LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN DE CE MARDI
REMBOURSEMENT DES FRAIS DE LA CONSTRUCTION DU PEAGE : Macky Sall pousse les sénégalais à payer la note
Le président de la République Macky Sall, a appelé hier, lundi 24 octobre, les usagers de la route à davantage emprunter l’autoroute à péage. Cela contribuera à alléger le poids de la dette étatique envers l’entreprise responsable de l’exploitation. Il présidait l’inauguration du tronçon Diamniadio- Aibd-Sindia, prolongement de l’autoroute à péage.
SORTIES D’IBRAHIMA SENE DU PIT ET DU MAITRE DE CONFERENCE OUSMANE KHOUMA : Abdoul MBAYE et ses camarades contre-attaquent
L’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, ne compte pas se laisser marcher dessus par les alliés du chef de l’Etat, Macky Sall, tout comme certains observateurs de la sphère politique. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction hier, lundi 24 octobre, l’Act s’attaque à Ibrahima Sène, membre du Comité central du Parti pour l’indépendance et du travail (Pit), ainsi qu’au maître de conférence en Droit public, Ousmane Khouma, qui ont tous ramé à contre-courant de leur mentor concernant les deux lettres adressées à Macky Sall et à son gouvernement, sur les questions du pétrole et du gaz.
LES PAGES VERTES - MORT DES JARDINS D’ECOLE, MISERE DU MICRO-JARDINAGE, ABSENCE DE POLITIQUE D’ARBORICULTURE ET D’AGRICULTURE URBAINE… : A quand le cap durable dans les villes ?
Paradoxe d’un monde qui change, la ville, l’école et le micro-jardinage. Pratiqué jusqu’à la fin des années 1970, les jardins d’école ont progressivement disparu des espaces scolaires au moment où jamais l’on a tant parlé de légumes bio, de potagers, d’espaces verts et de fleurs simplement. Un monde bluffant qui semble ne marcher que sur la tête, voilà qui caractérise la vie dans l’univers des quartiers sénégalais et des villes. Dans ce pays où l’urbanisme entame son deuxième siècle d’existence, dans toutes les villes, rares sont les espaces qui ont été laissés au micro-jardinage et aux activités extrascolaires. A Kaolack, Mbour, Dakar, Saint-Louis et même Ziguinchor ou Tambacounda, s’il en reste, ils sont des un état désastreux. Morne, la cité sénégalaise, malgré le mot savant du président Macky Sall, à savoir, l’émergence, est sans reflet. Ne serait-ce que pour reverdir et amorcer un cap vert et durable, le mot devait prendre du sens à travers cet effort. Or, à l’intérieur de ces fournaises, l’école est ce qui reste de son jardin, ressemblent à un vaste champ de ruines. Et pour y remédier, les pouvoirs publics, les urbanistes comme les architectes ont pour mission, de ramener la vie au cœur de la cité. Cela ne se fera sans l’école et le jardin qui sont devenus des oasis à réinventer. Dans ce nouveau dossier que les Pages vertes de Sud Quotidien vous proposent en cette fin du mois d’octobre, trois semaines seulement après l’ouverture officielle des classes, l’objectif est de pousser vers une nouvelle alchimie, à travers le prisme de l’école et la ville pour reverdir les aires d’épanouissement de l’enfant .