LES OFF DU POP DE CE JEUDI
Le lutteur Rambo…
Le lutteur Rambo a été placé sous mandat de dépôt, hier, à la prison de Rebeuss, et sera jugé en flagrant délit, demain vendredi. Apparemment, il a été victime de son statut. En effet, alors que des policiers procédaient à un contrôle de routine, mardi, dans l’après-midi dans la banlieue, plus précisément au quartier Darou Salam 2 de Guédiawaye, ils ont été confrontés à beaucoup de résistance. Les policiers qui étaient à la recherche de jeunes du quartier soupçonnés de fumer du «yamba» (chanvre indien) ont voulu, après avoir cueilli ces derniers, continuer à faire la ronde dans ce quartier qui fait face aux Hlm Guédiawaye. C’est là qu’ils sont tombés sur des jeunes en train de se connecter avec leurs téléphones portables. Les forces de l’ordre les ayant interpellés ont voulu menotter un des jeunes. Mais ce dernier a refusé catégoriquement de se laisser faire. Il a dit être prêt à suivre les policiers et à monter dans leur véhicule, mais pas question d’être menotté, car il n’avait commis aucun délit.
…En prison
Ce que les flics n’ont pas voulu entendre de cette oreille. Et face à la détermination du jeune homme, ils ont usé de la violence. Ce qui a fait dégénérer les choses. Car les jeunes se sont rebellés et il s’en est suivi une bagarre avec les forces de l’ordre. Il se trouve que le jeune à l’origine des faits est l’ami du lutteur Rambo. Aussi, celui-là a été mis au courant par l’intermédiaire de ses frères, alors qu’il était tranquillement dans sa chambre en train de dormir. Réveillé et informé que son pote était en train d’en découdre avec les policiers, Rambo s’est pointé et a tenu tête aux policiers. Une altercation au bout de laquelle, il a été arrêté en même temps que d’autres jeunes qui avaient pris part à la bagarre. Mais surprise, hier, tous les jeunes du quartier interpellés ont été libérés, à l’exception de Rambo et son ami. Déférés au parquet par les policiers de Guédiawaye, ils ont donc été placés sous mandat de dépôt et feront face au juge des flagrants délits demain. Affaire suivre...
Porteurs de…
L'Association «Les Porteurs de pancartes», présidée par Me Mbaye-Jacques Diop, prépare activement la session 2016, de la commémoration de la journée historique du 26 août 1958. Dans le cadre de la poursuite de son travail de «mémoire et de vulgarisation des idéaux qui ont été à la base de 'l’émancipation des peuples noirs colonisés’», ladite entité va délivrer, cette année, «le Diplôme de compagnon des ‘Porteurs de pancartes’ et ‘Sentinelle des libertés démocratiques’». «Cette distinction, c'est en souvenir de l’accueil mouvementé que la jeunesse (sunugaalienne) avait réservé au Général De Gaulle, chef du gouvernement français, le 26 août 1958, sur la place Protêt devenue depuis Place de l’Indépendance. Mais aussi en souvenir du fameux comité de défense des libertés démocratiques, regroupant tous les patriotes, en juillet 1958, présidé par le docteur Abdoulaye Ly, alors secrétaire général adjoint de l’Ups, section (Sungaalienne) du Parti du regroupement africain (Pra)», informe le communiqué qui a sanctionné la rencontre.
…Pancartes
L’Association nationale des «Porteurs de pancartes» rappelle que la Place de l’Indépendance (anciennement appelée Place Protêt) fait partie des symboles les plus importants de la Nation (sunugaalienne). Me Mbaye-Jacques Diop et compagnie soulignent que c'est sur cette «place historique», que s’est joué le destin du pays. Cette année 2016, coïncidant avec le 58e anniversaire de la fameuse rencontre du 26 août 1958, les «Porteurs de pancartes» vont honorer neuf hommes et femmes et une organisation, dont les parcours et les comportements coïncident avec les idéaux défendus en 1958. Il s’agit d'Aïda Mbodj, de Penda Mbow, d’Hélène Tine, de Me Aïssata Tall Sall, d'Aminata Touré, de Cheikh Tidiane Gadio, de Seydi Gassama, de Mamoudou Ibra Kane, de Mody Niang et du Mouvement «Y en a marre». Chacun de ces récipiendaires, par la parole, par l’écrit ou par l’action, a apporté sa contribution, «pour la prévalence et la consolidation de la démocratie, l’instauration de la bonne gouvernance, l’affermissement de l’Etat de droit...».
Diaspora
La diaspora au cœur des débats en Conseil des ministres. SMS a, en effet, rappelé à ses ministres «l’attention particulière qu’il accorde à la forte implication des (Sunugaaliens) de l’extérieur dans la mise en œuvre du Pse». Parlant de «la consolidation du rôle et la place centrale de la diaspora dans le (Sunugaal) émergent», SMS a indiqué à son gouvernement «l’impératif de dérouler un programme spécial de mobilisation de toutes les compétences nationales, en formation ou en activité à l’étranger, en vue de renforcer et de valoriser le capital humain national». Il souhaite ainsi que soient déployés «des projets novateurs visant l’optimisation de l’impact socio-économique des transferts financiers des (Sunugaaliens) de l’extérieur». SMS veut aussi «l’évaluation des dispositifs du Fonds d’appui à l’investissement des (Sunugaaliens) de l’extérieur (Faise)».
Félicitations
Le chef de l’Etat a félicité, hier, en Conseil des ministres, le ministre l’Education nationale qui a effectué une descente le week-end dernier dans la bande frontalière avec la Gambie pour s’enquérir de la situation des populations qui, paradoxalement croient qu'ils vivent en Gambie. SMS a ainsi adressé ses félicitations à Serigne Mbaye Thiam, non sans inviter le gouvernement à veiller à la présence des services de l’Etat et à la mise en place d’infrastructures sociales de base sur l’étendue du territoire national. Et cela, en particulier dans les localités frontalières, en vue, dit-il, de «satisfaire les besoins légitimes des populations».
Frontière
La tournée du ministre de l'Education dans une partie de la Casamance où des Sunugaaliens croient bien qu'ils vivent en Gambie a préoccupé SMS qui, après avoir adressé ses félicitations à Serigne Mbaye Thiam, a invité le gouvernement à «veiller à la présence des services de l’Etat et à la mise en place d’infrastructures sociales de base sur l’étendue du territoire national, en particulier dans les localités frontalières, en vue de satisfaire les besoins légitimes des populations».
Hommage
Restons au Conseil des ministres pour dire que SMS a rendu, au nom de la nation, hommage au Pr Cheikh Anta Diop à l'occasion de la commémoration du 30e anniversaire de sa disparition. Pour SMS, c'était «un savant d’exception qui a fortement contribué au rayonnement scientifique, politique et culturel du (Sunugaal), de l’Afrique et du monde noir». C'est pourquoi il a demandé au gouvernement, en particulier aux ministres chargés des Infrastructures, de l’Enseignement supérieur, de l’Education et de la Culture, de «promouvoir auprès des jeunes et des étudiants notamment, les œuvres, enseignements et recherches de cet illustre fils du (Sunugaal) et d’engager, dans les meilleurs délais, la réalisation d’un projet de valorisation du village de Thieytou qui devra intégrer l’édification d’un centre de documentation et d’exposition sur sa vie et son legs».
Fal ak folli
Pour finir, scrutons les mesures individuelles pour signaler que de gros pontes ont été casés. D'abord, Anna Sémou Faye, Inspecteur général de police est nommée Ambassadeur du Sunugaal en Guinée en remplacement d'un autre ex-Dg de la police, Léopold Diouf. Il y a aussi l'ancien directeur de l'Administration pénitentiaire, Cheikh Amadou Tidiane Diallo qui devient le nouveau Secrétaire général du ministère de la Justice, en remplacement d'El Hadji Mansour Tall, admis à la retraite. Le Colonel Antoine Wardini est, pour sa part, nommé directeur du Service civique national en remplacement du Colonel Baba Diakhaté, remis à la disposition de l’Etat-major des Armées. Mme Magatte Lo Bodian, médiateur pédagogique, titulaire d’un Master en Sciences politiques, est nommée Dage du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en remplacement de Waly Faye. Quant à Idrissa Sène, juriste, il est le nouveau Consul du Sunugaal à Naples en Italie, nouvelle création.
Apr Médina
Fini les tiraillements entre Sidy Samb et Mamadou Ba. Les deux responsables de l’Alliance pour la république (Apr) ont décidé de fumer le calumet de la paix. Sidy Sam et Mamadou Ba ont matérialisé, hier, leur réconciliation lors d'une réunion au siège de M. Sam à la rue 11 X 12 de la Médina. Dans une déclaration rendue publique, les deux apéristes informent qu’ils se sont donné main dans la main pour un seul et unique objectif “la reconquête des prairies marron perdues dans la Médina”.
Faleme
Jacobs engineering S.A (JESA), joint-venture entre le Groupe OCP et Jacobs Engineering l’un des plus grands prestataires de services d’ingénierie et de construction au monde, vient de décrocher le contrat de maîtrise d’ouvrage délégué de projet initié par I-Africa Ventures. Il remporte ainsi le projet des grandes tours résidentielles de Ndakaaru. Ce grand projet d’habitat en plein cœur de Ndakaaru, le «Faubourg Lébou Emergent» (Faleme) consiste en la réalisation de 6 tours panoramiques d’une vingtaine d’étages pour environ 900 appartements et d’un centre commercial construit sur quatre niveaux et s’étendant sur 25.000 m2, des espaces de détentes & loisirs et des espaces verts. Le projet, qui sera réalisé sur un terrain de 5,4 ha va nécessiter un investissement de 210 millions de dollars. Avec cet important projet, Jesa conforte sa vision et son ambition de devenir un acteur de référence sur le continent africain.
Bibo et…
Amnesty international Sunugaal, la Ligue Sunugaalienne des droits humains (Lsdh), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) et la Société internationale des droits de l’homme (Sidh-Sunugaal), volent encore au secours de Bibo Bourgi. Rappelez-vous, lors du procès Rimka, lorsque la Crei lui avait refusé l’autorisation de sortir du territoire pour aller se soigner en France, ces organisations de défense des droits de l’homme avaient porté le combat pour qu’il obtienne gain de cause. Et l’Etat avait fini par se plier. Bibo Bourgi était parti se soigner à Paris et était revenu se faire juger avant d'être condamné. Eh bien, hier, ces organisations ont remis ça. Elles se sont fendu d’un communiqué pour appeler «l’Etat du (Sunugaal) à accorder une autorisation de sortie du territoire national à Ibrahim Aboukhalil dit Bibo Bourgi qui doit se rendre en France pour recevoir des soins médicaux».
…Sa santé
Selon les droits-de-l’hommistes, "la demande des avocats de Bibo Bourgi, adressée au ministre de la Justice, accompagnée d’un dossier médical complet, est restée sans suite". "Nos organisations rappellent que le droit à la vie, ainsi que le droit de recevoir des soins médicaux nécessaires au maintien d’un bon état de santé physique et mentale sont des droits humains fondamentaux que l’Etat du (Sunugaal) est tenu de garantir à toute personne sous sa juridiction aux termes du droit international et de la Constitution", renseigne le communiqué. Ils ne manquent pas de souligner que "Bibo Bourgi n’a pas essayé de se soustraire à la justice (sunugaalienne), lors d’une autorisation de sortie du territoire national accordée en 2014 par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei)". Aussi, estiment-ils : "le refus de lui accorder une nouvelle autorisation de sortie du territoire national nous semble donc totalement injustifié et l’Etat du (Sunugaal) sera tenu responsable des conséquences éventuelles d’un tel refus".