LES OFF DU POP DE CE VENDREDI
L'Etat a payé…
L'affaire Snedai est comme une épine dans le pied dont l'Etat veut se débarrasser. Après les explications du ministère des Finances, il y a quelques jours, c'est au tour du ministre porte-parole du gouvernement d'apporter d'autres clarifications et de précisions. Il souligne: "Toutes les obligations d’ordre légal et réglementaire sur la conclusion de ce contrat de partenariat ont été observées et remplies, à date, par le Gouvernement". D'abord, dit-il, le contrat de partenariat avec la société Snedai, concessionnaire de services publics pour la production de visas biométriques a reçu l'autorisation, le 8 janvier 2014, de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) par sa décision n°010/14/ARMP/CRD. Ensuite, souligne M. Guèye: "Le 'nguurnement' a soumis au vote de l’Assemblée nationale cette affectation de recettes, dans la loi de finances rectificative pour l’année 2014, (cf. Article 29 de la LFR 2014)". Seulement le 03 avril 2015, le "nguurnement" a décidé de suspendre le visa payant sur le territoire national à compter du 1er mai 2015.
…13 milliards à…
Ainsi avance-t-il: "La société Snedai avait fini, à cette date, de préfinancer et de mettre à la disposition de l’Etat du (Sunugaal) la totalité des équipements prévus par le contrat. Il liste les 338 véhicules et 156 motos pour un coût global de 7.889.350.000 FCfa qui concernent dans le détail : 147 véhicules et 156 motos pour les services de polices, 191 véhicules pour l’Administration territoriale et des matériels d’intervention militaire des forces spécialisées de police pour un coût global de 1.978.880.000 FCfa. En gros, dit le porte-parole du gouvernement, "à la date de la rupture du contrat par l’Etat, la société Snedai a ainsi préfinancé pour le compte de l’Etat du (Sunugaal), sur les recettes attendues par l’Etat de la mise en œuvre du système de visas biométriques, la somme de 9.878.056.572 FCfa. Les équipements ont été livrés. Ils sont utilisés actuellement par les forces de police et l’administration territoriale".
…Bictogo
Il ajoute: "A la date de la rupture du contrat par l'Etat, la société Snedai a remis à l’Etat du (Sunugaal), pour pleine propriété, l’ensemble des équipements informatiques (matériels et logiciels) acquis dans le cadre de la mise en œuvre du système de visas biométriques, après négociations, à leur valeur résiduelle, soit 582.829.073 FCfa (pour des investissements d’un coût initial de 1.316.309.316 FCfa)". Poursuivant, le porte-parole de l'Etat soutient: "Les opérations en suspens, notamment les salaires et rémunérations dus, les dettes fournisseurs, les engagements bancaires, les intérêts sur emprunts, ainsi que les moins-values de recettes pour la société ont été évalués par la Snedai au moment de la rupture du contrat et soumises au "nguurnement". Ces opérations avaient autorisé la société Snedai à réclamer à l'Etat, pour solde du contrat de partenariat, un montant global de 19.708.514.802 FCfa". Information de taille, Seydou Guèye renseigne que "l'Etat a finalement payé à la société Snedai, la somme de 13.000.000.000 FCfa".
Manœuvres
Ça manœuvre ferme du côté de l'opposition, dont la plupart des franges, ont déjà décliné l'invitation de SMS à un dialogue national, dont l'ouverture est prévue demain. Que mijotent les opposants au régime de "Kor" Marième Faye ? Toujours est-il que, selon nos capteurs, les leaders de l'opposition, excepté Ndamal Kajoor (représenté par son N°2 Déthié Fall) et Pape Diop (en tournée), se sont réunis, hier après-midi, chez Mamadou Diop "Decroix". Nos radars ont filmé sur les lieux Oumar Sarr du Parti "ex-dolécratique" sunugaalien (Pds) et Mamadou Lamine Diallo du Mouvement "Tekki", entre autres leaders de l'opposition sunugaalienne.
Dialogue national
La Conférence des leaders de la coalition "Macky2012", qui s'est réunie, hier, sous la présidence du coordonnateur national, Moustapha Fall "Che", s'est félicitée de l’appel au dialogue lancé par SMS. "Les leaders de la Coalition rappellent qu’ils n’ont pas attendu cet appel pour amorcer ce dialogue, comme en atteste le Forum tenu en décembre 2015 à Ziguinchor et qui avait réuni tous les acteurs politiques, économiques et autres de la société civile autour des idéaux de développement et de paix qui nous motivent tous. C’est d’ailleurs pour cette raison que la Coalition appelle solennellement tous les acteurs à répondre positivement à cet appel pour apporter leur touche à l’édification de notre chère République", lit-on dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre susmentionnée.
Khaf débouté
La Cour suprême de Sunugaal a rendu, hier, son verdict dans l’affaire de l’emprunt de la ville de Ndakaaru. Un emprunt obligataire que la ville avait lancé dans la sous-région pour financer ses projets, avec le soutien de l’Agence américaine pour le développement (Usaid) et de la Fondation Bill et Melinda Gates, mais que l’Etat de Sunugaal, à travers le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan a vite fait de bloquer. Suite à cette décision du gouvernement, le maire de Ndakaaru qui voyait la mesure comme une décision politique pour casser un potentiel adversaire à SMS, avait saisi la Cour suprême pour un recours en excès de pouvoir. Le maire et son Conseil municipal voulaient casser la décision des services d'Amadou Ba. Mais la haute juridiction qui s’est prononcée, ce jeudi, a estimé que le refus du ministère des Finances d’autoriser le lancement de cette opération portant sur un montant de 20 milliards de francs Cfa à lever sur le marché financier de l’Uemoa, était tout à fait légal, donc normal et justifié. Du côté de la ville de Ndakaaru, on promet d’apporter prochainement une réaction suite à cet arrêt de la Cour suprême.
Le Grand parti…
Dans la tradition républicaine du Sunugaal, le dialogue politique demeure la formule la plus adéquate afin de perpétuer et de consolider les valeurs cardinales de notre système démocratique. Ce constat est du Grand parti (Gp) qui, dans un communiqué, note: "Aucun patriote ne peut refuser le dialogue ou toute forme de concertation entre acteurs politiques au service des intérêts supérieurs de la Nation (sunugaalienne)". Toutefois, insiste-t-il, "le dialogue, pour être efficace et conforme à l’esprit de la construction du Sunugaal de demain, doit être la résultante d’une volonté politique manifeste. Cela, afin de discuter sans ambages de l’état de la Nation et de ses perspectives de prospérité dans la sécurité et en harmonie avec notre système de valeurs", souligne le parti de Malick Gakou.
…Absent de «la palabre»
Mais le Gp s’empresse de relever que pour ce conclave convoqué par SMS pour ce samedi 28, "il se trouve que les conditions ne sont pas réunies pour un dialogue franc et inclusivement tourné vers la satisfaction des besoins fondamentaux du peuple (sunugaalien) dans tous les domaines croisés de son rayonnement en Afrique et dans le monde". Ainsi, "même si doctrinairement nous sommes pour le dialogue, nous demeurons fondamentalement contre 'la Palabre qui s'annonce. Voilà pourquoi le Grand parti ne peut prendre part au dialogue convoqué ce samedi", annonce Gakou.
Pape Diop boude…
En tournée politique, dans la région Sud du pays, le président de la Convergence démocratique/Bok Gis-Gis s’est prononcé sur le dialogue national appelé par le chef de l’Etat. Pape Diop, qui dit n’avoir pas encore reçu son carton d’invitation, ne compte pas prendre part à ce dialogue national prévu samedi au Palais. «Nous n’avons pas encore reçu notre carton d’invitation. Mais, même si c’était le cas, nous n’allons pas prendre part à cet appel au dialogue qui n’a pas de sens. Nous sommes non partants», déclare, Pape Diop.
…Le dialogue de SMS
L’ancien président du Sénat, qui est en tournée politique, va même jusqu’à comparer cet appel au dialogue à celui de 1988 avec l’ancien président «Njol» Diouf. «Les 400 cartes d’invitation qu’on annonce rappellent la fameuse table-ronde convoquée par (Njol) Diouf en 1988, après l’impasse créée par l’élection présidentielle de cette même année. Le dialogue politique a perdu tout son sens. Parce que les grandes questions et enjeux politiques ont été évoqués sans dialogue», selon Pape Diop.
Fonds de dotation
Le conseil départemental de Mbacké s'est réuni, hier, dans la salle de délibération de la mairie pour dénoncer l'inégale répartition des fonds de dotation 2016. Selon le président Serigne Fallou Mbacké, le Conseil départemental n'a reçu que 132 millions de fonds de dotation et 62 millions de fonds de concours. A titre comparatif, il informe que Thiès qui compte le même nombre de conseillers départementaux a reçu 142 millions de fonds de dotation et 70 millions de fonds de concours tandis que Mbour a eu 149 millions de fonds de dotation et 75 millions de fonds de concours. Mais ce qui est plus grave, dit-il, c'est qu' il y a des communes qui font 40 à 60 conseillers qui ont reçu plus de 200 millions.
Fonds de dotation
Il cite Matam (240 millions), Kaffrine (200 millions) et Kolda (210 millions). Il ajoute même que leurs fonds de concours sont compris entre 60 et 70 millions. Fort de ce constat, Serigne Fallou Mbacké pense que c'est un partage purement politique. Ironisant, il se pose la question de savoir si ce n'était pas le bureau politique de l'Apr qui faisait le dispatching. Il interpelle ainsi le ministre Diouf Sarr et demande à tous les conseillers départementaux et même municipaux de se mobiliser pour réclamer ce qui leur revient de droit, parce que les fonds doivent être distribués en fonction de la taille de la population, mais également du nombre de conseillers.
Colère
Les petits fils de Serigne Touba sont très remontés contre le Sg du Saems-Cusems qui avait dit que le Khalife était mal informé, raison pour laquelle il leur demande de regagner les classes et que s'il leur avait accordé une audience, ils lui auraient expliqué. Selon Serigne Modou Mbacké, ces syndicalistes gagneraient à être plus disciplinés et se conformer aux réalités de ce pays. Il explique que le Khalife s'adresse aux enseignants et non à lui. Le mara demande ainsi que le syndicaliste retire ses propos et présente des excuses car "le Khalife est un régulateur social. Donc ce n'est pas aujourd'hui que le Khalife va se taire sur des questions qui intéressent la Nation". Il rappelle qu'il avait adopté la même attitude lors des élections de 2012 lorsque des chefs de partis politiques se rendaient à la Place de l'Obélisque pour manifester. SMS qui avait aussitôt suivi ses directives en a récolté les dividendes. Et selon lui, ce sera la même chose pour les syndicalistes qui prendront conscience de cet appel en se l'appliquant. Par contre, ceux qui en feront fi, en subiront sous peu les conséquences. Brrr!!!!
Mort de 3 Diambars…
Drame dans le rang des Diambars. Hier après-midi, trois Casques bleus du 16e contingent sunugaalien déployé en Côte d’Ivoire au sein d’une mission de l’organisation des Nations-unies ont trouvé la mort dans un accident. Alors que, six autres sont blessés, annonce la Direction de l'information et des relations publiques des armées (Dirpa) qui renseigne que l’accident est survenu au cours d’une mission dans le cadre des opérations de sécurisation.
…En Côte d’Ivoire
Le véhicule qui les transportait s’est renversé du fait des fortes pluies et du terrain particulièrement difficile, à 78 km à l’Est de Bouaké, en Côte d’Ivoire. L'armée renseigne toutefois que dispositions ont tout de suite été prises par le commandant du contingent et de la Force des Nations-unies pour la prise en compte et l’évacuation des blessés sur Bouaké et Abidjan. Pour le moment, l'armée n'a pas encore décliné l’identité de ses soldats morts, lors de cet accident de véhicule.