LES BREVES DE SUD QUOTIDIEN DE CE VENDREDI
VERDICT DANS L’AFFAIRE DU MEURTRE DE NDIAGA DIOUF – CONDAMNE A DEUX ANS DE PRISON DONT 6 MOIS FERME MAIS LIBRE DE TOUT MOUVEMENT : Barth perd et gagne
Le maire socialiste de Mermoz Sacré Coeur est reconnu coupable du meurtre de Ndiaga Diouf, tué le 22 décembre 2011. Le Tribunal correctionnel de Dakar a condamné Barthélémy Dias et ses complices à une peine d’emprisonnement de 2 ans dont 6 mois ferme, assortie d’une amende solidaire de 25 millions à verser à la famille de la victime. Ils sont reconnus fautifs des chefs d’inculpation de délit de coups mortels, de coups et blessures volontaires et de détention illégale d’arme sans autorisation administrative. Pour avoir déjà purgé la peine, “Dias fils“ ne retourne cependant pas en prison.
AUDITDE LA MUNICIPALITE DE DAKAR, CRISTALLISATION DE L’IGE AUTOUR DES FONDS DEROGATAIRES, CONVOCATION A LA DIC : Khalifa Sall accuse le pouvoir de tentative de liquidation
Après une réunion à huis clos du Bureau et Conseil municipal de Dakar tenue hier, jeudi 16 février, le maire socialiste de la capitale sénégalaise Khalifa Sall a fait face à la presse pour décrier la chasse aux sorcières qu’on est en train de faire subir à ses proches, via la Dic (Division des investigations criminelles), et le plan mijoté par l’État pour le rendre inéligible. Et cela, par le biais d’un audit de la municipalité par l’IGE (Inspection générale d’Etat) ciblant les fonds dérogatoires qui existent depuis Senghor et dont la gestion relève du… pouvoir discrétionnaire du maire
LIBRE PROPOS - PAR ABDOULAYE THIAM : Une justice qui fait peur
«Dès qu'on possède la force, on cesse d'invoquer la justice», Gustave Le Bon (médecin, anthropologue, psychologue et sociologue français)
Revoilà l’affaire Barthelémy Dias ! Elle refait surface cinq ans après les faits. Pendant tout ce temps, la famille de Ndiaga Diouf peine à faire son deuil, parce qu’il y a eu meurtre, mais point de coupable. La raison est toute simple. Ce n’est certainement pas parce que le Sénégal n’a pas de magistrats pétris de talent, bien formés, intègres et prêts à accomplir leur mission en leur âme et conscience. Loin de là ! C’est plutôt parce qu’encore une fois, comme c’est le cas dans toutes les affaires impliquant des hommes politiques, et qui finissent par donner du tournis à nos juges, à jeter du discrédit dans leur travail. Entre pressions et menaces, ils peinent à accomplir correctement leur travail.
AMADOU DIAW, PDG ISM SUR L’ADÉQUATION ENTRE FORMATION ET EMPLOI : « Un tiers des métiers disparaitrons dans 20 ans »
La question de l’adéquation formation et emploi, est devenue un cheval de bataille des autorités académiques et des responsables d’établissements supérieurs privés. Ils cherchent la bonne formule pour résoudre cette équation. Que faire face à ce contexte en perpétuelle mutation ? Le Président Directeur général (PDG) du groupe l’Institut supérieur de Management (ISM) qui a fêté ses 25 ans d’existence, ne cherche pas loin. Amadou Diaw parle d’un non-sens, précisant que «Près du tiers des métiers d’aujourd’hui disparaîtront dans les 20 prochaines années » . Dans cet entretien à bâtons rompus, Amadou Diaw argumente sa position sur cette problématique, non sans revenir sur les perturbations de l’école publique
PROJET DE L’ECOLE NATIONALE DES ARTS ET ... : Espoirs, attentes et Exigences
Le projet de l’Ecole nationale des arts et des métiers de la culture va surtout développer la création artistique. Ce, grâce aux nouvelles filières que celle-ci va intégrer. Le panel sur « La Pertinence du projet de l’Ecole Nationale des Arts et Métiers de la Culture pour le développement des industries culturelles » qui a réuni hier, jeudi 16 février, des hommes de culture à la galerie nationale, a permis de réfléchir sur l’approche que devrait avoir la future école.