LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI

Profanation de tombes au cimetière de Pikine
Deux tombes au cimetière de Pikine ont fait l’objet d’une profanation. La découverte a été faite hier dans la matinée. En effet, en ce lendemain de la fête de Achoura, nombreux sont les fidèles musulmans qui convergent vers les cimetières pour se recueillir ou prier pour les disparus. C’est dans ces circonstances que la profanation a été découverte. Il s’agit d’une tombe d’une octogénaire enterrée le 10 octobre dernier. Le corps resté intact a été trainé sur quelques mètres. Tout le contraire d’une autre tombe - celle d’une fillette - qui n’a pas été complètement exhumée. Le corps de la vieille dame a été de nouveau enterré par les sapeurs pompiers. Les hommes de Adramé Sarr du commissariat de Pikine étaient sur les lieux pour les besoins de l’enquête. Et, dans la mi-journée, le fossoyeur, un certain Niasse se trouvait dans les locaux de la police de Pikine pour être cuisiné.
Deux tombes profanées au cimetière de Pikine (bis)
A l’annonce de cette nouvelle profanation, les populations riveraines ont afflué sur les lieux pour crier leurs mécontentements. Dans les commentaires recueillis sur place, les hommes politiques et les lutteurs sont au banc des accusés. A en les populations, ces pratiques n’ont lieu qu’en période d’élections, lorsqu’il y a des rumeurs de remaniement. La même situation se pose lorsque que de grandes affiches de lutte sont ficelées. De nombreux intervenants ont demandé également aux autorités municipales et étatiques de renforcer la sécurité au cimetière de Pikine. Ils ont proposé l’élévation du mur de clôture du cimetière, le recrutement d’un personnel surveillant et l’installation de caméras de surveillance pour dissuader tout malfaiteur.
Marème Faye Sall
Heureux sont ceux qui ont reçu des sms venant de Marième Faye Sall. En effet, la Première Dame qui avait répertorié les démunis des quartiers de Yoff, Ouakam et Gand- Yoff où elle s’est rendue tout dernièrement, a honoré ses engagements. Les heureux bénéficiaires ont reçu via «Wari» des sommes comprises entre 250.000 Fcfa à 500.000 Fcfa en provenance de la Première dame. Imaginez la joie et la bonne humeur qui se sont emparées de Grand-Yoff, où beaucoup personnes ont reçu le message en ce jour de Achoura.
Idrissa Diallo accueille la Jds
Jonction des forces anti Benno Bokk Yakaar (Bby) du Parti socialiste. La Jeunesse pour la démocratie et le socialisme drivée par le truculent Babacar Diop n’entend pas reculer face à la menace des pro-Tanor qui promettent de se dresser sur leur chemin. Aujourd’hui, la Jds sera à Dalifort pour glaner des signatures socialistes afin de pousser les ministres socialistes à quitter la mouvance présidentielle. Et c’est Idrissa Diallo, par ailleurs député-maire de Dalifort et secrétaire général de la 12èmeB coordination Ps qui les accueille ce jeudi 13 octobre 2016. La cérémonie de signature de la pétition est prévue à 18h à la mairie de Dalifort. Et cette fois-ci, si l’on en croit Babacar Diop, la Jds ne se laissera pas faire.
Seydina Fall en meeting
C’est par le biais d’un meeting à la cité Fadia de Golf sud qui a enregistré une forte mobilisation, que le groupement des femmes de la première tranche du littoral de Guédiawaye, dirigée par Sokhna Adji Fama Sy, a apporté son soutien au député Seydina Fall dit Boughazelli. Mme Sy explique cette démarche par la disponibilité du député qui ne ménage aucun effort pour l’animation de l’Apr à Guédiawaye. C’est pourquoi, elle a plaidé pour que Boughazelli soit renforcé par le chef de l’Etat. De son côté, le député a profité de cette tribune pour solder ses comptes avec le maire de Mermoz- Sacré-Coeur. Pour lui, il est temps que Barthélémy Dias réponde devant les juridictions pour le meurtre de Ndiaga Diouf. Décidé à ce que cette affaire soit tirée au clair, Seydina Fall a menacé de porter plainte contre le garde des Sceaux qui, selon lui, a failli à sa mission de faire la lumière sur cette affaire. Boughazelli s’est par ailleurs attaqué au directeur de l’électrification rurale. Depuis un an, dit-il, ce dernier a gagné le marché de l’électrification de dizaines de villages, avant de se désoler du bilan de celui-ci. «Dès lundi, je vais saisir la commission d’enquête parlementaire afin d’entendre ce directeur sur ce fameux marché», révèle-t-il.
Mankoo Wattu Senegaal à la préfecture
Les choses bougent au niveau de l’administration dans le cadre de la marche du Front Mankoo Wattu Senegaal prévue demain. Après le dépôt de la déclaration de marche de l’opposition jeudi passé, le Préfet de Dakar a convoqué les signataires à la préfecture aujourd’hui à 11 h. Le coordonnateur du Front Mankoo Wattu Senegaal, El hadji Malick Gakou, va conduire la délégation de l’opposition composée du Coordonnateur du Pds, Oumar Sarr, le leader d’Aj/Pads, Mamadou Diop Decroix et du vice-président de Rewmi, Déthié Fall.
Abdoulaye D. Diallo répond à l’opposition
Le ministre de l’Intérieur n’a pas tardé à répondre à l’opposition qui soupçonne une fraude avec l’inscription du président de la République sur les listes électorales après avoir été inscrit pour l’obtention de la nouvelle carte d’identité biométrique Cedeao. Les services de Abdoulaye Daouda Diallo renseignent que le Sous- Préfet de l’Arrondissement de Dakar-Plateau a institué une commission administrative chargé de la refonte partielle des listes électorales pour le compte de sa circonscription. Ils renseignent que les commissions administratives chargées de la refonte partielle des listes électorales quoique fixes, peuvent être rendues itinérantes, selon les besoins ou les réalités locales. C’est en ce sens que la commission administrative de Dakar-Plateau s’est déplacée dans les locaux de la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) le jour du lancement de la production des cartes. En plus, les activités des commissions administratives sont rigoureusement contrôlées par les représentants de la Cena dont la présence est obligatoire. Toutefois, le ministre de l’Intérieur précise que la présence ou non des partis est entièrement de leur responsabilité. Ainsi, il conclut que l’inscription du chef de l’Etat sur les listes électorales s’est faite régulièrement devant une commission administrative dûment constituée.
Birane Seck sera installé aujourd’hui
Après plusieurs mois d’attente, le président du regroupement des chauffeurs de la région de Saint- Louis, Birane Seck, sera installé officiellement ce Jeudi matin par les autorités administratives. Après avoir remporté le scrutin devant le président sortant Vieux Alioune Mbodj qui l’avait d’ailleurs succédé à la tête du regroupement, M.Seck a été déclaré vaincu par le tribunal de Saint-Louis suite à un recours introductif de son adversaire. Face à cette mesure, le «vainqueur » a fait un appel à la Cour d’Appel qui l’a finalement déclaré gagnant du scrutin qui s’est tenu sous haute surveillance. Avant ce verdict et pour éviter des échauffourées, le gouverneur avait mis en place un comité ad hoc pour gérer le regroupement des chauffeurs. Reste à savoir maintenant, quelle sera la réaction de Vieux Alioune Mbodji. Toutefois, certains de ses hommes menacent de «perturber » la cérémonie. Ils feront face aux forces de l’ordre déployées pour garantir la sécurité et assurer le bon fonctionnement de l’événement.
Le conseiller en Ntic Abdoul Aziz Mbaye et les bourses familiales
Le Conseiller technique en Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic Abdoul Aziz Mbaye déroule sa politique de bourses familiales dans sa localité d’origine, en l’occurrence Keur Modou Ndiaye à Thiès. En effet, à chaque fête religieuse comme la tabaski, la korité, la tamkharite, il déploie un dispositif coordonné par Magatte Ndiaye responsable Apr de la localité, pour soutenir les familles. Avec la tamkharite, c’est trois gros boeufs qui ont été abattus sur la place publique en présence de tous les dignitaires et chaque famille a été servie. Il s’y ajoute des kits contenant tous les condiments pour la cuisson du couscous. Un geste salué par toutes les familles.
«And Booloo Liggey Emergence» et le débat sur le pétrole
Le mouvement politique dénommé «And Booloo Liggey Emergence», qui soutient le Président Macky Sall à Thiès a dégagé une position très engagée, sur le débat autour du pétrole, qui agite la vie politique. En effet, le coordonnateur Saliou Diouf a recadré toute la classe politique en soutenant : « nos valeurs sont beaucoup plus importantes que le pétrole». Si l’on y prend garde, cette affaire de pétrole risque de secouer les fondements de notre société, réputée pour sa stabilité, sa concorde et son harmonie. Il accuse, par ailleurs, l’opposition d’avoir complètement biaisé la phase d’exploration, engendrant du coup un débat mineur. «Ensemble, nous devons tous faire confiance au chef de l’état à cause des initiatives prises, comme l’initiative pour la transparence des industries extractives, le comité d’organisation du pétrole et du gaz et autres dans le but de renforcer les règles de bonne gouvernance et de transparence», déclare Saliou Diouf.
Incendie au marché central de Thiès
Le marché central de Thiès a encore été la proie des flammes dans la nuit du mardi au mercredi. Un violent incendie y a été déclaré et les dégâts énormes sont estimés à plusieurs dizaines de millions de Fcfa. Au total, 6 cantines spécialisées dans la vente de produits cosmétiques et de friperie ont pris feu. Les éléments des sapeurs pompiers qui ont très tôt débarqué sur les lieux ont pu maîtriser les flammes, limitant du coup le drame. Cette fois encore, c’est un court-circuit qui est indexé. Et selon le maire de Thiès-Nord présent sur les lieux, les mesures idoines seront prises pour une meilleure organisation du marché. D’autres personnalités sont aussitôt allées au chevet des victimes de l’incendie, comme le Préfet de Thiès Alioune Badara Samb, le député Abdou Mbow, le maire de ville Talla Sylla, le maire de la ville de Thiès. Il y a aussi Mamadou Lamine Massaly président de la Fédération Urbaine du PDS.
Les flics de Ziguinchor râlent
Les policiers en service dans le sud du pays ne sont pas au bout de leur peine. Malgré les promesses fermes de leurs chefs de payer les primes avant la Tabaski, ils n’ont pas encore vu perçu leur pécule. D’après nos sources, bientôt dix mois qu’ils ne sont pas rentrés dans leur fonds, alors que l’argent devait être versé aux éléments depuis longtemps. «C’est seulement à la police qu’on vit cette situation. Dans les autres corps, comme l’armée, la gendarmerie, les primes sont payées chaque fin de mois. Mais, à la police, il faut attendre six mois pour percevoir les primes journalières cumulées. C’est une chose que nous déplorons », a déploré sous l’anonymat un policier, qui affirme que, d’après les informations qu’il détient, le virement est déjà effectif.
Les flics râlent à Ziguinchor (bis)
Mais, argue-t-il, c’est au niveau de Ziguinchor que les choses bloquent. D’après un autre élément de la police, seul un petit nombre d’agents a reçu sa prime. L’écrasante majorité, poursuitil, n’a rien reçu. Hormis cette question relative au non paiement des primes journalières, les flics en service dans les préfectures et sous-préfectures vivent souvent des situations non moins cruciales. D’après nos sources, le ravitaillement de ces éléments accuse souvent du retard. « Chaque policier a droit à 1500 f par jour pour sa nourriture. Et pour les éléments affectés dans les préfectures ou sous-préfectures, cet argent appelé dans leur jargon Pca est échangé en provisions chez le commerçant. Mais souvent, ces provisions composées de riz, d’huile et de condiments, arrivent en retard. Parfois, les éléments restent deux mois avant d’être ravitaillés», rajoutent nos sources.