LES OFF DU POP DE CE MERCREDI
Terroriste ?
Hier, on vous parlait du gars qui avait été cueilli à Gueule Tapée à la sortie de la mosquée après la prière du crépuscule. C'est les agents de la Dic qui l'avaient pris dans le cadre de la prévention du terrorisme. Nos confrères de "dakarposte" révèlent en fait qu'il s'appelle Moustapha Diatta. Ils ajoutent que suite à son interpellation, une perquisition chez lui a permis de mettre la main sur deux ordinateurs (portable et de bureau) et son téléphone portable.
Accrochage
Un militaire a été blessé, hier, en Casamance, dans des échanges de tirs entre des soldats de l’armée et une bande armée supposée appartenir au Mfdc. La bande armée était en train d’opérer en vue de braquer un véhicule 4X4 transportant 4 personnes sur l’axe Mpalago-Diacounda, dans le Bignona, vers les coups de 14 heures. Le convoi de l’armée était de passage lorsqu’il est tombé sur les faits. Les militaires sont alors intervenus et il y a eu un échange de tirs entre soldats et assaillants, rapporte la Rfm qui précise que le Diambar blessé, dont les jours ne sont pas en danger, a été placé en observation au centre de santé de Bignona où il avait été évacué.
Grève du Saes
Le Pr Ibrahima Thioub, recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Ndakaaru (Ucad) a brisé le silence, hier, depuis Mbour, pour se prononcer sur le mouvement de grève de 48 heures qu’observe le Syndicat unique de l’enseignent supérieur (Saes) pour faire respecter les engagements du gouvernement. Selon le Pr Thioub, "c’est dans la discussion, en prenant en compte les moyens de notre pays, les ressources dont nous disposons au niveau des universités, dans les ministères, au niveau de l’Etat, qu’on pourra mettre un chronogramme sur les demandes et les accords auxquels sont parvenus les différents acteurs qui sont concernés par l’école et l’université".
Grève du Saes (Bis)
Pour le Pr Thioub, "chaque acteur a sa partition à jouer. Nous devons prendre la mesure des actions que nous menons et puisqu’il faut le dire, l’université fait face à des difficultés liées effectivité des enseignements sur une année universitaire qui doit se dérouler normalement". Le recteur de l’Ucad demande donc plus que jamais "de dialogue, de discuter, de discuter encore pour arriver à des consensus, les mettre en œuvre autant que faire se peut, en tenant compte de nos moyens de pays en développement. Mais surtout de penser aux intérêts des apprenants et je pense que tous les acteurs doivent mesurer leur responsabilité à la dimension de ce problème".
Vente de cartes
Le processus de vente des cartes des membres du Grand parti (Gp) a démarré dans le Djoloff. Selon le Dr Bérouba Guissé, coordonnateur des cadres du parti de Malick Gakou et responsable local du Gp, "c’est plus de 2500 cartes de membres qui sont placées entre Dahra, Linguère et les 19 petites communes". Avec l’arrivée de Babacar Gaye, président de l'Orcav de Louga, qui a claqué la porte de l’Afp dont il était le départemental, pour rejoindre Gakou dès la création de sa formation politique, le Grand parti élargit donc de plus en plus ses bases à Linguère. Des cellules ont été installées dans plusieurs localités du Djoloff par Mamadou Cobar qui coordonne les activités du parti dans la commune de Linguère, en l’absence du Dr Bérouba Guissé et Babacar Gaye. Un travail de massification est effectué à travers une quinzaine de groupements féminins.
Vente de cartes (Bis)
Le Grand parti se donne comme ambition d’être la première force politique du Djoloff. D’ailleurs, selon le Dr Guissé, les responsables apéristes ne dorment plus que d’un seul œil, depuis le passage à Linguère du superviseur du Gp dans la région de Louga. Pape Gningue vient, en effet,d’effectuer une tournée d’évaluation de la vente des cartes, en attendant l’arrivée du président du parti, Malick Gakou, dans le cadre de sa tournée nationale. L’objectif du Gp est de placer plus de 10 000 cartes à Linguère au terme de la période du 1er trimestre 2016. Le Dr Guissé a aussi rappelé que le Gp est né des contradictions internes entre Moustapha Niasse et Malick Gakou, au lendemain du meeting présidé par l’ex n°2 de l’Afp à Dahra, le 21 février 2014, pour soutenir la candidature du Dr. Bérouba Guissé à la mairie de la ville. C’est pourquoi, d’après lui, à Dahra, le Gp est devenu une affaire personnelle pour les responsables comme Daouda Mar Mbaye dit Landing et Dame Ndao.
Oncav
C’est cet après-midi que l’Organisme national de coordination des activités de vacances (Oncav), en collaboration avec les ressortissants et habitants de la région de Matam, procède à la cérémonie de lancement de la 1ère édition des Rencontres citoyennes et de développement (Rdc) de Matam. Ce sera à partir de 18 heures aux "Résidences Les Mamounes" sur la Vdn. Ce sera en présence du ministre des Sports, Matar Ba. Les Rcd sont un événement sportif, culturel, économique et citoyen qui aura lieu du 6 au 11 avril 2016 à Matam. Les initiateurs veulent, le temps de ces rencontres, faire de la onzième région de Sunugaal, la capitale du sport, de la culture, de la citoyenneté et du développement. Le Comité de pilotage est composé de membres de l’Oncav et de personnes issues de toutes les communes de la région de Matam.
Idy à Porokhane
Le patron de “Rewmi” est depuis, hier, a Porokhane pour célébrer le magal de la mère du fondateur du mouridisme. Selon nos capteurs, Ngorsi, accompagné d'une forte délégation est arrivé à Porokhane pour la commémoration du magal de Sokhna Diarra Bousso. Le Président du Conseil départemental de Thiès a été tour à tour accueilli par Serigne Moussa Nawell, Serigne Mountakha ibn Serigne Bassirou Mbacké et chez Sokhna Baali avant de se rendre au mausolée de Sokhna Diarra Bousso où il s'est longuement recueilli. A en croire nos capteurs, à l'aller comme au retour, le cortège de Ndamal Kadior a été plusieurs fois arrêté par des foules en liesse et des récriminations et attentes ont fusé de partout.
Gaaruwaale & xuloo
Parlons du procès de Hissein Habré pour dire que les avocats savent faire du "xuloo" (dispute) et "gaaruwaale" (se lancer des piques) mieux que quiconque. En effet, Me Bourdon qui faisait, hier, sa plaidoirie n’a pas hésité a lancé des piques aux avocats de Habré commis d'office par les Chambres africaines extraodinaires. Il a d’abord fait du "gaaruwaale" à François Serres. Sans le nommer, il l’assimile a un "avocat sans robe", "pie qui jacasse". Aux camarades de Me Sène, il dira : "Vous n'êtes pas obligés de plaider que Habré est un bienfaiteur de l'Humanité". Sans hésiter, Me Abdou Gningue s’est levé de son siège et d’une vive voix a tonné : "Me Bourdon, cessez de bourdonner à nos oreilles !". Et Me Bourdon de rendre l’ascenceur : "Eh bien maître, le bourdon n'a pas fini". Il a fallu l’intervention du Président Kam pour que les choses bourdonnent moins.
Statu quo
Ceux qui s’attendaient, hier, à ce que l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités locales lève son mot d’ordre de grève de 96 heures, après sa rencontre avec les ministres de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Abdoulaye Diouf Sarr, et de la Fonction publique, Mansour Sy, ont dû déchanter. En effet, c’est toujours le statu quo. Sidya Ndiaye et ses camarades ont décidé de poursuivre leur mouvement, en attendant de rendre compte à la base, vendredi. Il faut dire «nak» que le gouvernement, via les deux ministres précités, a formulé des propositions à l’endroit de ladite Intersyndicale qui a pris bonne note. D’après nos capteurs, lors de la rencontre, Sidya Ndiaye a asséné ses vérités au gouvernement. Il a notamment dénoncé le fait que les autorités n’aient pas respecté les engagements auxquelles elles avaient souscrits.
Les mises au point…
Regroupés au sein du Collectif des Industriels indépendants de la transformation des oléagineux, Copeol Sunugaal, Complexe agro-industriel de Touba (Cait) et West African oil (Wao), se sont interrogés sur "les sorties dans la presse du ministre de l’Agriculture, ainsi qu’un certain nombre d’organisations dont nous ignorons la représentativité, mais qui ont repris point pour point l’argumentaire du ministre et ont gravement mis en cause l’attitude des huiliers au cours de la présente campagne arachidière". Aussi, ont-ils tenu à "rétablir un certain nombre de vérités". Selon eux, le ministre de l’Agriculture affirme que la collecte dérisoire des huiliers est liée à leur refus de pratiquer un prix équitable et à leur absence d’implication dans l’amont agricole.
…Des industriels…
Or, disent-ils, "dès le mois de janvier, on avait proposé une hausse conséquente des prix de l’arachide carreau usine par rapport au prix plancher fixé par l’Interprofession avec un résultat médiocre quant aux volumes de collecte. L’inflation sur le prix de la graine que tous les opérateurs de la filière ont pu constater n’est pas liée à l’attitude des industriels, mais à une insuffisance de l’offre de graines d’arachide". Ils ajoutent que tous les huiliers ont à différents degrés tenté de s’impliquer dans l’amont agricole en contractualisant avec les organisations paysannes, les coopératives ou avec les producteurs. Ces efforts ont été contrariés par des décisions administratives qui échappent au contrôle des industriels. C’est ainsi, à titre d’exemple, que la société Copeol Sunugaal a dû supprimer à la dernière minute un programme de contractualisation paysanne sur 5 000 ha dans la région de Tambacounda après le retrait inexpliqué de son quota semencier.
…Sur la campagne
Rappelant que le ministère de l’Agriculture a annoncé, dès le mois de novembre, une récolte record de 1 125 000 tonnes d’arachide, ils notent que ce département a manqué de leur communiquer, comme c’est de coutume, les statistiques d’emblavement et de rendement permettant d’étayer ces chiffres. "Sur la base de ces prévisions du ministère de l’Agriculture, nombre d’opérateurs huiliers comme exportateurs ont contracté à l’exportation, pour se retrouver aujourd’hui en défaut sur leurs contrats faute d’approvisionnement en graines d’arachide", se désolent-ils. Ils soutiennent que les dernières statistiques du Cnia montrent qu’au 31 janvier 2016, le volume cumulé de la collecte des huiliers (29 523T) et des exportateurs (75 269T principalement sur la Chine et le Vietnam) est de 104 792 tonnes, malgré un démarrage précoce de la campagne et l’absence de problème de financement.
…Des oléagineux…
En dehors de la Suneor qui avait un objectif de collecte de 300 000 tonnes, les huiliers indépendants ont la capacité d’acquérir 250 000 tonnes de graines, soit dix fois plus que ce qu’ils ont effectivement collecté au 31 janvier 2016, note le document. "La politique récente d’ouverture débridée et sans contrôle de l’exportation de la graine a condamné l’industrie locale et il est probable que la présente campagne en sonne le glas. Cependant, les industriels indépendants qui sont les victimes de cette politique n’acceptent pas d’être les ‘boucs émissaires’ des difficultés de la filière", renseigne le communiqué qui informe que leurs propres intérêts sont "désormais totalement compromis". Ils réclament au ministre de l’Agriculture des mesures d’urgence de sauvegarde indispensables pour préserver l’avenir de la filière.
Ppp et la Patte d'Oie
Décidemment, le ministre du Renouveau Urbain et du Cadre de Vie, Diène Farba Sarr semble avoir ouvert des fronts un peu partout avec les maires de la ville de Ndakaaru. En effet, après l’affaire de la Place de l’Indépendance, voilà que les autorités municipales de la Patte d’Oie l’invitent à venir expliquer clairement aux populations locales ce qu’il est en train de faire au rond-point de la Patte d’Oie. "Nous n’avons pas fait de délibération, il n’y a pas eu d’échange sur ça. Aujourd’hui, nous les invitons à venir faire le partage de ce qu’ils sont en train de faire au rond-point de la Patte d’Oie parce que jusqu’à présent, nous n’avons pas de plan d’aménagement pour voir", indique Banda Diop, maire de la Patte d’Oie. "On n’a pas été consulté par rapport à ça. C’est dans notre sphère communale, mais, nous n’avons pas voulu polémiquer. Nous pensons que la collectivité locale, c’est toujours l’Etat, mais nous pensons que des corrections vont être apportées et que le partage sera fait", espère-t-il.