L’APR TRESSE DES LAURIERS A MACKY
BILAN DES CINQ ANS DU CHEF DE L’ETAT
Le bilan des 5 ans de magistère du président Macky Sall serait «largement positif», car marqué par des réformes majeures, des performances économiques inédites, sans oublier des politiques sociales efficaces. C’est le sentiment du ministre porte-parole du gouvernement et de l’Alliance pour la République, Seydou Guèye, ainsi que celui de la Coordonnatrice nationale de le Convergence des jeunesses républicaines (Cojer), Thérèse Diouf Faye, qui s‘exprimaient, ce samedi 25 mars, en marge de la rencontre initiée par la Cojer.
L’Alliance pour la République (Apr) ne s’est pas fait prier, comme on pouvait s’y attendre, pour dresser un bilan reluisant des 5 ans de magistère du président de la République, Macky Sall, non moins patron de l’Apr. La rencontre initiée par la Cojer, le samedi 25 mars, a servi de cadre pour les responsables de ladite formation politique au pouvoir, pour se féliciter des réalisations de leur mentor de président. De l’avis du ministre porte-parole du gouvernement et de l’Apr, Seydou Guèye, «le bilan du président est largement positif».
Pour lui, les 5 années de gestion de Macky Sall sont marqués par des performances économiques «très solides», et une «grande efficacité sociale des politiques publiques». Estimant que, lors de la prise de pouvoir par l’actuel chef d’Etat, le Sénégal était «au bord de la faillite», M. Guèye trouve que Macky Sall a fait preuve de courage pour engager le pays dans la voie de l’émergence. Chiffres à l’appui, notamment le taux de croissance, celui de la couverture maladie, tout comme celui du système de solidarité, sans oublier le Pudc, etc, Seydou Gueye déclare que «le pays est en train de bouger dans le bon sens».
Quid des attaques de l’opposition, faisant état d’un recul démocratique au Sénégal ? Le porte-parole de l’Apr pense que la maturité démocratique est effective au Sénégal. Pour lui, leurs adversaires de l’opposition ne sont pas «préoccupés des populations». Soutenant avoir compris le camp adverse, il a affirmé, l’air de les railler, que «quand vous êtes dans un état de faiblesse propositionnelle, d’inconsistance organisationnelle, vous avez de quoi vous préoccuper de vous-même». Il a tout de même reconnu que tout n’est pas rose dans le pays. Il pense que le gouvernement actuel doit être beaucoup plus présent sur le «terrain de l’emploi des jeunes», même si «en 5 ans, il y a eu plus de 236.000 emplois viables crées». Il a, par ailleurs, fait savoir que des efforts sont en train d’être faits au titre de l’employabilité des jeunes.
Dans la même logique, Seydou Guèye a fait savoir qu’il y a des efforts à faire «au niveau de notre mode de présence en politique». Pour lui, il est aussi important que les politiques mettent au cœur de leur présence en politique le dialogue et non l’invective. Il a, en outre, réfuté les propos selon lesquels des opposants sont traqués par l’actuel régime. Pour lui, «ce sont des acteurs politiques qui ont des responsabilités, qui sont appelés par la justice pour rendre compte ou qui le sont dans le cadre de procédure à partir d’actes qu’ils ont commis».
Thérèse Faye inclut la jeunesse dans le bilan de Macky
Même son de cloche du coté des jeunesses républicaines, notamment de sa coordonnatrice nationale, Thérèse Diouf Faye, qui n’est pas allée du dos de la cuillère pour soutenir que «la jeunesse du Sénégal se retrouve dans le bilan du président Macky Sall». A son avis, tous les secteurs d’activités ont connu une nette évolution depuis 2012. Pour étayer son propos, elle a cité, entre autres la baisse de l’impôt sur le revenu, des prix de denrées de première nécessité, tout comme des infrastructures, voire de l’électrification et pistes rurales. Dans la foulée, elle a invité les jeunesses républicaines à s’unir davantage autour du président Macky Sall, à consolider les acquis et surtout à se mobiliser pour des victoires politiques futures. Estimant dès lors que la Cojer est déjà sur «l’arène politique», elle a fait savoir que la convergence s’engage pour un second mandat à Macky Sall.
CONSIDERE COMME UN COMPAGNON «GENANT» DE MACKY SALL : Mbaye Ndiaye recadre ses détracteurs
Le ministre d’Etat, Mbaye Ndiaye, ne se fait pas prier pour répondre à ceux qui le considèrent comme un «compagnon gênant» pour le président de la République, suite à certaines de ses sorties. En effet, en marge du meeting politique organisé par le député apériste des Parcelles assainies, Alioune Badara Diouf, ce samedi 25 mars dernier, le compagnon de la «première heure» du chef de l’Etat a laissé entendre que «si la gêne, c’est d’accepter ce qui n’est pas acceptable, non je ne suis pas un de ses compagnons». Se considérant comme un des défenseurs du chef de l’Etat, Mbaye Ndiaye indiquera qu’il ne laissera pas des «égarés retarder le travail que le président Macky Sall est en train de faire».
Qualifiant «d’imbéciles», ceux qui perdent leur temps à regarder le doigt au moment où on leur pointe la lune, il considère qu’ils ne verront jamais la réalité. Mbaye Ndiaye expliquera ainsi qu’en parlant du président Macky Sall, il fait référence à l’Institution présidentielle. Conformément à la Constitution, il soutient que le président a le devoir de veiller à ce que ce pays soit une Nation avec des conditions de reddition des comptes. Mieux, il trouve que le président de la République a le devoir de protéger les faibles. Pour ce faire, il a tenu à prévenir tous ceux-là qui se mettront sur le chemin de la transparence, de la gestion saine. «Ils me verront», a-t-il menacé. C’est la raison pour laquelle, estime-t-il, «que je suis parfois incompris». Il a toutefois appelé à l’unité dans l’Apr, mais aussi dans Bennoo, non sans indiquer qu’il pardonne à tous ceux qui l’attaquent.
LEGISLATIVES DE 2017 : Alioune Badara Diouf «investi» candidat
Le député Alioune Badara Diouf est candidat à sa propre succession comme parlementaire à la prochaine législature. Pour cause, à l’occasion d’un meeting organisé aux Parcelles assainies par le responsable apériste, l’ensemble des intervenants ont plaidé pour sa reconduction au poste de député. Sur les raisons qui les ont poussés à demander sa présence sur la liste législative, ses souteneurs ont cité entre autres son combat pour la construction du stade municipal des Parcelles, ses investissements pour l’assainissement de la localité, sans oublier son rôle de représentant du peuple, ainsi que l’investissement de plus de 39 millions dans le capital humain aux Parcelles. A noter, par ailleurs, que des piques n’ont pas manqué à l’endroit du camp du ministre de l’Economie et des finances, Amadou Ba, non moins coordonnateur de l’Apr aux Parcelles assainies. La majorité des intervenants a laissé ainsi entendre que la «vraie» Apr est celle qui se trouve au niveau du terrain de basket de l’unité 19. Ils ont tout de même tendu une main à l’autre camp, absente de la manifestation, laquelle a enregistré la présence de beaucoup de militants.