LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI
Drame à Kédougou
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) est en deuil. Cinq personnes dont deux enquêteurs de l’Ansd, deux guides du village de Tenkonto (Kédougou) et un chauffeur ont trouvé la mort, dans la nuit de samedi à dimanche dernier, dans un accident de la circulation survenu à hauteur du village de Mako, sur la nationale 7. Les enquêteurs retournaient sous une forte pluie sur Kédougou après une journée de travail dans le village de Tenkonto avant de tomber d’un pont. Ils ont été trainés par les vagues sur une dizaine de mètres dans l’eau avant de se cogner sur un arbre. Seuls deux personnes ont survécu à l’accident. Les corps des cinq autres passagers ont été retrouvés inertes. En effet, l’Ansd mène à Kédougou du 29 juillet au 29 octobre 2017, en partenariat avec le Programme d’eau potable et d’assainissement du millénaire du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement (Pepam), une enquête de dimension nationale auprès des ménages, portant sur les secteurs de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène.
Un garçon tombe dans un puits
Un garçon de 2 ans meurt dans un puits au village de Vélingara Sambaké situé dans la commune de Sinthiou Malhème. La nuit du jeudi 18 au vendredi 19 Août 2017 a été très longue et pénible pour les populations de la commune de Sinthiou Malhème, département de Tambacounda. C’est au village de Vélingara Sambaké situé à quelques 4 km de Sinthiou Malhème qu’un drame spectaculaire s’est produit. En effet, c’est le corps sans vie d’un garçon âgé seulement de 2 ans et répondant au nom de Mamadou Yoro Diallo qui a été repêché par les soldats du feu au fond d’un puits de ce village. Vers 18 heures, jeudi dernier, la victime a accompagné ses soeurs au puits dudit village à la recherche du liquide précieux. Il s’est mis aux abords de ce puits sans margelle. Une de ses sœurs qui venait de remplir son récipient, a de nouveau jeté le seau dans le puits et malheureusement la corde enrôle les jambes du défunt qui se retrouve subitement au fond de l’eau. Il a fallu l’intervention des sapeurs pompiers pour sortir le corps sans vie du petit Mamadou qui a été déposé à la morgue du Centre hospitalier régional de Tambacounda. Un drame qui relance ainsi le débat sur la problématique de l’utilisation de moyens rudimentaires pour se procurer de l’eau dans ces villages qui ne cessent de réclamer la modernisation des puits traditionnels. Mieux, les populations sollicitent le raccordement de leurs localités au réseau d’adduction d’eau des forages réalisés par le PUDC.
Badio Camara a-t-il boudé ?
Entre le premier président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara et le nouveau patron de l’Union des magistrats sénégalais (Ums), Souleymane Teliko, ce n’est pas le parfait amour. Du moins, si l’on en croit, l’attitude du patron du premier président de la Cour suprême lors de l’assemblée générale de l’Ums, ce samedi, à Saly. En effet, au terme du vote qui a débouché sur la victoire du magistrat Teliko, Mamadou Badio Camara a quitté la salle avant même la présentation de l’équipe du successeur de Maguette Diop et de son équipe. Simple coïncidence ou une manière de protester contre l’élection de celui qui s’était insurgé contre les consultations à domicile. En tout cas, le geste de Badio Camara a été interprété comme tel par beaucoup de juges. Après tout, quand la Chancellerie, a voulu traduire Souleymane Téliko en conseil de discipline, elle est passée par le président Badio Camara.
Décès de Salif Diallo, président de l’Assemblée nationale burkinabé
Le président de l’Assemblée nationale burkinabé, Salif Diallo est décédé, le week-end dernier, dans un hôtel parisien. Salif Diallo, âgé de 60 ans, est décédé apparemment des suites d’un problème cardiaque. Selon certaines informations relayées par ses proches, le vice président du Mouvement du peuple pour le progrès (Mpp) était, en train de se reposer dans la capitale française, après avoir fait un séjour en Tunisie où il aurait subi des soins. Salif Diallo était un acteur clé de la vie politique burkinabè. Il fut ministre dans différents gouvernements de l’ancien président Blaise Compaoré avant de se brouiller avec l’ancien homme fort de Ouagadougou. Le natif d’Ouahigouya, (Yatenga) rejoint alors les rangs de l’opposition. Il fonde avec Simon Compaoré et Roch Marc Christian Kaboré en 2014 le Mpp et participe activement à la chute du dictateur burkinabé. La victoire du parti (Mpp) aux élections législatives de novembre 2015 le propulse au perchoir de l’Assemblée nationale. Cette disparition ébranle durement la majorité présidentielle. Le président de la République burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré a fait état de sa tristesse à la suite du décès de Salif Diallo. Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition burkinabè de son côté, parle lui d’un grand homme politique qui a marqué l’histoire du Burkina Faso et de la démocratie par son engagement, sa détermination et son courage.
Le Pr Hamidou Dia et Amadou Bakhao Diaw dans l’Emission Remue ménage (Rfm)
L’émission Remue-ménage sur la Radio Futur medias a accueilli, hier, comme invités Amadou Bakhao Diaw économiste et le Pr Hamidou Dia, romancier et philosophe. Ce dernier qui a signé une contribution fortement commentée sur les liens entre Wolofs et Peulhs sur fond de l’affaire Penda Ba, a partagé le plateau avec Amadou Bakhao Diaw. Le frère aîné de Diombass Diaw bien qu’économiste de formation a entrepris d’importantes recherches sur l’histoire du Sénégal et du Walo en particulier. Au cours de cette émission animée par Alassane Samba Diop, ils ont abordé toutes les questions liées aux relations entre les deux ethnies. D’après eux, les deux communautés sont indissociables du fait des liens séculiers qu’ils entretiennent depuis la nuit des temps. Cette émission de haute facture a tenu en haleine les auditeurs pendant plus d’une heure (10h à 11h). Ainsi, ils ont pu revisiter l’histoire de la cohabitation entre Wolofs et Peulhs. Chapeau à Lazou.
Meeting de Ibrahima Sall à Darou Mouhty
Le président du Mouvement pour la démocratie et les libertés, (Model) Ibrahima Sall est allé à la rencontre des populations et électeurs de Darou Mouhty pour les remercier d’avoir renouvelé leur confiance à la liste de la majorité présidentielle lors des dernières législatives. Le Directeur général de la Sicap, à la tête d’une forte délégation, a démontré sa forte capacité de mobilisation, précise un document parvenu à « L’As». Ainsi lors d’un meeting organisé pour l’occasion, l’ancien ministre de l’Education a exhorté ses militants a redoublé d’efforts pour obtenir le même succès lors de la présidentielle de 2019. D’après le texte, cette mobilisation démontre que le patron du Model reste maître à bord dans son fief de Darou Mouhty.
Parcelles Assainies U17
Le jeune responsable politique, Karamba Souaré, coordonnateur de la coalition Benno Bokk Yaakar dans cette localité aux Parcelles Unité 17 est en train de faire son trou dans cette localité. D’après lui, le résultat obtenu par Benno dans cette localité, marque le début de la reconquête de l’électorat aux Parcelles Assainies. Très optimiste quant aux échéances électorales futures, le poulain de Amadou Ba espère renverser la tendance et faire basculer la localité dans le camp de Bby. En phase avec le ministre de l’Economie et des Finances, Karamba Souaré rappelle que son mentor suscite l’enthousiasme et l’espoir de milliers personnes autour d’un projet progressiste en rupture avec les agissements du maire Moussa Sy. Ce qui lui fait dire que la défaite de leur adversaire aurait dû être plus «humiliante» n’eut été la série des coupures d’eau et d’électricité. Cependant, le jeune responsable a invité le ministre Amadou Ba à concrétiser l’autonomisation des femmes à travers l’accès au crédit et à la formation. Mais également de contribuer à l’insertion professionnelle des jeunes de sa localité en plus de mettre à la disposition des porteurs de projets un financement.
World Vision injecte 225 millions dans la lutte contre le péril fécal
Les maladies liées à la pollution de l’air continuent à faire des ravages dans la région de Fatick. Ce qui résulte du faible niveau d’assainissement noté dans ledit département avec un taux de 46%. World Vision Sénégal, à travers le projet Wash Ctb, a décidé de prendre en charge les problèmes liés à l’assainissement dans les communes de Diarrère, Tattaguine et Ndiob où la défection à l’air y constitue un véritable problème de santé publique. Ce programme d’amélioration de l’hygiène dans les zones rurales va éradiquer les risques de contamination de la maladie du péril fécal dans ces localités. L’objectif du projet, selon le coordonnateur dudit programme Sara Ba, est de lutter contre la défection à l’air libre. Ainsi, de concert avec l’ensemble des acteurs en charge de l’assainissement (Service d’hygiène, santé, les maires et les IEF), ce programme d’un coût global de 225 millions de francs Cfa va d’ici l’an 2019, construire 1150 latrines dans toutes les communes. Il s’agira dans un premier temps de sensibiliser les populations pour qu’elles s’approprient le programme, les amener à assainir leurs villages et éviter les dépôts d’ordures et les eaux usées. Ainsi, Chaque ménage désirant avoir une latrine dépose une somme en contre partie et le projet subventionne le reste qui varie entre 53.000 et 109 000 F Cfa.
Les éleveurs fédèrent leurs actions
Pour participer au développement du secteur de l’élevage et assurer une autosuffisance en moutons de Tabaski dans les années à venir, les éleveurs du Sénégal pensent que le moment est venu pour eux, de s’unir. Ils ont engagé une réflexion sur la création du Réseau des éleveurs du Sénégal (Renades). Ce cadre est mis en place à l’issue de la concertation d’associations, de bergeries, de groupements d’intérêt économique d’élevage, d’entreprises d’élevage, en vue d’influencer positivement les politiques menées dans ce secteur au Sénégal. L’assemblée générale constitutive a été tenue samedi dernier. Pour Dr Mouhameth Mamadou Ndiaye, membre du comité d’initiative, le réseau envisage d’instaurer des politiques et un cadre institutionnel et légal qui viennent en appui d’un développement durable de l’élevage dans toutes ses filières. Le constat des membres du Renades, c’est que beaucoup de filières interviennent dans le secteur, mais ces filières manquent d’organisation et ne possèdent ni de textes ni de politiques, pour contribuer au développement de l’élevage au Sénégal. Le Renades compte ainsi interconnecter tous les éleveurs du Sénégal, avec comme objectif spécifique de nouer un partenariat entre l’Etat et le secteur privé. Et à travers cet objectif, le Renades facilitera aux différents éleveurs, l’accès aux financements et une meilleure organisation des filières animales au Sénégal.