquisition de cinq avions L410NG, dont deux “sont livrés aujourd’hui, est la concrétisation d’une option stratégique qui permettra de soutenir la compétitivité des dessertes vers Ziguinchor, et vers la nouvelle destination Saint Louis”, indique le chef du gouvernement, ajoutant que cela permettrait “d’envisager sereinement l’ouverture de nouvelles lignes vers les autres aéroports récemment rénovés”.
Les nouveaux avions acquis vont contribuer à améliorer “la connectivité entre nos villes et nos régions”, en “facilitant ainsi les échanges commerciaux, culturels et sociaux”, explique le Premier ministre.
“De même, ils contribueront également à renforcer le tourisme intérieur, en permettant à nos concitoyens de découvrir la richesse et la diversité de notre beau pays”, a ajouté Sidiki Kaba.
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LES GRANDES AMBITIONS SOUVERAINISTES DE BASSIROU DIOMAYE FAYE
Abandon du franc CFA, renégociations commerciales dans le gaz et le pétrole, départ des troupes françaises du territoire... Le nouveau chef d'État pourrait déclencher une vague de réformes majeures dans les prochains mois
(SenePlus) - Dans un entretien accordé à RFI, Pape Ibrahima Kane, chercheur sénégalais, a décrypté les principales ambitions du nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye en matière de souveraineté économique, monétaire et diplomatique.
Tout d'abord, M. Kane souligne que « la première souveraineté » que vise M. Faye est « la souveraineté de l'État sur ses ressources naturelles », à savoir le gaz, le pétrole, les phosphates ou le zircon. Son projet électoral, qui mentionne à 18 reprises le mot « souveraineté », prévoit de « renégocier les contrats » signés avec les compagnies internationales comme BP ou Kosmos Energy dans le secteur énergétique.
Sur les contrats gaziers et pétroliers offshore déjà existants, le chercheur estime qu'il « n’y a pas l'information qui permet de vérifier » les affirmations du président sortant Macky Sall selon lesquelles « l'État sénégalais est déjà majoritaire ». Il souligne que de nouvelles négociations pourraient avoir lieu, notamment avec le voisin mauritanien avec lequel le Sénégal partage ces ressources.
Dans le secteur de la pêche, Pape Ibrahima Kane juge que le nouveau président a aussi « la possibilité de remettre en cause beaucoup de ces contrats » accordés à des entreprises étrangères par des Sénégalais qui les ont ensuite sous-loués. Il s'agirait de satisfaire les demandes des pêcheurs locaux qui déplorent la raréfaction des ressources halieutiques.
Sur le plan politique, l'ambition affichée de « sortir du néocolonialisme » pourrait se traduire par le départ des bases militaires françaises installées au Sénégal depuis l'indépendance en 1960, estime M. Kane. Il s'attend aussi à une renégociation des accords de défense liant le pays à la France.
Concernant la monnaie commune CFA, le chercheur note que M. Faye a adopté un discours « plus réaliste » en évoquant d'abord l'éco, future monnaie de la CEDEAO, avant d'envisager une monnaie nationale. Néanmoins, un changement au Sénégal fragiliserait davantage le franc CFA, dont la Côte d'Ivoire est désormais le principal soutien.
Sur la scène internationale, M. Kane juge improbable un « shift » vers la Russie, le Sénégal entretenant déjà d'« excellents rapports » économiques et une politique de non-alignement. En revanche, le nouveau président pourrait use de son influence auprès du Mali pour le ramener dans le giron de la CEDEAO.
En conclusion, Pape Ibrahima Kane estime que la conduite de la politique étrangère reviendra au président Faye, tandis qu'Ousmane Sonko, allié de poids dans sa victoire, pourrait se voir confier des responsabilités au niveau national.
UN MAÎTRE CORANIQUE DÉNONCE UN BUSINESS DANS LA MENDICITÉ
« Il y a beaucoup de faux maîtres coraniques qui ne savent pas réciter le « fatiya » et qui font mendier les enfants, qui font du business sur eux. Ceux-là jettent le discrédit sur ce noble métier », déplore Baye Gaye.
La situation des enfants talibés qui errent dans les rues en quête de la pitance est une réalité nationale. Saly n’échappe pas à cette problématique. Au cours d’une cérémonie de parrainage de ces enfants, un maître coranique a dénoncé de faux marabouts qui exploitent les enfants à leurs fins.
Grâce à l’association « Woman for woman and children », les talibés de Saly peuvent bénéficier d’une prise en charge médicale. « Nous avons contacté une compagnie d’assurance pour la prise en charge médicale des talibés. Pour ce faire, nous sollicitons des bonnes volontés pour le parrainage de ces enfants dont la prise en charge médicale pose problème. Nous avons lancé un appel aux autorités en vain », a déclaré Awa Kane Diallo, la Présidente de l’association en marge de la cérémonie de lancement de ce parrainage marqué par un ndogou offert aux talibés et aux maîtres coraniques. Une occasion pour l’un d’eux Baye Gaye de dénoncer certains faux marabouts qui exploitent les enfants.
« Il y a beaucoup de faux maîtres coraniques qui ne savent pas réciter le « fatiya » et qui font mendier les enfants, qui font du business sur eux. Ceux-là jettent le discrédit sur ce noble métier », déplore Baye Gaye.
« Moi je ne fais pas mendier mes disciples. C’est avec ce que je gagne que je les prend en charge. Néanmoins je ne rejette pas la mendicité. Elle contribue à l’éducation. Elle l’aide à faire face aux épreuves de la vie par la souffrance », déclare le maître coranique qui invite les autorités à donner aux maîtres coraniques le respect qui est leur est dû.
« Il faut dire que dans notre pays, les maîtres coraniques ne sont pas respectés. Pourtant quand il faut faire des offrandes, c’est nous qu’on sollicite. Je pense qu’il est temps qu’on nous respecte dans ce pays que les autorités nous accompagne dans notre œuvre d’éducation. Les quelques sacs de riz qu’on nous offre, ce n’est pas cela la solution » clament Baye Gaye.
Par Amadou Tidiane WONE
LA SANCTION DE L’ARROGANCE !
Qui ne sentait monter des profondeurs de notre nation une colère sourde, mais contenue, face aux dérives comportementales insoutenables de responsables de premier plan de la conduite de nos affaires publiques depuis 12 ans ?
Qui ne sentait monter des profondeurs de notre nation une colère sourde, mais contenue, face aux dérives comportementales insoutenables de responsables de premier plan de la conduite de nos affaires publiques depuis 12 ans ? Comme en apesanteur, les caciques du régime sortant ont fait preuve d’une surdité et d’une arrogance outrancière qui auront conduit à la débâcle électorale ayant sanctionné leur candidat.
Et ce n’est que Justice !
Au fil du temps et des VAR, chacune des personnalités concernées aura le temps de revisiter les moments de démesure, conscients ou inconscients, qui auront jalonné sa trajectoire. L’humilité de reconnaître ses erreurs, et d’agir sur soi pour se transformer, est le seul conseil à donner à ces personnes connues et reconnues.
Le peuple souverain a indiqué, clairement, ce qui lui paraît insupportable. Il a décidé de confier son destin à un courant politique jeune, énonçant des valeurs éthiques et morales comme le soubassement de son entreprise politique, et ayant fait preuve de courage et d’engagement au-dessus de la moyenne, pour renverser l’ordre établi. Pastef entre dans l’Histoire politique du Sénégal par la grande porte, seulement 10 ans après sa création.
En effet, Pastef-les-patriotes et la coalition Diomaye-Président viennent de porter au pouvoir, par plus de 2.000.000 de voix le plus jeune chef d’État jamais élu dans notre pays. Le plus inattendu aussi. Celui qui n’aura battu campagne, par substitution, que pour deux semaines. Tous les signes d’un destin qui se déroule envers et contre toute volonté simplement humaine sont réunies !
Le Président élu, Bassirou Diomaye Diakhar Faye symbolise l’expression courante de « la rencontre d’un homme avec son peuple « Il incarne la volonté pure de changement du peuple sénégalais qui, amoureux ( !) du leader charismatique Ousmane Sonko, n’a pas changé d’option au moment où celui-ci a été empêché ! C’est un message profond qui dit aussi que c’est le « PROJET » de Pastef-les-patriotes qui est la locomotive des aspirations au changement. Aussi, la générosité et le sens politique d’Ousmane Sonko, ainsi que la résilience des dirigeants du Parti, auront joué un rôle déterminant dans le contrat de confiance que vient de leur signer la majorité des électeurs.
Et c’est ici et maintenant qu’il faut mériter cet Amour et cette confiance !
Le Président Bassirou Diomaye Faye sera à la hauteur de la tâche ! Parce qu’il est une pousse authentique du cœur de notre nation. Homme de la terre, paysan, fils de paysan, comme il se définit lui-même, il a toujours participé aux cultures hivernales de son village. Aux côtés de ses parents, amis et alliés. Pur produit de la méritocratie sénégalaise, son authenticité est touchante et constitue sa force. Il n’est pas un politicien bling-bling. C’est un homme de devoir. Indifférent aux sarcasmes mondains, il sait le pouvoir du destin et la force de la foi. Il fera un excellent Président de la République du Sénégal. Inch’Allah !
C’est, pour moi, le temps de lancer un appel du cœur à toutes les forces vives de la nation. Surtout les hommes et femmes de ma génération. Nous les vieillissants… Pas encore vieillard ou à peine ! Soutenons le nouveau régime de toutes les forces qui nous restent ! Aidons nos enfants, nos jeunes frères, à réussir leur mission pour le plus grand bonheur de nos petits-enfants ! Sortons des clivages partisans artificiels qui sont autant d’occasions de bavardages à l’infini sans impact sur le réel. Notre peuple veut changer le cours de son destin. Il a voté deux alternances. Il aspire profondément à l’avènement d’une alternative transformationnelle ! Ce rêve est à notre portée si nous le voulons. Tous, ensemble. Que chacun mette la main à la pâte à son niveau. Car, pour changer le Sénégal, il va falloir changer les sénégalais ! Restaurer des valeurs de vivre-ensemble qui soient enracinées dans nos meilleures traditions culturelles. Incarner nos valeurs de civilisation fondamentales, Jom, kersaa, muñ, vivre de la sueur de son front…
Il faut que notre pays se lance dans une vaste campagne de réarmement moral afin de générer une ambition collective. Créer un nouveau contexte social qui épanouisse chacun d’entre nous. Dans l’humilité et l’ardent désir de servir et non de se servir !
Telle est ma foi. Telle est mon espérance ! La ligne d’horizon que je ne quitte jamais des yeux !
Na ñu jóg ngir Senegaal !
SANTÉ PUBLIQUE, DE NOUVEAUX CHALLENGES POUR LE NOUVEAU PRÉSIDENT
Une nouvelle page s’ouvre avec le président nouvellement élu le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye. Les attentes sont nombreuses, les populations souhaitent des avancées dans le domaine sanitaire.
Le secteur de la santé a vécu des moments inoubliables au cours de ces cinq dernières années. Le président sortant, Macky Sall a du manger son pain noir en attendant de passer à un lendemain meilleur. D’abord marqué par la pandémie à coronavirus, Macky Sall a vu sa jeunesse se révolter contre un couvre-feu qu’il lui a imposé pendant plusieurs semaines de 20h à 5h du matin, puis allégée de 21h à 5h du matin. D’autres incidents s’en sont suivi, notamment les 11 nouveau-nés calcinés à l’hôpital de Tivaouane qui, d’ailleurs, un drame qui s’est soldé par le limogeage du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
Une nouvelle page s’ouvre avec le président nouvellement élu le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye. Les attentes sont nombreuses, les populations souhaitent des avancées dans le domaine sanitaire. Nous sommes au centre hospitalier Abass Ndao, les entrées et sorties comme à l’accoutumé caractérisent l’identité du lieu. Demba Gadiaga, travailleurs dans ladite structure préconise l’allègement du coût des soins médicaux qui ne dépend que de la volonté du président, qui plus est, doit assurer la continuité. En effet, pour lui “l’Etat est une continuité, chaque président va essayer d’apporter sa pierre à l’édifice mais ils ne peuvent pas tout faire. Ce qu’il nous faut actuellement c’est une politique de subvention des hôpitaux afin que les patients puissent accéder aux soins dans de meilleures conditions”.
Abdoulaye Sidy, journaliste, soutient que les défis sont assez nombreux dans le secteur de la santé. L’accompagnant de renchérir : “je prends juste l’exemple des enfants qui naissent avec des maladies chroniques telles que la Drépanocytose, le Diabète, l’Asthme, etc. Je pense que ce sont des enfants qui méritent une discrimination positive à leur égard notamment dans le payement des tickets de consultation. En structure hospitalière, le ticket de consultation est de 5000 f, mais pour les enfants je pense qu’ils doivent bénéficier de mesure d’accompagnement par la réduction dudit ticket comme on le fait avec les personnes du troisième âge parce qu’après tout ce sont les parents qui supportent”.
Le plateau médical des structures de santé reste à désirer à en croire Abdoulaye. Selon lui, comparé à celui du privé, “le plateau technique doit nettement être amélioré pour que le contribuable ne supporte pas d’avantage ce qui est appliqué en dehors des structures publics parce que si vous allez en clinique, c’est plus cher. Je pense que les sénégalais méritent d’avoir ce plateau technique au niveau des hôpitaux publics où ils sont souvent soignés.”
Pour Moune Diene, “les examens médicaux coûtent très chers, aussi le prix de la consultation n’est pas à la portée de chaque sénégalais, que le nouveau président essaye de trouver un moyen pour aider les populations à se faire soigner parce qu’il n’y a pas plus triste que de voir un membre de sa famille malade mais n’arrive pas à aller à l’hôpital par manque de moyens.”
Avec un air furieux contre la mauvaise qualité des soins, le cinquantenaire, toujours en mémoire les tristes événements qui se sont déroulés dans le domaine de la santé tonne : “en matière d’hôpitaux, il faut auditer le personnel de santé tous les deux mois pour pouvoir éviter certains incidents. Les certifications délivrées aux étudiants du secteur doivent aussi être revues surtout au niveau l’accueil c’est catastrophique ce qui se passe dans les hôpitaux. Que le nouveau président sache qu’il a du pain sur la planche.”
APPEL MONDIAL À UNE PRÉPARATION AUX PANDÉMIES FUTURES
Plusieurs dirigeants mondiaux ont lancé un appel pour trouver un compromis urgent sur un accord international visant à se préparer aux pandémies futures et à les prévenir.
Plusieurs dirigeants mondiaux ont lancé un appel pour trouver un compromis urgent sur un accord international visant à se préparer aux pandémies futures et à les prévenir.
Le passage du Covid-19 a montré les vulnérabilités de la planète face à une pandémie d’une telle ampleur. Le monde est-il prêt aujourd’hui ? 23 anciens présidents, 22 anciens premiers ministres, un ancien Secrétaire général de l’Onu et trois lauréats du Prix Nobel ont lancé aux gouvernements un appel afin qu’ils parviennent de toute urgence à un accord international ambitieux et équitable pour se préparer aux pandémies futures et les prévenir. Ils ont pris la parole pour «peser de tout leur poids auprès des négociateurs internationaux afin qu’ils trouvent un compromis urgent concernant un accord sur les pandémies, en vertu de la Constitution de l’Organisation mondiale de la santé, pour mieux se préparer collectivement aux futures pandémies et les prévenir à l’échelle mondiale». Selon ces dirigeants, «nous n’aurons aucun avenir sans un accord sur les pandémies. Seul un pacte mondial fort sur les pandémies peut faire en sorte que les générations futures n’aient pas à revivre un événement tel que la crise provoquée par le Covid-19, qui a fait des millions de morts et provoqué partout des ravages sociaux et économiques, notamment en raison d’une collaboration internationale insuffisante». «En pleine catastrophe liée au Covid-19, qui a officiellement coûté la vie à 7 millions de personnes et fait disparaître 2000 milliards de dollars de l’économie mondiale, des négociations intergouvernementales ont été entamées en décembre 2021 entre 194 des 196 pays du monde pour parvenir à un accord international visant à éviter que des pandémies ne puissent à l’avenir se propager. Mai 2024 était l’échéance fixée par les nations pour parvenir à un accord sur ce qui serait le tout premier accord mondial sur les pandémies», rappellent-ils.
Il faut savoir que la neuvième session de négociations de l’accord sur les pandémies se déroule cette semaine et la semaine prochaine. C’est une manière pour ces dirigeants de faire jouer de leur influence pour pousser les 194 nations «à montrer le courage des convictions qu’elles ont affichées pendant les années Covid et à concrétiser d’ici à l’échéance fixée, leur propre ambition collective concernant un protocole international sur les pandémies, devant être ratifié par l’Assemblée mondiale de la santé qui se réunira en mai 2024». Les dirigeants mondiaux exhortent «les négociateurs à redoubler d’efforts pour respecter l’échéance imminente et à ne pas s’écarter de leur trajectoire à cause de campagnes de mésinformation malveillantes menées contre l’Oms, l’organisation internationale qui sera chargée de la mise en œuvre du nouvel accord portant sur la santé». «A l’inverse de ceux qui croient à tort que la souveraineté nationale pourrait être mise à mal par cette avancée internationale majeure pour la santé publique, les signataires affirment qu’il n’y a pas de temps à perdre et appellent les dirigeants des 194 nations participant aux négociations en cours à redoubler d’efforts pour conclure l’accord d’ici l’échéance de mai», poursuivent-ils. Selon ces dirigeants, un accord sur les pandémies aurait de nombreux avantages pour toutes et tous : il améliorerait la capacité à détecter les agents pathogènes nouveaux et dangereux, garantirait l’accès à des informations sur les agents pathogènes détectés dans d’autres régions du monde et assurerait la livraison rapide et équitable de tests, de traitements, de vaccins et d’autres outils susceptibles de sauver des vies.
C’est le moment de se préparer à une nouvelle menace pandémique qui émergera. «Nous n’aurons aucune excuse si nous ne sommes pas prêts. Il est donc impératif de mettre sur pied une approche efficace, multisectorielle et multilatérale de la prévention, de la préparation et de la riposte face aux pandémies. Compte tenu de la nature imprévisible des risques pour la santé publique, une stratégie mondiale doit incarner un esprit d’ouverture et d’inclusion. Il n’y a pas de temps à perdre, c’est pourquoi les signataires appellent tous les dirigeants nationaux à redoubler d’efforts pour conclure l’accord avant l’échéance de mai», notent-ils. L’objectif ? «En plus de sauver d’innombrables vies et de protéger de nombreux moyens de subsistance, la mise en œuvre en temps opportun d’un accord mondial sur les pandémies enverrait un message puissant : même dans notre monde fracturé et fragmenté, la coopération internationale peut apporter des solutions mondiales aux problèmes mondiaux», poursuivent-ils.
Ces dirigeants, qui lancent cet appel, sont l’ancien Secrétaire général de l’Onu Ban-ki Moon, l’ancienne Première ministre néo-zélandaise Helen Clark, les anciens premiers ministres britanniques Gordon Brown et Tony Blair, l’ancienne Présidente du Malawi Joyce Banda, l’ancien Président du Pérou Franciso Sagasti…