LES OFF DU POP DE CE WEEK-END
Cheikh Béthio interdit…
Cheikh Béthio Thioune révolutionne le monde des thiantacounes. Barké Cheikh bi ! Il a pris deux "fatwa" (décisions) fondamentaux, hier, avant de s'envoler pour Paris. Première mesure : Bannissement du port du "njelë" (pendatif) à l'effigie de Cheikh Béthio Thioune. Deuxième mesure : Interdiction formelle de battre le tam-tam à l'occasion des "thiant". Deux mesures inédites et progressistes chez les thiantacounes qui sont dictées d'une part par des soucis de sécurité, d'autre part par la volonté d'extirper du culte l'accessoire pour se consacrer à l'essentiel… Serigne Saliou Thioune que nos capteurs ont câblé, hier tard dans la nuit, explique: "Le Cheikh a entamé ce processus d'assainissement pour des raisons de sécurité publique". Selon lui, "le mouvement est infiltré par des gens qui se réclament du Cheikh, portent des pendentifs à son effigie, mais font ce qu'ils veulent, ne se soumettant pas aux 'ndigël" (injonctions et directives) du Cheikh".
…"Njelë" et tam-tam
Cette mesure ainsi prise, Cheikh Béthio, selon son fils aîné, "attire l'attention des autorités quant aux agissements de ces derniers et dégage toute forme de responsabilités quant à leurs agissements". Les disciples de Cheikh Béthio ne paraderont donc plus avec ces fameux signes par lesquels on les identifiait facilement. S'agissant de l'interdiction formelle de battre le tam-tam durant les "thiant", Cheikh Béthio le motive, selon Serigne Saliou Thioune, par la volonté de "sortir du folklore qui a fini de montrer ses excès pour rester dans le liturgique et dans le cadre de la religion". Ouf de soulagement quand même : les "dukatt" (fameux pas de danse typiques des thiantacounes) ne sont pas interdits dans le sillage des tam-tams. "C'est une expression, une manifestation du bonheur qu'on a d'entendre ou de voir le Cheikh", ajoute un autre responsable influent des thiantacounes.
Awa «Kudu» Ndiaye revient
Coucou ! Revoilà Awa «kudu» Ndiaye. L’ancienne ministre de 3W qui s’était tristement distinguée à la face du monde avec ses "kudu" (cuillères) achetées à 40 000 francs Cfa est revenue aux affaires. Eh oui ! Sans blagues. SMS l’a recyclée. L’ancienne ministre de la Femme et de la Famille qui a transhumé dans les prairies marron-beige a été nommée présidente de la Commission de protection des données personnelles (Cdp). Elle succède à ce poste Dr Mouhamadou Lô, juriste spécialisé sur les technologies de l’information et de la communication. Selon nos capteurs la passation de service a été faite et la dame a pris fonction, hier vendredi.
Pape vs Khaf
Le chargé de mission à la présidence et par ailleurs responsable de l’Alliance pour la République (Apr) dans les Parcelles assainies a réagi à l’affaire dite Khaf contre Diéne Farba. Mais, c’est pour prendre la défense du ministre du Cadre de vie. Selon Pape Thiam, la démarche de l’édile de Ndakaaru et son groupe de "maires malléables" n’est ni plus ni moins qu’"une stratégie de dissimuler leurs six années d’échec à la tête de la ville de Ndakaaru". Selon lui, "malgré le cumul de centaines de milliards du budget de 2009 à nos jours, les seules réalisations de Khaf sont le petit sachet du lait à l’école et les quelques petits mètres de pavés. D’ailleurs cette absence de vision n’est guère surprenante, vu la face hideuse et parfois nauséabonde de la commune de Grand Yoff dont il fut le maire dès les premières heures de l’Acte deux de la décentralisation".
Inspection
Le Coordonateur de la Cellule de planification du ministère du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnels et des Relations avec les institutions, Mansour Fall, a révélé, hier, le nombre de visites effectuées par les Inspecteurs du travail dans les entreprises en 2014 pour voir les conditions dans lesquelles les travailleurs évoluent. "En 2014, les Inspecteurs du travail ont eu à effectuer 1 500 visites dans les entreprises. Cette année, nous envisageons une progression (des visites) de 30%", a renseigné l’inspecteur du travail, Mansour Fall. Il s’exprimait en marge de la cérémonie de signature de contrats de performance entre les différentes directions du ministère du Travail. Il a indiqué à cette occasion que les inspecteurs vont effectuer cette année le maximum de descentes dans les entreprises installées sur toute l’étendue du territoire national.
Autosuffisance…
La volonté de SMS d’atteindre l’autosuffisance en riz d’ici 2017 est en train de se matérialiser. Du moins dans une bonne partie du Fouta, notamment à Sinthiou Mogo et à Boyinadji qui disposent respectivement d’un casier de 138 ha et de 178 ha. Une décente sur le terrain du maire Abdoulaye Sally Sall, en compagnie de ses 56 conseillers, des chefs de village et des associations de développement, du Délégué régional de la Saed, Paul Marie Faye et du Coordonnateur du projet Asam, concernant les deux casiers susmentionnés, a permis d’en faire le constat. Dans cette partie du pays, deux stations de pompage vont être livrées dans 15 jours. Et déjà, l’électricité est disponible pour leur mise en service.
…En riz
"Avant l’arrivée du Président (SMS) au pouvoir, nous n’avions aucun mètre carré mis en œuvre. Là, nous avons plus 300 ha à notre disposition. Nous ne pouvons que dire merci au chef de l’Etat et qu’il attende de nous le retour d’ascenseur lors des prochaines échéances électorales", ont déclaré les délégués des populations devant le maire de Nabadji-Civol, Abdoulaye Sally Sall qui s’est engagé à transmettre le message à SMS. Il faut dire que la première exploitation doit démarrer au mois de juin prochain et devrait générer 700 emplois, pour une production de 3 200 tonnes de riz pas an.
Etat civil
Restons avec le ministre-conseiller de SMS, par ailleurs opérateur économique. Pour dire que, lors de son périple, Abdoulaye Sally Sall s’est rendu à Woundourou pour inaugurer un centre secondaire d’état civil. Ce qui permettra de soulager ces populations de cette partie du Dandé Mayo, contraintes d’effectuer des kilomètres pour acquérir des actes d’état civil.
Incitation au…
L'association "Mon (Sunugaal) à Moi" tire la sonnette d'alarme et interpelle les autorités. Selon Cheikh Moubarack Wade, le prési de cette association, "depuis quelques jours passe dans nos médias et sur les réseaux sociaux, une publicité incitant les écoliers du (Sunugaal) à consommer un bonbon appelé 'Nicoteen' et d’en être accro". Rappelant que l'association "Mon (Sunugaal) à Moi" a des clubs de bons comportements dans les écoles, son président tient à "dénoncer la publicité déguisée de ce produit qui nous mènera forcément à la consommation par nos enfants, de la cigarette".
…Tabagisme ?
En effet, selon lui, "la nicotine étant un constituant du tabac, utiliser un nom similaire dans un produit de consommation pour enfant et une réplique d’un paquet de cigarette comme packaging, reviendrait à promouvoir le tabagisme et les contre-valeurs chez les plus jeunes au moment où le (Sunugaal) a franchi un grand pas dans la lutte contre le tabagisme". C'est pourquoi il demande aux autorités compétentes, "l’interdiction de la publicité et vente de ce produit dans nos écoles et sur toute l’étendue du territoire".
Parlement…
Le Parlement de la Cedeao que préside désormais et pour 4 ans, El Pistolero s'est réuni hier en séance plénière à Abuja, sous la présidence de son Président pour élire les membres de son Bureau avec le Nigerian Yusuf Sulaimon Lasun (1er Vice-président), l'Ivoirien Aminata Kamara Toungara (2e Vice-Président), le Libérien Jefferson Kanmoh (3e Vice-Président) et le Capverdien Orlando Pereira Dias (4e Vice-Président). Après avoir remercié ses collègues pour avoir pu former le Bureau par consensus, sans passer par le vote, le Président du Parlement de la Cedeao a "adressé un message d'espérance et a assuré son engagement ferme à préserver la stabilité de (l') institution et le renforcement de son rôle dans la promotion de l'intégration des peuples et des États membres de la Cedeao".
…Cedeao
El Pistolero de déclarer : "En ce qui me concerne, je resterai disponible, lucide, humble, clairvoyant et ambitieux pour parachever cette œuvre gigantesque que mon prédécesseur, le Sénateur Ike Ekeweremadu m'a léguée". Il a cependant déclaré que s'il a accepté d'être le Président de ce Parlement, c'est parce qu'il y croit: "Je crois à ses missions, je crois en ses valeurs et je crois à l'intégration des peuples de la Cedeao". El Pistolero a aussi affiché ses ambitions : veiller, pendant son mandat, qu'une plus grande considération soit accordée au Parlement de la Cedeao qui doit dépasser son statut de simple institution consultative pour disposer d'un statut d'un parlement qui légifère et qui contrôle.
Médiation
Khalifa Sall était, hier, la grande attraction, lors de la conférence de presse organisée par le Conseil municipal de la commune de Mermoz-Sacré-Cœur, avec sa tête Barthelémy Dias, sur l’affaire du terrain de la boulangerie jaune. Très applaudi, l’édile de la ville de Ndakaaru a promis de s’investir pleinement pour amener Barth Dias et ses détracteurs du Collectif des résidents de Sacré-Cœur III à trouver un terrain d’entente par rapport aux aménagements qui doivent être faits sur le site. «Le projet de Barthélemy prend en compte les préoccupations des populations de la commune. Je vais parler aux populations pour trouver une solution qui concilie. On n’a pas besoin d’une décision de l’autorité», a dit Khaf Sall.
Le fou fracasse…
Elle fait froid au dos, la scène filmée, hier matin, au "Market" de Colobane. Et s’il y a une dose d’effroi, c’est parce qu’il est question d’un fou et d’un pauvre et innocent enfant talibé. Nos capteurs qui se promenaient par-là (pas pour acheter du 'fëg jaay' quand même) sont tombés sur cette scène par hasard, vers 10 heures. En fait, le jeune talibé était couché sous une table, dans le marché, dormant d’un sommeil profond, certainement crevé par la fatigue. C’est alors qu’un fou a déboulé sur le lieu et s’est dirigé vers le gamin. Et puis, sans crier gare, il a donné un violent coup de pied à la tête du jeune talibé, comme s’il s’agissait d’un ballon de football. Le talibé de se réveiller en sursaut, la tête ensanglanté par le violent coup qu’il venait de recevoir.
…La tête d'un talibé…
C’est alors qu’un vieil homme qui passait par là est intervenu pour tirer le talibé des griefs du fou qui voulait récidiver. Puisque "gaalu dof du teer", le malade mental s’est alors attaqué au vieux monsieur. Ce dernier a ainsi eu du mal à le contenir. Il faut dire que le fou a un physique qui n’a rien à envier à Ama Baldé. Fort heureusement, deux jeunes venant de la Médina qui passaient se sont ainsi interposés en prenant à parti le fou. Venant ainsi en renfort au vieux monsieur, les coups qu’ils ont assénés au fou ont fini par le faire fuir. Et le courageux vieux monsieur a pris le jeune talibé pour l’amener vers le poste de santé où ce dernier a reçu des soins. Mais chose bizarre dans cette affaire, aucun des jeunes de Colobane qui suivaient la scène n’est intervenu. Renseignement pris, ils ont confié à nos capteurs que ce fou est coutumier des faits et qu’il agit toujours de la sorte.
…En toute impunité
Et s’ils sont restés les bras croisés, c’est pour éviter de s’attirer les ennuis. Vous ne rêvez pas, il s'agit bien d'une non-assitance à personne en danger érigée en règle dans le coin lorsque le fou se… défoule sur les gens. Mais vous allez comprendre leur attitude s'ils finissent par vous avouer leur motivation. Car, disent-ils, la dernière fois qu’ils ont fait la fête à ce fou alors qu’il venait de s’en prendre à un enfant qu’ils ont sauvé de la mort, ils ont fini à la police. Parce qu’ils ont été convoqués à la police de Bel Air où ils se sont vu reprocher d’avoir frappé le fou pour sauver la vie de l’enfant talibé auquel il s’en prenait. Depuis, disent-ils, même si le fou doit tuer quelqu’un, ils ont décidé de rester loin de lui. Kawteef ! Et mauvaise publicité pour le "Market" de Colobane.