LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI
Une fillette d’un an violée à Thiès
C’est un spectacle barbare, odieux et révoltant qui a été offert hier à Thiès aux environs de 8 heures du matin au quartier Randoulène, non loin du cimetière Madoki. Une fillette âgée d’environ un an a été sauvagement violée par un inconnu qui court toujours. Selon sa mère, la fillette a passé la nuit dans le lit avec elle et son père. Mais aux environs de 6 heures du matin, elle s’était levée pour aller aux toilettes et c’est entre temps que la petite a disparu. Des recherches ont été lancées, mais en vain. Et c’est aux environs de 8 heures qu’une femme a fait la découverte malheureuse dans un bâtiment en chantier, situé non loin de la maison. La Police et les Sapeurs pompiers ont débarqué qui pour évacuer la victime au service des urgences du centre hospitalier régional, qui pour faire les constats d’usage et ouvrir une enquête. Selon nos sources, jusqu’à hier soir la victime était encore en soins intensifs à l’hôpital où elle a subi une intervention. Plusieurs autorités locales dont le maire de la Ville, Talla Sylla, se sont rendues à l’hôpital pour s’indigner de la barbarie, mais également exprimer leur soutien à la famille de la victime.
Y en a marre non partant
Une rumeur d’une éventuelle participation du mouvement Y en a marre aux prochaines législatives circule depuis quelques jours sans que les jeunes sentinelles de la démocratie ne daignent y mettre un terme. Depuis hier, c’est fait. Fadel Barro et ses amis se sont fendus d’un communiqué pour éclairer la lanterne des Sénégalais. «Y en a marre tient à préciser pour que nul n’en ignore qu’il n’est pas dans ses projets de participer à une quelconque joute électorale. En termes plus clairs, il ne participera ni aux prochaines législatives, ni à d’autres élections. Par conséquent, toute information l’annonçant dans une supposée coalition électorale est sans fondement». Toutefois, le mouvement réaffirme «son caractère citoyen» et réitère son engagement à rester une sentinelle de la démocratie. Pour ce faire, Y en a marre compter jouer le même rôle que lors des dernières élections législatives : mobiliser pour une participation massive et essayer autant que possible de se battre pour que les débats politiques portent sur les vrais préoccupations des Sénégalais.
Un homme de 44 ans violé par un garçon de 19 ans
Incroyable mais vrai. Boubacar Baldé a été attrait hier, à la barre des flagrants délits pour viol et actes contre-natures au préjudice de Malmine Sarr Faye. Le prévenu a été condamné à deux ans ferme en plus d’une amende de 100.000 Fcfa. En effet, la victime habite dans le même quartier que son bourreau. Un jour, alors que Sarr était ivre, il a été invité par le jeune homme dans sa chambre. Sur les lieux, ce dernier a abusé de lui à plusieurs reprises avant de le libérer. Partie à l’hôpital, la victime a été examinée par l’homme de l’art qui lui a délivré un certificat médical qu’il a déposé à la police. Arrêté, le mis en cause a nié les faits qui lui sont reprochés. A la barre, il a réitéré ses déclarations faites à l’enquête préliminaire. Selon le parquet, les parties intimes de la victime ont subi des agissements. Un acte doit être relevé, car la partie civile a eu des blessures au niveau du cou et sur son front. Le choc est que le viol a eu lieu sur le sexe. La défense soutient que la partie civile étant ivre ne pouvait pas se rappeler les faits. Elle plaide la relaxe. Un réquisitoire qui n’a pas été entendu par le juge qui a condamné Boubacar Baldé à deux ans de prison.
Investitures à Tamba
Dans la région de Tambacounda, le week-end prochain sera crucial pour l’Alliance pour la République (Apr). Aussi bien à Tamba qu’à Goudiry, il est convoqué une assemblée générale pour les investitures. A Tamba, le coordonnateur Mame Balla Lô a convoqué son Ag d’investitures Samedi. Sauf surprise, il devrait rempiler à moins que le ministre Sidiki Kaba ne soit envoyé au charbon. Mais puisque déjà, des dizaines de candidatures se sont dégagées, le maire a demandé à tout un chacun de préparer son dossier d’investiture qu’il va soumettre au chef de l’Etat. Pendant ce temps, les alliés comme Souty Touré très puissant dans le département sont à l’affût. Cependant, l’on a appris que Kouraichi Thiam fait l’objet de cour assidue pour diriger une coalition de l’opposition. Selon ses proches, l’ancien ministre de l’Economie Maritime est courtisé par «Mbolom Wade» du duo Pape Samba Mboup-Farba Senghor et de trois autres coalitions. N’ayant toujours pas intégré formellement l’Apr où il est ostracisé, M Thiam, absent du pays, serait sur le pied de guerre et devrait rebondir soit à l’Apr ou ailleurs ?
Thiedel Diallo reçu par Macky
Le maire de Goudiry a été reçu par le chef de l’Etat devant qui il a réitéré son appartenance à Benno Bokk Yakaar. Récemment arrêté pour une histoire de faux en état-civil, Thiédel Diallo, proche de Khalifa Sall, devrait rentrer dans les rangs s’il veut échapper au glaive de la loi. Seulement, il a posé une condition que le président ne pouvait pas accepter. Thiedel Diallo a demandé que le député Djimo Souaré, membre fondateur de l’Apr, ne soit pas reconduit. D’ailleurs, beaucoup de responsables le soupçonnent de travailler en douce pour son ami Khalifa Sall.
Baldé et Marième Wane Ly créent une coalition
Au fur et à mesure qu’on s’achemine vers les élections législatives, de juillet les acteurs politiques forment des coalitions. Après la mise en place de la coalition Mankoo Taxawu Senegaal, un autre pole de l’opposition est né hier. Dr Cheikh Tidiane Gadio du Mpcl, Abdoulaye Baldé de l’Ucs, le Marième Wane Ly de Parena et d’autres formations politiques vont conquérir ensemble les suffrages des Sénégalais aux prochaines élections législatives. Les leaders de ces partis ne seront pas à l’Assemblée nationale sans programme. Après diagnostic du fonctionnement de l’institution parlementaire, les leaders de ce second pôle de l’opposition promettent de réformes profondes du Parlement. Ils veulent des députés capables par leur engagement citoyen de redéfinir de nouveaux rapports au sein de l’Assemblée nationale, tout en gardant des liens étroits avec leur base, leur milieu social, leur localité. Pour ces opposants, cela constitue une étape importante et décisive pour instaurer enfin un régime politique républicain et démocratique au service du développement intégral du Sénégal. Ils se désolent aujourd’hui que le statut de député soit ramené au rang d’applaudisseur.
Délibéré du procès de Abdoul Mbaye
Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) croise les doigts et prie pour que le juge n’ait pas une main lourde. C’est aujourd’hui que le tribunal va délibérer sur le procès qui oppose l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye à son ex-épouse qui l’accuse d’avoir falsifié leur certificat de mariage. Des accusations que Abdoul Mbaye avait balayées d’un revers de main. Seulement lors du procès, le procureur avait requis un an de prison ferme contre le président de l’Act pour faux et usage de faux tout en demandant la relaxe pour son ex-épouse. Si le juge suit le réquisitoire du parquet, Abdoul Mbaye sera condamné à une peine d’emprisonnement ferme.
Frères du président Jammeh inculpés
Les autorités policières gambiennes avaient fait croire que les frères de l’ancien président Yahya Jammeh étaient auditionnés pour juste vérifier certaines informations dont elles possédaient. Finalement les choses ont pris une autre tournure. En effet, les frères de Yahya Jammeh qui ont été arrêtés par la police la semaine dernière ont été inculpés, selon des sources policières. Ils sont accusés de vol et de conspiration. Mais l’un d’eux, Araba Jammeh a été libéré pour des raisons de santé.
Barrow boucle l’audit de l’Armée
Les autorités gambiennes ont terminé l’audit sur l’identité et la composition des hommes de l’armée nationale de Gambie. Elles voulaient s’assurer que des individus étrangers, notamment des rebelles de Casamance, n’ont pas infiltré les troupes pour mettre en péril le régime du président Adama Barrow. Ce contrôle a commencé le 17 avril dernier selon Bbc et s’est achevé le 14 mai au camp militaire de Yundum, le plus grand du pays. Durant l’audit, les soldats ont dû présenter des pièces justificatives qui attestent de leur nationalité gambienne. Des sources militaires renseignent avoir rencontré des soldats qui ne pouvaient pas lire, écrire ou parler l’Anglais, la langue officielle de la Gambie. L’audit a aussi mis en évidence des soldats qui n’ont jamais été aperçus dans un quelconque camp militaire du pays. Autant de trouvailles, parmi d’autres, qui vont aider le Président Adama Barrow à mieux restructurer l’armée gambienne.