LES OFF DU POP DE CE WEEK-END
Mea culpa
Dans notre édition d’hier, nous parlions de la situation de Boubacar Diop, le frère des sœurs Rokhaya et Marie Diop, décédées dans l’accident sur l’autoroute, survenu mercredi dernier. Nous vous disions, sur la foi d’infos émanant de proches de la famille, que Bouba avait été amputé de la jambe. Eh bien, il s’avère que cette information est erronée. Nous avons ainsi appris de la famille et de l’intéressé lui-même qu’il n’en est rien. Certes, Bouba qui conduisait la Renault 19, a été grièvement blessé dans l’accident, avec notamment une fracture du bras, mais il n’a pas été amputé. Le jeune homme qui est professeur d’éducation physique au Cem Ogo Diop de Guédiawaye, renseigne qu’il se remet petit à petit. Et surtout qu’il s’en remet, en tant que croyant au bon Dieu. Car ce qui leur est arrivé est de la seule Volonté de Son Créateur. Toutes nos excuses.
La fête…
C’était la joie chez les «Secken», hier, à Ouest Foire. Eh oui ! Dès l’annonce de la nouvelle de la libération provisoire du chanteur Thione Seck, le quartier du chanteur, Ouest Foire, a été plongé dans une ambiance de fête. Amis, parents, fans, badauds, entre autres, se sont tous rués devant la demeure du chanteur, attendant l’homme de Diaga. C’est aux environs de 19 heures que l’auteur de «Sant Yalla» est arrivé à son domicile, trouvant un monde fou. Il a été accueilli par des cris et des pleurs de joie et par les crépitements des flashes des photographes. «Ay way papa ñëwna», «Al hamdoulilah sant yalla», scandaient-ils.
…Chez Thione
Accompagné d’un de ses avocats, Me Abdou Dialy Kane, Thione est descendu d’une voiture 4X4 de couleur blanche. Lorsque les portes du véhicule se sont ouvertes, le père de Waly Seck est sorti tranquillement, un petit sourire aux lèvres, la tête baissée pour s’engouffrer dans sa maison. Il était habillé d’un boubou gris. Une fois dans la maison, il a été accueilli par sa femme «Diaga», avec un large sourire. Très contente, elle en a même oublié son mouchoir de tête, laissant apparaître ses nattes ou encore torsades. Comme pour dire que : "musoor du feke coono borom, wala plus tôt contentement borom".
Un test rapide…
Des chercheurs brésiliens ont développé un test moléculaire qui permet de déceler la présence du virus Zika chez un patient en seulement cinq heures. Ces chercheurs de l'Université de l'Unicamp, dans le Sud-est du Brésil ont déclaré qu'il est possible avec le test de détecter le virus dans des échantillons de sang, de salive et d'urine. Ces chercheurs de l'Unicamp sont parvenus à développer ce test en rapport avec leurs homologues de l'Université de Sao Paulo (Usp) et l'Université d'Etat de Sao Paulo (Unesp) mais aussi et surtout grâce à l'aide précieuse des chercheurs sunugaaliens qui sont envoyés au Brésil pour aider ce pays dans la lutte contre Zika.
…Pour zika
Le nouveau test est susceptible de remplacer les deux plus couramment utilisés pour diagnostiquer Zika, qui prennent plusieurs jours. Actuellement, les autorités sanitaires brésiliennes ont besoin jusqu'à cinq jours pour détecter Zika dans des échantillons de sang et d'un maximum de huit jours pour le faire dans des échantillons d'urine. Dès lundi prochain, les résultats de l'examen seront utilisés pour tester des échantillons provenant de patients suspectés Zika de l'hôpital Campinas dans l'Etat de Sao Paulo. Les échantillons qui seront positifs au Zika seront envoyés aux laboratoires brésiliens pour faire de sorte que le virus soit isolé afin qu'un séquençage génétique soit tenté. Cela devrait conduire les chercheurs sur les nouvelles pistes de lutte contre la maladie.
Mise en garde
Le mouvement «Conscience citoyenne gëm sa bopp», membre de la Coalition «Macky 2012», s’est prononcé, hier, sur le débat relatif à la double nationalité. Et c’est pour mettre en garde les Sunugaaliens sur les conséquences néfastes que pourrait engendrer la poursuite de ce débat. «Nos compatriotes observent, depuis quelques jours, un nouveau type de débats, entretenu par quelques hommes politiques, sur la nationalité des uns et des autres parmi les personnes qui nous ont gouvernés dans un passé récent et éloigné. Il faut le dire, à haute et intelligible voix, nous sommes en face d’un débat inutile et dangereux qui, dans un passé récent, a réveillé ailleurs des fantasmes et des pulsions dévastateurs», déclare Maodo Malick Mbaye, président dudit mouvement. Ce dernier, qui s’est fendu un communiqué, d’ajouter : «Partout, dans les pays qui ont sombré dans la violence civile, le procédé est le même. On commence par des quolibets, des approximations dans les interprétations des textes, des amalgames inconsciemment entretenus et des caricatures pour indexer une catégorie de citoyens et l’opposer à une autre».
Mise en garde (bis)
Sur sa lancée, M. Mbaye indique: «Il serait peut-être temps que la classe politique mesure tout le danger des termes du débat». Il rappelle que «c’est par le biais de l'exacerbation des débats sur la nationalité, l’ethnie, la tribu, la communauté etc., que le Rwanda et la Côte-d’Ivoire ont frôlé l’abîme. De fil en aiguille, l’instrumentalisation des hommes politiques sur des faits mineurs a fini par dresser une partie de la population contre d’autres». «En initiant de tels débats, nous réveillons, par nos prises de parole, les démons assoupis de la discorde nationale. Pour la majorité présidentielle à laquelle nous appartenons, l'urgence commande de placer le curseur, au plan communicationnel, sur les réalisations que (SMS) a multipliées, en un temps record, au bénéfice des populations», souligne le leader de «Gëm sa bopp». Au demeurant, relève Malick Mbaye, «la question de la bi-nationalité et d’autres interrogations annexes trouvent pleinement leurs réponses dans la charte fondamentale et dans le train de réformes audacieuses que le chef de l'Etat soumettra incessamment à la nation par voie référendaire».
SMS et la presse
SMS a rencontré, hier, les correspondants de presse accrédités à la Présidence de la République sunugaalienne. Une occasion pour lui de camper les enjeux de cette nouvelle démarche. "Nous veillerons à ce que tout ce qui est information essentielle soit porté à votre connaissance, sans entrave", a-t-il dit précisant toutefois que "dans le cadre de la gestion d’un Etat, tout ne peut pas être étalé sur la place publique". Seulement, il a donné sa parole, dit son "engagement", parce qu'étant "dans une maison de verre". Pensant que "le pouvoir et la presse ne sont pas forcément antagoniques", SMS plaide pour "une conception positive de (leur) collaboration". Etant au service des populations, il a reconnu "le besoin de porter le message" de l'Etat pour éclairer l'opinion, mais a appelé la presse à "travailler et collaborer" avec l'Etat dans certains domaines sensibles comme la sécurité nationale et la lutte contre le radicalisme religieux.
SMS et la presse (Bis)
Et pour montrer ses bonnes dispositions, il a annoncé une augmentation des ressources, dans le cadre de l’aide à la presse, ce qui va aussi se traduire par une hausse de ce qui est donné à la presse en ligne dont il a salué le développement et le dynamisme. Avant de finir, notons que SMS a aussi balayé d'un revers de la main les incessantes alertes de menaces terroristes sur le Sunugaal. Il estime que "tous les pays sont menacés" et qu'il n'y a pas de spécificité sunugaalienne. Il en a profité pour brocarder les "médias internationaux" qui font enfler les menaces sur le pays en faisant croire qu'il y a "une menace imminente". Selon lui, ces médias ne se rendent pas compte qu'ils peuvent être des relais de la propagande djihadiste.
Les Djihadistes…
Une nouvelle fois, la force de l'Onu au Mali a été attaquée dans le Nord du pays. La base de la Minusma de Kidal a été prise pour cible par des jihadistes présumés tôt ce vendredi. Trois militaires maliens ont également été tués ce vendredi dans la région de Tombouctou, lorsqu'un groupe de militaires maliens est tombé dans une embuscade tendue par des présumés djihadistes. L’attaque a commencé à Kidal à 6h55 ce vendredi matin. Une pluie de roquettes est tombée, selon des témoins, sur le camp de la Minusma. Effet de surprise, les prétendus jihadistes venaient du Nord de la ville, selon des sources, ils s’y étaient infiltrés la veille, selon d’autres sources. D’après Rfi, au sol, un hélicoptère de la mission de l’Onu a été également attaqué par les assaillants et un véhicule kamikaze aurait explosé dans le camp. De leur côté, les casques bleus ont énergiquement réagi et avec de l’armement lourd, les assaillants ont finalement été repoussés.
…Frappent l’Onu…
L’attaque a duré plus d'une heure et a fait plusieurs victimes. Trois casques bleus de nationalité guinéenne ont été tués et 30 autres casques bleus blessés, dont cinq dans un état grave d’après les informations recueillies par Rfi. La Minusma a réagi tout de suite, un avion a rapidement décollé dans le ciel de Kidal pour pourchasser les terroristes. Depuis, le calme est revenu à Kidal, mais la tension demeure. Le dispositif sécuritaire a été renforcé au sein et autour de la mission de l’Onu dans cette ville du Nord du pays. Une attaque qui intervient quelques jours après la visite à Kidal du nouveau représentant spécial de l’Onu au Mali et alors que ce vendredi, le président allemand est attendu dans le pays. L'Allemagne dirige en ce moment la mission européenne de formation de l'armée malienne et Berlin compte envoyer 650 soldats supplémentaires au sein de la force de l'Onu.
…A Kidal
Trois soldats maliens ont péri vendredi dans une embuscade tendue par des jihadistes dans la région de Tombouctou, dans le Nord-ouest du Mali. Cette information a été confirmée par un responsable du ministère malien de la Défense. Deux autres militaires maliens ont été blessés dans cette attaque «mais leur vie n'est pas en danger», a affirmé l'officier de l'armée malienne à Tombouctou, chef-lieu de région. De son côté, le responsable du ministère malien de la Défense a dénoncé une attaque «lâche». Le groupe djihadiste malien Ansar Dine a revendiqué cette attaque dans un communiqué. Le groupe dirigé par Iyad Ag Ghaly affirme avoir fait «explosé son véhicule chargé d’explosifs au sein de la base appelée Kandi, au cœur de Kidal, siège des Français et de la Minusma», la force de l’Onu au Mali, et avoir fait «des dizaines de morts» dans cette opération. Le bilan officiel de cette attaque fait état d’au moins six morts.
Minusca
Balla Keïta succède à la tête de la mission de l’Onu à Centrafrque, au général de division Martin Chomu Tumenta, du Cameroun, décédé le 30 novembre 2015, selon le communiqué reçu à l’Aps, soulignant que Ban Ki Moon ’’profondément attristé par la mort prématurée du général de division Chomu Tumenta, exprime à nouveau sa gratitude pour la contribution de ce dernier au travail des Nations unies’’. Avec plus de 40 ans d’expérience militaire au niveau national et international, Keïta était, depuis le 7 novembre 2015, Commandant par intérim de la Force de la Minusca et auparavant, de 2013 à 2015, Commandant adjoint de la Force de l’Opération hybride Union africaine-Nations unies au Darfour (Minuad), après avoir été Commandant de secteur, de 2007 à 2010. Le général de corps d’armée Balla Keïta a aussi occupé divers postes de haut niveau au niveau national, y compris celui d’Inspecteur général des Forces armées sénégalaises, de 2012 à 2013, indique t-on dans le même communiqué. Le général de corps d’armée Balla Keïta, 60 ans, est diplômé de l’École militaire interarmes de Coëtquidan en France, du Command and General Staff College de Fort Leavenworth aux États-Unis et de l’École de guerre de Hambourg en Allemagne. Le nouveau Commandant de la Force de la Minusca est marié et père de quatre enfants.