LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
Le compte facebook du Dg de la Sicap piraté
Le directeur général de la Sicap, Ibrahima Sall, a fait les frais de sa popularité auprès des militants du Model. En effet des voleurs, sans doute très futés, ont piraté son compte facebook qu’ils ont utilisé pour envoyer des messages à ses contacts leur faisant comprendre qu’il est à Abidjan et leur demande de lui faire parvenir leurs contributions à la précampagne électorale pour les prochaines élections. Beaucoup de militants ont mordu à l’hameçon et ont même envoyé de l’argent à l’arnaqueur. Avant que l’ancien ministre de l’Education ne soit informé, le mal était déjà fait. Une méthode du reste courante que les pirates utilisent surtout pour gruger les plus célèbres
Accélération de la cadence judiciaire
Pour désencombrer les prisons, on accélère désormais la cadence. Avec la création des chambres criminelles permanentes en remplacement des assises, on pensait avoir réglé le problème des longues détentions préventives jusqu’ à la mutinerie mortelle de Rebeuss. Pour accélérer la comparution des détenus victimes de longues détentions préventives, il a été initié, depuis hier, une nouvelle formule qui consiste à tenir une session des Chambres criminelles tous les 15 jours. A cet effet, huit affaires inscrites au rôle hier, ont été plaidées. Il s’agit entre autres de dossiers de trafic international de drogue et de vols aggravés. En tout, 20 accusés, en détention provisoire depuis 2013 ont été jugés et seront édifiés sur leur sort le 7 février prochain. En effet, contrairement aux précédentes sessions, les délibérés sont renvoyés à la prochaine session.
Report de la rentrée des tribunaux sénégalais
Décidément, ce qui se passe en Gambie déteint littéralement sur le Sénégal. En plus des vagues de refugiés gambiens qui envahissent le Sénégal à l’approche de la date fatidique du 19 janvier prochain, la rentrée solennelle des tribunaux, prévue le 19, ne pourra pas se tenir à date échue. Conséquence, la Cour Suprême a décidé de la décaler d’une semaine, le temps que le cas Jammeh soit réglé à Banjul. En définitive, la rentrée solennelle des cours et tribunaux se tient le jeudi 26 janvier sous la présidence de Macky Sall. C’est le substitut général près la Cour d’appel de Dakar, Fatou Faye Lecor, qui a été désigné pour prononcer le discours d’usage qui porte sur le thème : «Les nouveaux droits dans la Constitution du Sénégal»
Affaire Chérif Ndao
Les mis en cause dans la mort de Chérif Ndao, élève sapeur-pompier décédé dans un camp militaire à Thiès lors de sa formation, en décembre 2013, devront être jugés le 27 janvier prochain. Les prévenus, notamment deux adjudants, Lat Ndoye et Cheikh Ndir ainsi que les sapeurs-pompiers Onacis Bakouch, Ndji Bassang, Baye Thiaw, Jean Baptiste Sagna, El Hadj Mamadou Ndour, sont cités à comparaître devant le tribunal militaire pour les faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Selon nos confrères du site ligne directe, les accusés comparaîtront avec un médecin légiste et son assistant poursuivis pour faux dans un document administratif. Les médecins sont accusés d’avoir maquillé le décès du jeune pompier en mort naturelle. On avait parlé de mort naturelle à la suite du décès de l’élève sapeur pompier. Une affaire qui avait provoqué une levée de boucliers des Organisations de défense des droits de l’homme qui avaient demandé aux autorités de faire toute la lumière dans ce dossier. Le rapport d’autopsie expliquait finalement que Chérif Ndao est mort des suites de «contusions musculaires diffuses par coups et blessures compliquées de rhabdomyolyse et d’insuffisance rénale anurique associées à un paludisme grave avec défaillance neurologique, rénale et hématologique». Les inculpés étaient écroués pour “torture et actes de barbarie ayant entraîné la mort”. Les sept sapeurs avaient été placés sous mandat de dépôt tandis que le médecin légiste et son assistant avaient été placés sous contrôle judiciaire. N’eût été une disqualification, tous les prévenus allaient se retrouver devant une Chambre criminelle car après instruction, le Doyen des juges a pris une ordonnance de non-lieu partiel et disqualification partielle.
Khalifa Sall à l’Ucad
Les «pros khalifas» ne comptent pas relâcher la pression pour obtenir la libération de Bamba Fall, maire de la Medina et des jeunes socialistes. En effet, les membres de la jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) vont procéder au lancement du Front de la Dignité (Frond) pour obtenir la libération de Bamba Fall et Cie. La cérémonie est prévue aujourd’hui à l’Ucad et sera présidée par le maire de Dakar Khalifa Sall. Le premier magistrat de la ville de Dakar est présent sur tous les fronts pour obtenir l’élargissement de Bamba et des jeunes socialistes. Nul doute que Khalifa Sall ne manquera d’exhorter les étudiants à se joindre à lutte pour obtenir l’élargissement de Bamba Fall et ses compagnons. Les camarades de Babacar Diop sont bien décidés à sensibiliser les étudiants sur le sort de Bamba Fall et des autres responsables socialistes arrêtés. Une manifestation qui verra aussi la présence d’autres personnalités politiques du pays.
Mimram toujours à la Css
Le Magazine ‘’Jeune Afrique’’ a annoncé que la famille Mimran va céder la Compagnie sucrière sénégalaise, les Grands Moulins de Dakar et d’Abidjan et que les futurs repreneurs sont la société marocaine Forafric, connue pour ses marques de farine et de semoule MayMouna et Ambre et qui a acquis début 2016 son concurrent local Tria. Toutefois, un officiel de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) que nous avons saisi a démenti cette information. D’après ce proche de la famille Mimram, comme chaque année, la société est démarchée par beaucoup de structures qui veulent intégrer le capital, mais rien n’est encore conclu. En clair, c’est juste des discussions comme cela se fait traditionnellement. Fondées par Jacques Mimran entre les années 1950 et les années 1970, et détenues aujourd’hui par son fils Jean-Claude Mimran, ces trois entreprises (Css, Grands Moulins de Dakar et d’Abidjan) réalisent entre 300 et 400 millions d’euros soit 260 milliards Fcfa de chiffre d’affaires.
Un enfant se noie dans les égouts
D’après le site Lougawebmedias, les habitants du quartier de Touba Seras ont vécu une journée noire hier avec la découverte d’un enfant de cinq ans, noyé dans les eaux usées du canal. Un drame qui a aussitôt ameuté les résidents du quartier et des environs. Entre pleurs et complaintes, ils ont exprimé leur courroux devant la presse. Les Sapeurs Pompiers n'ont pu extirper des eaux que le cadavre du garçon qui fut ensuite déposé à l'hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga.
Pme dans l’agonie
L’existence de vraies Pme au Sénégal a fait l’objet de vifs débats hier, lors d’un panel ayant pour theme: «L’existence des PME au Sénégal, mirage ou réalité ?». Le débat a été initié par la Rencontre des Entrepreneurs (Rde). D’après les chiffres alarmants de la Direction de l’Appui au Secteur Privé (Dasp), les PME représentent près de 90 % des entreprises privées au Sénégal mais ne contribuent qu’à hauteur de 20 % au PIB et ne représentent que 30 % des emplois créés. Plus inquiétant encore, 60 % des PME disparaissent durant l’année de leur création. Après avoir posé un diagnostic sur l’écosystème économique sénégalais, les intervenants ont tenté d’expliquer les raisons de « la disparition des entreprises», l’absence de «champions sénégalais » entre autres. Selon Rivolala Ratsimandresy, co-fondateur de la Rencontre des Entrepreneurs, «le Sénégal compte beaucoup de très petites entreprises, quelques grandes, mais le pays manque fondamentalement d’entreprises de taille moyenne et ayant un business model profitable et répliquable». Pour les participants, l’espérance de vie moyenne très courte des Pme sénégalaises est, notamment, due au manque de structures solides pour les accompagner. Par ailleurs, les Pme disparaissent tôt car elle manquent de connaissances, de compétences, et ne considèrent pas généralement la formation comme un investissement.
Akon dans l’énergie
La star américaine d'origine sénégalaise était dans la capitale malienne avec son associé malien Samba Bathily et la startup française Sunna Design pour lancer le site d'assemblage de lampadaires solaires. «Je n’ai pas vu un seul autre secteur qui puisse créer autant d’emplois en Afrique que les énergies renouvelables », a dit le rappeur sénégalais qui invite les Africains à investir dans les énergies renouvelables.
Viol entre Mbacke-Mbacké
L’affaire opposant Cheikh Bass Mbacké à Ndèye Daba Mbacké connaîtra son épilogue le mardi 21 février prochain. Les deux descendants de Serigne Touba étaient présents hier au Tribunal de Diourbel, côte à côte, à la barre. Selon la partie civile Ndèye Daba Mbacké, les faits ont eu lieu en janvier 2016 lorsqu’elle s’est rendue dans une villa située au coeur de la capitale du Mouridisme à l’invitation de son petit ami, Cheikh Bass Mbacké. D’après la jeune femme de dix-huit ans, c’est dès qu’elle est entrée dans la chambre que le prévenu s’est jeté sur elle, l’a forçant à entretenir une relation sexuelle avec elle. «J’ai rencontré devant la maison le gardien qui m’a fait entrer avant de m’informer que Cheikh Bass était dans une chambre à l’étage. Mais dès que j’ai mis les pieds dans la chambre, il m’a aussitôt sauté dessus. Il a enlevé ma petite culotte de force, a mis un oreiller sur mon visage et m’a pénétrée de force. J’ai crié de toutes mes forces, mais je n’ai rien pu faire face à cette masse musculaire qui était au-dessus de moi», a indiqué Ndèye Daba Mbacké à la barre.
Viol entre Mbacke-Mbacké (bis)
Des allégations battues en touche par son amoureux, Cheikh Bass Mbacké qui a soutenu qu’il n’a jamais eu de relations intimes avec la jeune fille durant les quelques mois qu’a duré leur relation amoureuse. Le procureur a préféré prendre les deux versions avec des pincettes. C’est pourquoi le représentant du ministère public s’en est rapporté «à la sagesse du tribunal ». Quant à Me Abdoulaye Babou, avocat de la plaignante, il a sollicité 50 millions de dommages et intérêts. Une demande qui a mis son homologue Me Khassimou Touré dans tous ses états. Le conseil de la défense a demandé à titre principal la relaxe de son client et à titre subsidiaire sa libération au bénéfice du doute, le tribunal a renvoyé le délibéré au 21 février 2017.