La tension qui a prévalu à l’ouverture du procès en appel du maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, et de ses coaccusés, est en exergue dans la livraison des quotidiens reçus mardi à l’APS.
Le maire de la capitale a été condamné le 30 mars dernier en première instance à cinq ans de prison par le Tribunal correctionnel de Dakar pour ‘’escroquerie aux deniers publics, faux et usage de faux dans des documents administratifs, complicité en faux en écriture de commerce’’ dans l’affaire de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar.
L’ouverture du procès en appel du premier magistrat de la capitale devant la Cour d’appel de Dakar intervient alors que la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a estimé qu’il n’a pas eu droit à un procès équitable en première instance.
Ce dernier développement a été au cœur des débats entre les avocats de la défense, de la partie civile et du premier président de la Cour d’appel de Dakar, Demba Kandji. Ce dernier a rejeté la demande de renvoi formulée par la défense ainsi que toutes les exceptions de nullité soulevées par les conseil de l’édile de la capitale.
Ce qui a provoqué des ’’tensions au Palais de justice’’, note le quotidien Enquête. Selon, ce journal, ’’la défense a boudé un moment l’audience alors que le juge sous les hués d’une partie du public a déclaré, comme pour répondre à ses détracteurs : +Tout le monde veut me faire porter le bonnet d’âne, mais je refuse+’’.
’’Demba rejette tout’’, titre Le Quotidien qui illustre sa Une d’une photo du président de la Cour d’appel, Demba Kandji qui déclare : ‘’Je ne connais pas le dossier de la CEDEAO’’.
Une allusion à une récente décision de la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, qui a estimé que Khalifa Sall n’a pas eu droit à un ’’procès équitable’’.
Mais le juge et les avocats de la partie civile arguent n’avoir pas reçu notification de l’arrêt de cette juridiction communautaire.
L’As parle d’une ’’audience tendue’’ tandis que le journal L’Observateur, usant d’un jeu de mots, titre : ‘’Khalifa coincé à l’arrêt’’.
Mettant en exergue ces incidents notés à l’ouverture de l’audience, Walfadjri souligne que ’’ça démarre mal’’. Pour sa part, le journal Le Témoin n’hésite pas utiliser le terme de ‘’Foire d’empoigne’’.
La Tribune parle de ’’RDV (rendez-vous) des incidents’’, là où Vox Populi titre : ’’Les avocats de Khalifa boudent, Demba Kandji conspué’’.
Le journal Le Soleil évoque une convention de financement portant sur 145 milliards de francs signée lundi par le gouvernement sénégalais et la Banque mondiale (BM).
Le document a été paraphé en marge de la première Conférence nationale sur l’aménagement et l’attractivité du territoire (CNAAT), présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall.
Le Journal Libération a également accordé la priorité à l’économie avec le directeur-général adjoint du FMI, Mitsuhiro Furusawa, qui déclare : ’’Le taux de croissance a atteint 7,2 % en 2017 (au Sénégal)’’.
"La semaine prochaine, je vais lancer une série d’aéroports secondaires. Je commencerai par Saint-Louis’’ dont l’aéroport "sera élargie, allongé", avec une piste qui sera étendue à "2,5 km, avec éclairage", a-t-il dit. D’après l’Aps, après celui de Saint-Louis, les aéroports de Matam-Ourossogui, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou seront réhabilités à leur tour, selon Macky Sall, dans le cadre du même projet de réhabilitation qui concerne également les aéroports de Kolda, Sédhiou et Kaolack. "Ces efforts de l’Etat au plan national vont impacter le schéma national d’aménagement du territoire", a signalé Macky Sall, selon qui cette initiative s’inscrit dans le cadre des "grands programmes nationaux", dont le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) et PROMOVILLES (modernisation des villes). L’Etat du Sénégal avait signé, en novembre dernier, un contrat commercial avec la société Transcon pour la réhabilitation des aéroports régionaux du pays. D’un montant d’environ 100 milliards de francs CFA, ce contrat devrait permettre au gouvernement sénégalais de procéder à des travaux de reconstruction et de réhabilitation des aérodromes de Saint Louis, Matam, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou notamment. Il porte également sur la reconstruction de ces aérodromes durant les 47 mois que va durer le projet, avait indiqué un communiqué du ministère sénégalais des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires.
Idrissa Seck charge encore
Le président du parti Rewmi a mis à profit sa visite à Pikine pour descendre en flammes le président Macky Sall. Pour Idrissa Seck, c’est une honte pour le président Macky Sall et son régime de rester à polémiquer sur la décision de la Cedeao remise à l’endroit du pouvoir en place. Selon le leader de Rewmi, ils doivent s’exécuter au lieu de verser dans la polémique. N’étant pas un spécialiste, Idrissa Seck soutient que même un étudiant de première année de la faculté des sciences juridiques et politiques sait lors qu’il y a vice de procédure dans une affaire pénale, l’affaire est nulle. A l’en croire, le régime qui avait nié l’immunité parlementaire a été condamné par la Cour de la Cedeao. Le président du Conseil départemental de Thiès, espère toutefois que les magistrats auront le sursaut pour dire le droit.
Idrissa Seck charge encore(bis)
Ne quittons pas l’ancien Premier ministre, qui a présenté ses condoléances à des responsables de Rewmi qui ont perdu des proches à Pikine. Sur la radiation de Karim Wade du fichier électoral, M. Seck parle de violation des textes. Il charge encore le président Macky Sall en soutenant qu’il a vicié la démocratie et violé la Constitution. Aujourd’hui, dit-il, le président Sall ne mérite pas d’être à la place qu’il occupe. Après les présentations de condoléances, Idrissa Seck s’est tapé une promenade. Il a effectué des visites de proximité aux populations de la zone.
Karim Wade quitte Doha
C'est une information dakarposte. Karim Wade a discrètement quitté sa retraite dorée de Doha. Et, c'est pour se rendre ce lundi 9 Juillet au Koweit. D’après le site de Mamadou Ndiaye qui a repris depuis lundi dernier, Wade fils aurait décroché une audience avec l’Emir du Koweït, Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah. A quelles fins?
Abba Mbaye et son frère placés sous mandat de dépôt
La situation se complique pour le jeune responsable socialiste, Abba Mbaye et son frère. Ils ont été placés sous mandat de dépôt hier, par le procureur de Saint-Louis. Ce proche du maire de Dakar, Khalifa Sall et son frère Amadou Mbaye seront présentés jeudi devant le tribunal correctionnel pour outrage à un policier dans l’exercice de ses fonctions et rébellion. Pour rappel, le secrétaire général de la Convergence socialiste et Amadou Mbaye son frère ainé avaient eu quelques bisbilles avec le commissaire de l’île. C’est ce qui a provoqué leur arrestation avant leur placement sous mandat de dépôt. Malgré leur arrestation, leur père reste optimiste et dit avoir confiance en la justice. Mais, du côté de la police, on aurait avancé que lors de la rafle, un suspect serait introduit dans la pâtisserie et le gérant se serait opposé à son arrestation.
Thierno Alassane Sall échappe de peu
L’ancien ministre, Thierno Alassane Sall l’a échappé belle. Le leader de la République des Valeurs a failli être arrêté hier, à la gare de Tambacounda par la police. En effet, l’ancien ministre de l’Energie qui a sillonné plusieurs localités de la région de Tambacounda voulait faire une déclaration à la gare ferroviaire. C’est au moment où il s’entretenait avec les journalistes sur sa tournée et le problème des chemins de fer au Sénégal, que le responsable de la gare est venu interrompre son interview. Selon ce dernier, Thierno Alassane Sall n’a pas l’autorisation de s’adresser à la presse à la gare. Aussitôt, il a appelé la police qui a débarqué sur les lieux. Le commissaire a sommé le leader de la République des Valeurs de quitter les lieux et ce dernier s’est exécuté. Auparavant, l’ancien ministre a soutenu que les chemins de fer ne constituent pas une priorité pour le régime de Macky Sall qui préfère de loin le Train express régional qui coûte cher aux contribuables. A l’en croire, tous les projets des chemins de fer ont été rangés au profit du TER.
Pénurie d’essence dans plusieurs stations
Des automobilistes ont fait hier, le tour de plusieurs stations pour se ravitailler en carburant. Il y avait une pénurie d’essence dans plusieurs stations de la capitale. Les gérants des stations sont pris de court par la situation. Ils indexent la Société Africaine de raffinage qui a la charge d’alimenter toutes les stations. Mais, il s’est révélé que les unités de la Sar n’ont pas roulé occasionnant ainsi une rupture dans l’alimentation des stations. Du côté de la SAR, on botte en touche. Finalement, on ne sait pas où se situe le problème.
La CGF Bourse a soufflé ses 20 bougies
La société de gestion et d’intermédiation CGF Bourse a fêté ses 20 ans hier. Une occasion pour sa directrice générale, Marie Odile Kantoussan de revenir sur le bilan. A l’en croire, la société a accompagné l’Etat du Sénégal à travers des levées de fonds sur le marché financier sous régional. Aussi, CGF Bourse a accompagné des entreprises au niveau de l’Uemoa, au Sénégal, au Burkina, au Togo, en CôteD’ivoire, entre autres. Selon Mme Kantoussan, la CGF Bourse s’est toujours fixée un standard qui va au-delà des exigences du régulateur. C’est pourquoi elle a reçu de la part de West Africa Rating Agency (Wara) une notation. Pour ce qui est de la qualité de gestion des sociétés de gestion et d’intermédiation, (Sgi), à l’échelle régionale, Wara assigne à CGf bourse la notation de «Qsg-1», soit cinq étoiles. Une note maximale pour une Sgi en Afrique de l’ouest. Mme Kantoussan rassure également que la perspective attachée à cette notation est stable. Pour l’heure la société comptabilise un capital social de 1,5 milliard de FCFA. Elle travaille avec 20 000 clients. C’est pour cette raison, d’ailleurs, qu’elle compte aller vers la digitalisation, afin d’assurer une meilleur prestation aux clients, qu’ils soient institutionnels ou particuliers.
Drame à Mboro
Après la mort atroce de la dame Amy Collé Bâ, tuée et enterrée dans un champ de citronniers, un autre drame vient de survenir à Mboro. Cette fois-ci, il s’agit d’un garçon de 12 ans, élève dans une école arabe de la place, qui a perdu atrocement la vie. D Diaw est tombé dans un puits l’après-midi du samedi vers 14 heures. Malheureusement, les sapeurs pompiers sont arrivés tardivement parce que tout simplement ils devaient venir de Tivaouane. Finalement, ils n’ont pu que recueillir le corps de l’enfant, qui a ensuite été transporté à la morgue de l’hôpital de Tivaouane, certainement pour les besoins d’une autopsie. Ce drame pose encore le problème des doléances posées récemment par la plateforme Mboro SOS de Mame Mor Kâ, qui réclamait entre autres l’érection d’une caserne des sapeurs pompiers dans la localité.
Groupe Sope Naby
Le groupe Sope Naby a été porté sur les fonts baptismaux à Thiès et c’est El Hadji Mor Guèye «Sope Naby» qui a été porté à la tête. Le groupe est composé de chefs religieux et de talibés de toutes les confréries. Il y a Serigne Lamtoro Sy de Tivaouane, Serigne Souleymane Seck de Thiénaba, Serigne Makhtar Kounta de Ndiassane, Baye Cheikh Seck, Serigne Fallou Fall, Cheikh Tidjane Guèye, Serigne Modou Niang, Thierno Ibrahima Dia, Idrissa Gaye, Serigne Modou Mbacké, Madické Seck, Khadim Sy, mais aussi Pape Tall, sous la coordination de Serigne Oumar Dème et Ousseynou Diallo. Ce weekend, c’est un impressionnant cortège que le groupe a déployé sous la direction d’El Hadji Mor Guèye pour rendre une visite de courtoisie d’abord, à Cheikh Ahmed Tidjane Seck, Khalife de Thiénaba et Serigne Mounirou Ndiéguène, Khalife de Keur Mame El Hadji. Partout l’œuvre d’El Hadji Mor Guèye «Sope Naby» a été magnifié, un guide religieux qui s’investit beaucoup dans le social et qui convoie chaque année beaucoup de pèlerins à la Mecque avec ses propres moyens.
L’Etat met 65 milliards pour la lutte contre le paludisme
L’Etat du Sénégal est en croisade contre la maladie du paludisme selon le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp). Dr Doudou Sène annonce que pour les trois prochaines années, l’Etat va financer une enveloppe de 65 milliards de franc pour éradiquer la maladie. Actuellement, le paludisme est presque cantonné sur certaines zones, notamment Tambacounda, Kédougou, Kolda et la zone centre Diourbel et Kaolack. Dans certaines régions, selon Dr Sène quelques cas sont enregistrés. Pour le cas de Mbour, Dr Séne révèle que la maladie a connu un recul drastique et figure parmi les zones où il y a 5 cas pour 1000 habitants comme Matam, Louga, Saint Louis. Fort de ces résultats, il espère que d’ici 2030, le paludisme sera éliminé au Sénégal. Les distributions de moustiquaires vont se poursuivre sur l’ensemble du territoire.
Air Sénégal en collision avec des oiseaux
Les responsables de la compagnie annoncent la suspension des opérations de l’appareil ATR 72-600 qui a subi au départ de Ziguinchor, un « bird strike », c’est-à-dire une collision avec des oiseaux et le radôme s’est endommagé. Les responsables d’Air Sénégal ont pris cette décision pour disent-ils, la sécurité des passagers. Ainsi, les opérations sont suspendues le temps de procéder à toutes les inspections et réparations nécessaires de l’appareil avant qu’il ne reprenne les airs. Les passagers qui ont déjà acheté des billets sont invités à se rapprocher des services de la compagnie.
Les ouvrages portant sur le référendum du 20 mars 2016 et les différentes présidentielles depuis 1963, visent à restituer l'histoire électorale du Sénégal, selon le garde des Sceaux
Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, le professeur Ismaïla Madior Fall, vient de publier deux ouvrages portant sur le référendum du 20 mars 2016 et les différentes présidentielles depuis 1963, un travail de mémoire dont l’un des ambitions est de restituer ’’la glorieuse histoire électorale du Sénégal’’.
Ces deux nouvelles publications, que l’auteur présente comme des essais, ont été présentées lundi au Théâtre national Daniel Sorano, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre des Forces armées, Augustin Tine, en présence de plusieurs ministres et de diplomates en poste au Sénégal.
Parlant du premier ouvrage publié en septembre 2017 et intitulé "La réforme constitutionnelle du 20 mars 2016 au Sénégal : La révision consolidante record", l’auteur explique que ce travail fait référence à un ’’point d’histoire tellement substantiel" qu’il a fallu le consigner dans un ouvrage.
Ismaïla Madior Fall, agrégé de droit public et de science politique, y revient sur "les particularités procédurales importantes et l’éventail de réformes" issues de ce référendum, le deuxième du genre au Sénégal après celui du 26 février 1970.
"Le référendum du 20 mars 2016 a deux particularités, car c’était la deuxième fois dans l’histoire politique de notre pays qu’un président de la République utilise le référendum pour réviser la Constitution. Généralement, on utilisait un référendum dans notre pays pour une nouvelle Constitution, c’est le référendum de 1963 et de 2001", souligne le garde des Sceaux.
Il rappelle que le chef de l’Etat Macky Sall avait la possibilité de choisir la voie parlementaire, car "il avait une majorité parlementaire confortable et avec une discipline de vote, il y n’a pas de crainte".
Mais selon lui, "Macky Sall a choisi la voie risquée du référendum, il a choisi de consulter le peuple, de redonner la parole au peuple, (…), il y a pour ainsi dire une sorte de réhabilitation du +référendum+, on l’avait oublié dans notre pratique politique, il l’a réhabilité".
La deuxième spécificité de ce référendum du 20 mars 2016, qui justifie l’écriture de ce livre selon son auteur, tient aux "nombreux changements importants apportés dans le texte".
"La réforme constitutionnelle du 20 mars 2016 aborde beaucoup de questions et apporte des changements sur un éventail de domaines, à savoir l’enrichissement des droits fondamentaux dans la Constitution, les nouveaux droits qui avaient à l’époque suscité la polémique, mais au fond, cela a enrichi le droit citoyen des Sénégalais", fait valoir le ministre de la Justice.
Il y a aussi "la révision du statut du président de la République notamment la stabilisation de la durée et le nombre de mandats en faisant des clauses d’intangibilité, reconsidération des pouvoirs de l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, la décentralisation, etc."
"Les élections présidentielles au Sénégal (de 1963 à 2012)", le deuxième ouvrage que le garde des Sceaux présentait, tient aussi de la narration, puisqu’il revient sur l’histoire politique ’’fraîche’’ du Sénégal à la lumière de faits plus anciens.
Ce livre raconte "les élections présidentielles telles qu’elles se déroulent dans notre pays depuis l’origine depuis 1963", si l’on en croit son auteur.
"Dans notre pays, détaille le constitutionnaliste, c’est en 1963 qu’on a organisé la première élection présidentielle, l’élection inaugurale, et après sans discontinuité, on a fait des élections présidentielles en 1963, 1968, 1973, 1978, 1983, 1988, 1993, 2000, 2007 et 2012".
Pour lui, "c’est une glorieuse histoire électorale qu’il fallait raconter et la présidentielle est importante, car dans notre système politique, l’élection présidentielle est centrale de tous les enjeux, celle qui focalise toutes les attentions".
De cette manière, Ismaïla Madior Fall compte raconter aux contemporains, aux jeunes et aux générations futures ce qui s’est passé en termes d’élection présidentielle de 1963 à 2012.
"Ce sont des ouvrages scientifiques. L’ouvrage qui porte sur les élections est un travail de science politique éclairé par des travaux de sociologie électorale et un peu de chronique politique, parce que ce sont les faits tels que relatés dans la presse, ouvrages, archives", souligne l’auteur, expert sur les questions de l’Etat de droit au Sénégal. Il a déjà à son actif plusieurs publications.
Au total, dix élections présidentielles ont eu lieu au Sénégal de 1963 à 2012 en 49 ans, résume le journaliste Pape Samba Kane, chargé de la présentation de ces nouvelles publications, en parlant de celui portant sur les présidentielles depuis 1963.
Selon lui, "l’auteur présente dix chroniques sur dix élections présidentielles agencées par un fil conducteur, une trame, un scénario, des personnages et profils".
"C’est une démonstration pertinente de la maturité démocratique sénégalaise avec une préhistoire de cinq élections de 1963 à 1983 et une histoire de 1988 à 2012", soutient M. Kane.
ET LE VAINQUEUR EST…. LA RUSSIE DE POUTINE !
Le pays hôte du Mondial 2018, peut d’ores et déjà être considéré comme grand vainqueur avec son équipe nationale, la Sbornaya, avant même le terme de cette compétition
La Russie, pays hôte de la Coupe du monde 2018, peut d’ores et déjà être considéré comme le grand vainqueur du Mondial, avec son équipe nationale, la Sbornaya, avant même le terme de cette compétition dont les demi-finales vont se jouer à partir de ce mardi.
La sélection russe, qualifiée de moribonde par l’écrasante majorité des observateurs avant le démarrage de la compétition, s’est transformée pour devenir l’équipe surprise de la Coupe du monde, après sa qualification pour les huitièmes de finale.
Il y a surtout que la Sbornaya, contre tout pronostic, a sorti l’Espagne, classée parmi les favoris du Mondial.
Tombée les armes à la main et la tête haute en quarts de finale contre la Croatie, à l’issue des tirs au but, l’équipe dirigée par Stanislas Tchertchessov a reçu les hommages de tout un peuple qui a fini par croire en ses joueurs.
Il fallait, pour s’en convaincre, voir la douce folie qui avait accompagné la sortie des joueurs après la victoire aux tirs au but contre l’Espagne, championne du monde 2010.
Du stade Luznhiki aux rues adjacentes jusqu’à la Place Rouge, à proximité du Kremlin, la circulation était quasi impossible en dépit de la présence de forces de l’ordre, avait constaté l’envoyé spécial de l’APS.
Les plus chanceux des supportes étaient finalement les premiers à sortir et à s’engouffrer dans les rames surchargés du métro moscovite.
A côté du bruit assourdissant des voitures dévalant les voies, il faut subir les "Ros-si-ya", cri de ralliement des supporters russes qui semblaient avoir du mal à croire en cette qualification en quarts de finale.
Il faut dire que jusque-là, rares étaient ceux qui pariaient sur la Russie, pire, la plupart des observateurs ne donnaient pas cher de la peau face de la sélection russe face à l’armada hispanique.
Finalement, le gardien Igor Akinfeïev a joué sa partition en stoppant deux tirs au but espagnols à la grande joie de ses supporters parmi lesquels Vladimir Poutine, connu pour être plus un fan de hockey sur glace que de football.
D’ailleurs, pour le quart de finale joué samedi contre la Croatie, le président russe a préféré dépêcher son Premier ministre Dmitri Medvedev, aux côtés de la présidente croate et du président de la Fifa.
La Russie a finalement pu au total donner une belle image d’elle-même, en dépit du rebondissement de l’affaire de la tentative d’empoisonnement au Novitchok (agents innervants) contre l’ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille Ioulia à Salisbury (Londres), avec le décès dimanche 8 juillet d’une Britannique contaminée au même agent neurotoxique.
La mort de la Britannique empoisonnée au Novitchok peut relancer la tension entre Londres et Moscou, même si du côté français par exemple, l’Elysée a confirmé que le président Emmanuel Macron sera présent mardi à la demi-finale France-Belgique.
De Moscou à Ekaterinbourg en passant par Samara et Kaluga, les supporters sénégalais et d’autres nationalités ayant séjourné en Russie sont repartis avec pleins de belles images du pays de Poutine.
Interrogé par l’APS, l’un des envoyés spéciaux du quotidien Le Soleil, Cheikh Fantamady Keita, par exemple, s’est dit très surpris par l’accueil.
"Pour vous dire la vérité, j’ai failli renoncer à ce voyage parce qu’on parlait de racisme dans les stades et dans les villes russes", a dit le chevronné journaliste, avant d’ajouter : "Mais c’est le contraire que j’ai remarqué".
Le journaliste camerounais Richard Naha, ne dit pas autre chose, qui assure que cette Coupe du monde a permis de "mettre le doigt sur les méfaits de la propagande occidentale".
Le PDG du Royal Malhango de Fatick, Issa Barro, va dans le même sens, annonçant avoir même réservé un voyage sur Moscou en septembre prochain.
"Je reviendrai pour joindre l’utile à l’agréable", a informé le président du syndicat d’initiatives de Fatick, évoquant les "grandes possibilités" qu’offre ce pays après avoir discuté d’investissements et de partenariats avec des hommes d’affaires russes.
Un tour à la mythique Place Rouge, notamment au début du Mondial, a permis à certains fans de "remettre en question des contrevérités balancées sur ce pays" selon Lamine Diop, dirigeant de la Linguère de Saint-Louis.
"Moi, je pense qu’on doit avoir à la tête de notre pays, une personne comme Poutine, un despote éclairé pour que notre cher Sénégal puise aller de l’avant", souligne le dirigeant sénégalais.
"Je suis agréablement surpris par ce pays et en définitive, la Russie a grandement réussi sa Coupe du monde en accueillant les gens dans des beaux stades", a dit le dirigeant de la Linguère de Saint-Louis et de la Ligue sénégalaise de football professionnel.
Dans ce sens, l’ambassadeur du Sénégal à Moscou, Abdou Salam Diallo, avait invité la presse sénégalaise à présenter "la vraie image" de la Russie pour permettre aux Sénégalais de tirer profit des relations avec ce pays.
"Il faut ouvrir les yeux des Sénégalais sur la Russie, parce qu’il y a beaucoup de désinformation", expliquait le diplomate, relevant que ce pays a fait énormément de progrès.
"Tout n’est pas parfait, mais ce pays a fait de grands progrès qui méritent d’être présentés", avait insisté le diplomate, avant d’appeler la presse sénégalaise à être le relais de "la véritable situation" de ce pays.
"Il n’y a pas meilleure presse que vous pour présenter ce pays à nos concitoyens", relevait Abdou Salam Diallo.
KARIM N'ENTEND PAS SE LAISSER FAIRE
Il informe l’opinion publique nationale et internationale qu’il sera sans concession et intransigeant dans la défense de ses droits civiques et politiques dont l’intangibilité est garantie par la Constitution - DÉCLARATION DE SES AVOCATS
SenePlus publie ci-dessous, la déclaration du collectif des avocats de Karim Wade, daté du 8 juillet 2018, relatif au rejet de l’inscription du candidat du PDS, sur les listes électorales.
« Le 2 Juillet 2018, le Ministère de l’Intérieur de la République du Sénégal, par ses services centraux, a rendu publique sa décision de rejet de l’inscription de M. Karim Wade des listes électorales pour l’élection présidentielle du 24 février 2019.
Cette déclaration de rejet, est dans les faits, une radiation « déguisée », car l’inscription de M. Karim Wade était effective et définitive à compter du 16 avril 2018 et validée par la DECENA établie au Koweït, qui ne lui a fait aucune des objections prévues par la loi électorale ni notifié un avis de rejet (Articles R. 100. et R. 101. du Décret n°2017-170 du 27 janvier 2017 portant partie réglementaire du Code Electoral).
Ainsi, la radiation de M. Karim Wade des listes électorales décidée par le Ministère de l’Intérieur est manifestement arbitraire, illégale et contraire à la loi électorale. Le Ministère de l’Intérieur n’avait d’ailleurs aucune compétence pour pouvoir procéder à un tel rejet ou radiation « déguisée » de l’inscription de M. Karim Wade (Article L. 324 de la Loi n°2017-12 du 18 janvier 2017 portant Code Électoral), sa compétence se limitant au seul cas d’un électeur qui s’est fait inscrire plusieurs fois.
En effet, dès lors que l’inscription de M. Karim Wade était devenue effective, la commission administrative lui ayant délivré un récépissé d’inscription validé et signé par la DECENA, le Ministère de l’Intérieur ou tout autre électeur ne pouvait alors contester cette inscription qu’en saisissant la juridiction compétente dans les délais prévus par la loi.
M. Karim Wade jouit de tous ses droits civiques et politiques tirés de la Constitution de la République du Sénégal et des instruments juridiques internationaux signés et ratifiés par la République du Sénégal.
La jouissance des droits civiques et politiques ne peut être perdue que par une sanction pénale explicitement prononcée par la juridiction de condamnation comme peine accessoire aux termes de l’article 34 du code pénal comme l’a affirmé dans une conférence de presse l’ancien Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, Maître Sidiki Kaba citant des motifs de l’arrêt de la CREI du 23 mars 2015.
Nous ne reconnaissons pas cet arrêt rendu par une juridiction d‘exception en marge du droit commun comme l’ont constaté la Cour de Justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Groupe de Travail des Nations Unies sur la Détention Arbitraire. En effet, la CREI est en opposition avec les principes de droit reconnus par la communauté internationale dans les traités et conventions signés et ratifiés par le Sénégal, et qui sont partie intégrante de notre droit interne. Dans le même sens toutes les juridictions de pays étrangers saisies par l’Etat du Sénégal ont refusé l’exécution sur leurs territoires de cette décision tellement elle est contraire à l’ordre public international.
Cette juridiction a été ressuscitée dans le seul but d’empêcher M. Karim Wade d’être candidat à l’élection présidentielle de 2019.
Mais les autorités sénégalaises qui multiplient les atteintes aux principes démocratiques et à l‘état de droit, prétendent néanmoins se fonder sur cet arrêt pour interdire à M. Karim Wade de figurer sur les listes électorales. Elles se devaient, au contraire, de constater que cet arrêt de la CREI a relevé expressément qu‘il n‘avait pas pour effet de priver M. Karim Wade de ses droits civiques et politiques.
Répondant à la demande du parquet spécial qui avait requis contre M. Karim Wade la peine complémentaire de privation des droits civiques et politiques, la CREI, dans son arrêt du 23 mars 2015 rendu dans des conditions absolument attentatoires aux droits de la défense et à la liberté individuelle, avait rejeté cette demande en justifiant sa décision de façon explicite :
« Considérant que le ministère public a requis l’interdiction pour les condamnés de l’exercice des droits civiques, civils et de famille mentionnée dans l’article 34 du Code pénal ;
Considérant qu’en vertu des dispositions de l’article 35 dudit code, les tribunaux ne prononceront cette interdiction que lorsqu’elle aura été autorisée par une disposition particulière de la loi ;
Considérant qu’en l’espèce, les prévenus ont été déclarés coupables d’enrichissement illicite et de complicité dudit délit ;
Considérant que l’article 163 bis du Code pénal qui prévoit et réprime le délit précité, n’autorise ni n’ordonne l’interdiction mentionnée dans l’article 34 précité ; qu’il y a lieu, dans ces conditions, de ne pas prononcer ladite interdiction ».
En tout état de cause, l’article L.31. du code électoral invoqué par le Ministère de l’Intérieur et ses services centraux est sans pertinence puisqu’il a déjà été répondu dans l’arrêt de la CREI, qu’il n’y a aucune disposition légale qui autorise le juge à prononcer la peine complémentaire de perte des droits civiques et politiques contre une personne reconnue coupable d’enrichissement illicite.
L’Etat du Sénégal doit respecter la séparation des pouvoirs car son administration ne peut ni se substituer au juge, ni prendre des mesures qui contredisent une décision de justice définitive sur la question des droits civiques.
Depuis 2012, l’’État du Sénégal persiste dans la violation récurrente des droits de M. Karim Wade et s’attèle méthodiquement à violer ses droits politiques dans l’unique but de l’empêcher d’être éligible à l’élection présidentielle de février 2019.
C’est pourquoi le Président Macky Sall a fait voter par l’Assemblée Nationale, une modification de la loi électorale par deux fois, en avril et en juin 2018 pour instituer le parrainage et exiger qu’il faut avoir la qualité d’électeur pour que la candidature puisse être parrainée. C’est pour cette raison que le Ministère de l’Intérieur a procédé sans base légale au rejet/ radiation « déguisée » de l’inscription du candidat du PDS.
M. Karim Wade informe l’opinion publique nationale et internationale qu’il sera sans concession et intransigeant dans la défense de ses droits civiques et politiques dont l’intangibilité est garantie par la Constitution et les divers instruments juridiques internationaux ratifiés par de le Sénégal. »
MALANG DIÉDHIOU DANS LE DERNIER CARRÉ
L'arbitre a été retenu parmi les officiels devant diriger les quatre derniers matchs de la Coupe du monde 2018
L’arbitre sénégalais Malang Diédhiou a été retenu parmi les officiels devant diriger les matchs du dernier carré de la coupe du monde 2018 (14 juin au 15 juillet), a annoncé la FIFA dans un communiqué publié ce lundi.
"La Commission des arbitres de la Fifa a sélectionné 17 arbitres, 37 assistants et 10 assistants vidéo pour le dernier carré de la coupe du monde de la Fifa, Russie 2018", écrit l’instance dirigeante du football mondial.
Sur le dernier carré, il faut comprendre les deux demi-finales, le match de classeement (3-ème place) ou la finale.
Concernant les demi-finales devant opposer ce mardi la France à la Belgique et mercredi l’Angleterre à la Croatie, les arbitres sénégalais n’ont pas été retenus.
Au sujet du dernier carré, la FIFA ajoute : "Etant donné le faible nombre de matchs restant à disputer et les équipes encore qualifiées, l’effectif des arbitres encore présents à Russie 2018 a été réduit".
Les officiels désignés pour ce dernier carré sont : Alireza Faghani de l’Iran (Asie), Malang Diédhiou du Sénégal (Afrique), Mark Geiger des USA et Cesar Arturo Ramos Palazuelos du Mexique pour la zone CONCACAF (Amérique centrale), Andres Cunha (Uruguay) Nestor Pitana et Sandro Ricci (Brésil) pour l’Amérique du Sud et pour l’Europe, les arbitres centraux retenus sont le Turc Cuneyt Cazkir, le Néerlandais Bjorn Kuipers, le Serbe Milorad Mazic et l’Italien Gianluca Rocchi.
Au sujet du Malang Diédhiou, il avait déjà sifflé trois matchs durant cette coupe du monde dont le huitième de finale ayant opposé la Belgique au Japon (3-2).
LA DEMANDE DE RENVOI DU PROCÈS EN APPEL DE KHALIFA REJETÉE
Le président de la cour d’appel a estimé qu’il ne saurait renvoyer le procès "au motif que l’arrêt rendu par cette auguste Cour de la CEDEAO n’est pas disponible"
Le premier président de la cour d’appel de Dakar, Demba Kandji, a rejeté lundi la demande de renvoi du procès du maire de Dakar, Khalifa Sall.
L’édile de la capitale a été condamné en première instance, le 30 mars dernier, à cinq ans de prison ferme pour escroquerie portant sur des deniers publics. Il est également condamné, par le même verdict, à payer une amende de cinq millions de francs CFA pour les délits de faux et usage de faux en écriture de commerce et documents administratifs.
Pendant trois tours d’horloge, les avocats de Khalifa Sall tour à tour plaidé, devant le premier président de la cour d’appel de Dakar, le renvoi de son procès en appel, qui a repris lundi au palais de justice de Dakar.
La citation à comparaître servie à eux par le procureur général est l’un des arguments invoqués par ses conseils en faveur du renvoi du procès.
Selon eux, cette citation ne fait pas mention du jugement avant dire droit - c’est-à-dire les exceptions - rendu le 2 février, dont ils ont fait appel. "Cela signifie que le juge, de même que les parties, n’ont pas été invités à développer leurs arguments sur l’exception", a fait valoir Me Ciré Clédor Ly.
Il a déploré "une irrégularité" qui oblige le juge à renvoyer l’affaire aux fins de se conformer aux règles de procédures pénales, avant de pouvoir y statuer.
Le juge Demba Kandji a estimé que la cour d’appel a été "régulièrement saisie par l’acte d’appel, aussi bien sur le jugement du 2 février que sur le jugement définitif rendu le 30 mars".
Me François Sarr, l’un des conseils de Khalifa Sall, a demandé le renvoi du procès, en estimant qu’il permettra aux avocats de la défense de joindre au dossier la décision rendue sur cette affaire le 29 juin par la Cour de justice de la CEDEAO.
Sur ce point, le président de la cour d’appel a estimé qu’il ne saurait renvoyer le procès "au motif que l’arrêt rendu par cette auguste Cour de la CEDEAO n’est pas disponible".
"Pour le moment, je ne connais pas de dossier de la CEDEAO parce qu’il n’y en a pas dans mes documents. Etant donné que je suis tenu par les règles de procédure, je ne saurais m’en référer pour ne pas vicier les règles de procédure", a argué Demba Kandji.