VIDEODISCUTEZ AVEC LE CHEF DE L'ÉTAT !
Al Amine à Idy, Khalifa, Oumar Sarr…
Une unité de tous les membres de l'opposition derrière le chef de l'Etat Macky Sall pour l'intérêt supérieur du pays. C'est l'invite de Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine à l'endroit de Idrissa Seck, Abdoulaye Baldé, Khalifa Sall et Oumar Sarr, qui étaient venus lui rendre visite, hier, en prélude au Gamou de Tivaouane qui sera célébré ce dimanche.
Et, pour cette unité, le format de l'audience s'y prêtait. Le porte-parole du khalife général des tidianes a, en effet, regroupé toutes ces figures de l'opposition dans le même canapé. "Votre télescopage ici, à Tivaouane, n'est pas un hasard. C'est Dieu qui l'a décidé ainsi. Abdoulaye Baldé est un fils de la maison, Khalifa Sall est venu faire ses hommages à son homonyme Serigne Ababacar Sy, Idrissa Seck a fait ses premiers pas sous la coupe de Serigne Cheikh et de moi-même. Il nous a toujours considérés comme ses parents. Quant à Oumar Sarr, c'est un ami et un parent. Nous vous demandons donc de vous retrouver et de discuter avec le chef de l'Etat", leur a conseillé Al Amine.
Ce dernier ajoute d'ailleurs que lui et Serigne Mbaye Sy Mansour ont déjà rencontré le Président Macky Sall pour avoir des explications sur le débat autour du pétrole et du gaz qui secoue le pays. "Il nous a expliqué objectivement cette polémique autour des ressources gazières et pétrolières. Il nous a dit qu'il veut que tous les Sénégalais en profitent. Nous lui avons également demandé ce qu'il attend de l'opposition. Il nous a dit qu'il est prêt à collaborer avec tout le monde sans exception et qu'il est dans cette dynamique. Il ne veut point d'intermédiaire et va tous les convoquer", rapporte-t-il.
Le marabout a également indiqué avoir échangé avec le Président Sall du problème foncier mais aussi du dossier Karim Wade. "Je ne vais pas dévoiler le contenu de nos échanges ici. En tout cas, nous vous demandons de travailler ensemble pour la paix et la concorde nationales. Parce que le Prophète (Psl) nous a recommandé d'éviter les tensions sociales", rappelle-t-il.