LES OFF DU POP DE CE WEEK-END
Réaction
Le Garde des Sceaux s'est prononcé, hier, sur la réactivation de l'affaire Ndiaga Diouf. Et c'est pour porter la réplique à ceux qui pensent que le procès annoncé de Barth est une affaire politique. Sidiki Kaba - qui était l'invité de "Rien tous les soirs" - a assuré que, dans cette affaire, "il n'y a pas ingérence ni instrumentalisation de la justice". "C'est l'ancien régime qui avait engagé les procédures contre Barthélémy Dias, parce que les faits ont eu lieu au mois de décembre 2011, et par la suite, il a bénéficié d'une liberté provisoire. Les faits qui lui sont reprochés sont graves, mais faudrait-il le rappeler, que c'est la présomption d'innocence qui a fait qu'il a pu se présenter à la députation, et il a été élu", a dit Me Kaba. Selon lui, "s'il y avait une volonté de l'empêcher de poursuivre sa carrière politique, il y aurait eu déjà une possibilité d'empêcher cette carrière politique de s'exprimer". "Il n'y a ni acharnement ni instrumentalisation de la justice. Il faut dépasser ce débat. C'est le cours normal de la justice", a-t-il également asséné.
Réaction (bis)
Le ministre de la Justice rappelle que "le temps judiciaire, le temps politique et le temps médiatique ne sont pas les mêmes". "Les juges ont estimé qu'il y a une immunité parlementaire à lever, le Parquet a demandé à ce qu'on puisse renvoyer l'affaire. C'est une procédure normale. Pour cette immunité, le président de l'Assemblée va être saisi. L'Assemblée prendra une décision, et la justice va continuer. Et si les faits qui lui sont reprochés sont des faits qui sont établis, la justice prendra une décision", a souligné Sidiki Kaba. Et d'ajouter :"Je pense qu'il faudrait que les (Sunugaaliens), dans un débat comme celui-ci, puisse comprendre que, quand il y a une question, on ne doit pas se dire, à chaque fois, qu'il y a un agenda politique, qu'il y a complot politique. Cela n'a rien à voir avec ça".
Bara Gaye…
La comparution de Barthélémy Dias continue de susciter des réactions au sein de la mouvance présidentielle. A Mbacké, Bara Gaye de l’Apr est d’avis que l’investiture du maire de Mermoz-Sacré Cœur sur la liste des députés a été une grosse erreur commise par la coalition Benno Bokk Yakaar. «C’est une erreur du Benno, mais surtout du Ps qui a proposé une personne poursuivie pour un crime. Barth a les mains tâchées de sang, il ne devait en aucun cas figurer dans une liste de Benno. Sa place est en prison. Lui-même il a avoué devant tout le monde avoir tiré à plusieurs reprises sur des assaillants», a-t-il déclaré en marge de l’inauguration de la nouvelle permanence du parti sise au quartier Mbacké Khewar.
…Charge Barth
Le conseiller technique du ministère du Renouveau urbain d’ajouter pour charger Dias fils. «Il doit démissionner le plus vite possible et se mettre à la disposition de la justice. S’il ne le fait pas, il y sera contraint à la fin de la Législature». Le responsable apériste s’est également félicité du choix des 70 hauts conseillers des collectivités locales parmi eux trois fils de Mbacké. Il pense que le déclic de nouvelles victoires de la mouvance présidentielle a sonné. «Je vous garantis que Bby ne perdra plus des élections à Mbacké», conclut-il.
Riiti
Les responsables du Parti socialiste ne sont pas restés insensibles face à la nomination de leur mentor à la tête du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Et c'est dire les verts ont accordé leurs violons pour chanter les mérites d’Ousmane Tanor Dieng (OTD). Face à la presse, Serigne Mbaye Thiam, qui y est allé avec des «Nous félicitons Tanor», s'est réjoui de cette nomination. Pour lui, «OTD a la compétence, il a profil, la légitimité politique, pour être à la tête de cette institution. Il a un parcours qui lui donne les compétences et les capacités de continuer à être au service du pays». Et de lancer : «Nous lui souhaitons beaucoup de succès, ce n'est pas une position usurpée, cette position bien méritée qui consolide cette coalition».
Riiti (Bis)
Lui emboîtant le pas, sa camarade Aminata Mbengue Ndiaye dit : «Je ne reviens pas sur les valeurs dont a parlé Serigne Mbaye Thiam et qui sont incarnées par OTD. Du point de vue administration, OTD fait partie des plus grands commis de notre administration. Le parcours qu'il a eu à faire à côte de (Léo-poète), de (Njol) Diouf et le comportement digne qu'il a eu pendant les 12 ans dans l'opposition avec tous les affres que nous a fait vivre (3W), je pense que personne ne peut dire aujourd'hui que OTD ne mérite pas ce poste», ajoute Mme Ndiaye.
Alioune Ndoye
Restons avec les socialistes, pour dire que le «Off» paru dans notre livraison d'hier intitulé «Alioune Ndoye hué» nous a valu des propos discourtois et irrespectueux du maire de la commune de Ndakaaru Plateau. Ce dernier a investi, hier, facebook, pour nous insulter copieusement et nous traiter de tous les noms d'oiseaux. Pourtant, il nous reproche simplement d'avoir dit la vérité. Nous persistons et signons qu'il a bel et bien été hué au Palais de justice, lors du procès avorté de Barth Dias. Ça c’est d’un. Quant aux insultes et autres fanfaronnades, franchement, nous sommes
Condamnation
A peine a-t-il quitté l’Alliance pour la République pour atterrir chez Aïda Mbodji, qu’Aly Penda Diouf ancien responsable de l'Apr dans la commune de Mbacké vient d’être condamné par le tribunal d’instance de Mbacké à 2 mois de prison avec sursis et 250 000 F de dommages et intérêts. Il était poursuivi pour menace de mort avec usage d’arme à feu. Malgré ses multiples excuses présentées à la partie civile qui se trouve être un autre responsable apériste proche de Cissé Lo, le tribunal a suivi le réquisitoire du parquet. Chérif Ndao qui dit vouloir corriger un délinquant politique a ensuite offert les dédommagements à la Maison d’arrêt et de correction de Mbacké.
Projet de 28 milliards…
Le Conseil municipal de la ville de Rufisque, prévu pour ce samedi, risque d’être houleux. Pour cause, les commerçants établis au niveau du marché central ont affiché leur désaccord face au projet «Carré d’or» d’un montant de 28 milliards de Francs Cfa initié par les autorités de la ville. S’exprimant face à l’imminence d’une telle action, Moussa Dia & Cie ont fait face à la presse pour «alerter la population rufisquoise sur les agissements des autorités de la ville». «Nous exprimons notre réticence face au déguerpissent annoncé par les autorités», a déclaré Moussa Dia président de l’Unacois section Rufisque qui alerte quant aux nombreux désagréments consécutifs aux 36 mois de travaux. «Le maire Boubacar Albé Ndoye nous a informés lors d’une rencontre que la mairie et la commune de l’Est avaient un projet de construction de tours au niveau du marché central. A cet effet, tout le marché allait être rasé», a-t-il expliqué.
…Colère des commerçants…
Du coup, selon lui, «la mairie veut privatiser le patrimoine historique classé de Rufisque au profit des opérateurs internationaux. Nous nous sommes dit que ce projet ne concerne pas les commerçants puisque les autorités n’ont pas pensé à nous recaser». Pour Boubacar Albé Ndoye, ce projet qui entre en droite ligne de la rénovation du centre-ville est le fruit de «mon voyage en Chine». «Les commerçants sont réfractaires au développement. Mais nous avons choisi le ‘Carré d’or’ pour réaliser le projet pour commencer à rivaliser avec ce qui se fait au niveau du pôle urbain de Diamniadio, au lac Rose et à Daga Kholpa», a expliqué l’adjoint au maire de la Ville, qui, au demeurant, a renseigné que le foncier est mis à la disposition du promoteur par la mairie de ville et la commune de l’Est.
…de Rufisque
En retour a-t-il fait savoir, «nous allons ériger trois tours de vingt étages en face de la mer et un centre sportif. Nous allons avoir la réfection de l’ensemble du centre-ville. Le promoteur s’est engagé à faire une digue de protection comme celle de Thiawlène d’un montant de quatre milliards. Rien que pour la voirie, un milliard sera dégagé». Avant d’ajouter : «Dans le cadre de sa responsabilité sociétale, la société va rénover l’église Sainte Agnès et la grande mosquée de Keury Souf et reconstruire le poste de santé de Keury Souf pour y ériger une maternité». Boubacar Albé Ndoye promet de continuer les discussions pour changer le cœur de la ville afin d’harmoniser le vieux Rufisque au futur pôle de Diamniadio et de Dagua Kholpa.
Cercle des soufis
Les déclarations de Cheikh Mbacké Sakho à l'encontre de la communauté mouride ont fait sortir de sa réserve, le président du cercle des intellectuels soufis. Dans une déclaration faite, hier, Serigne Fallou Dieng a regretté «la sortie malheureuse et incongrue, du sieur Cheikh Mbacké Sakho». Selon le chef religieux, «la sortie est malheureuse» parce qu’«il lui a valu une dégradation de dignité et une violence aggravée de coups et blessures, dont il n'a dû la survie qu'à l'intervention rapide de la police, suivie de sa prompte résipiscence (amende honorable)». Serigne Fallou estime que «la sortie est également incongrue, du fait qu'elle se présente comme 'un négationnisme religieux' mal placé et une hérésie religieuse, autour de la ligne doctrinale, fondée sur les principes directeurs du mouridisme». Il juge les déclarations comme «une atteinte grave à la dignité des talibés, qui donne des frissons». Et de poursuivre : «Mais le cercle, tient tout de même, à rappeler que, malgré les incidence morales très négatives de la vidéo, les propos de Cheikh Sakho, ne constituent nullement, ni une injure, ni une acrimonie encore moins un blasphème envers le mouridisme, mais tout simplement une hérésie des principes mourides».
Cercle des soufis (bis)
A en croire le président du cercle des soufis, son organisation considère en revanche que «les démarches punitives et sommations religieuses, sur fond de surenchère politique, qui sont devenues le jeu-favori de certains marabouts redresseurs de torts va mettre à rude épreuve l'autorité du Khalife général des mourides, bouleverser les rapports de forces dans les familles et inverser les lignes de forces en présence au sein de la communauté mouride». Se prononçant sur l'affaire Ndiaga Diouf, Serigne Fallou est d'avis que «la justice ne doit pas être le foutoir du désordre politique !» «Barthélémy cristallise l'image de l'amazone de l'information, cause pour laquelle sa démarche devrait être empreinte de parcimonie, pour ne pas être l'agneau du sacrifice du retournement politique», a dit M Dieng.
Foncier
Après les mécaniciens, c’est au tour des habitants de Kouder derrière la voie ferrée à Mbacké de s’offusquer contre les attributions tous azimuts de terres dans l’espace communal. Ils ont manifesté près d’un chantier situé à trois mètres des rails sur une emprise de sécurité. «Nous demandons au maire l’arrêt immédiat des travaux. Comment peut-on autoriser une construction sur une zone de sécurité ferroviaire ?» s'interroge Bathie Thioub qui prévient : «Tous les travaux entrepris ici seront détruits. Personne ne peut nous apporter des justifications sur une telle spéculation. Un projet de désalinisation d’eau nous intéresse, mais pas sur ce site». Le maire accusé d’avoir frauduleusement vendu le terrain reste injoignable, mais ses proches rassurent ne pas être au courant d’une autorisation sur ce site. Idem pour la Sde qui dit n'avoir reçu aucune demande de pose de compteur. Affaire à suivre