LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
Le coup de fil de Me Wade
Abdoulaye Wade veut décidément en finir avec Macky Sall. Dans son pavillon de Versailles, à quelques kilomètres de Paris, l’ancien président de la République tire les ficelles. Ainsi, il a demandé à ses partisans et ses alliés d’assurer la mobilisation en vue des prochains combats politiques et électoraux. De son côté, il s’engage à être le principal financier de l’opposition. Le pape du Sopi promet ainsi de prendre en charge l’essentiel des besoins financiers de la coalition «Manko Taxawu Senegaal». Il a d’ailleurs appelé au téléphone hier, les leaders pour les encourager et leur renouveler son soutien.
Dépouille du fils de Cheikh Amar
La dépouille du fils de Cheikh Amar, décédé la semaine dernière à Paris, est attendue demain jeudi à Dakar. D’après dakarposte.com, le patron de Holding Amar qui s’est rendu à Paris quelques heures après la terrible nouvelle, s’occupait des formalités de rapatriement de la dépouille de Serigne Saliou Amar et devrait rentrer jeudi en même temps que son épouse et ses amis. D’après nos confrères, le défunt sera enterré à Diourbel.
La politique bannie à l’Ucad
La Direction générales du Coud dit avoir reçu des informations faisant état de visites politiques programmés par certains leaders et responsables de partis à l’intérieur des campus sociaux de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad). Dans un communiqué parvenu à «L’As» et signé par Cheikh Oumar Anne, il est rappelé que les manifestations et rassemblements politiques sont formellement interdits dans l’ensemble des campus sociaux. Ainsi, la direction du Coud indique qu’elle prendra toutes les mesures nécessaires pour le respect strict de cette interdiction. Elle en appelle au sens de responsabilité et de conscience de l’ensemble des acteurs politiques «pour que nul n’en ignore».
Boy Djiné
Boy Djiné devra prendre son mal en patience avant de faire face aux juges de la Chambre criminelle dans différents cas de vols aggravés perpétrés entre 2008 et 2009. En effet, l’affaire évoquée, hier, après un premier renvoi, a encore été renvoyée au 4 juillet prochain pour comparution des parties civiles et des témoins absents à la barre. Même si, dans le cadre de cette procédure, certains plaignants, des Français sont rentrés dans leur pays, d’autres par contre, estime le juge, sont toujours au Sénégal entre Mbour et Dakar. Il appartient au parquet de mener les diligences pour faire comparaître tout ce monde lors de l’audience de renvoi. A cette date, Boy Djiné devra s’expliquer sur différents chefs d’inculpation d’association de malfaiteurs, de vol en réunion commis la nuit, avec usage de véhicule et escalade, détention d’arme, évasion et usurpation d’identité. Cette procédure a été initiée par le directeur de l’exploitation de l’hôtel Savana suite à des vols commis dans deux chambres dudit hôtel le 26 décembre 2008.
Assassinat
En détention préventive depuis le 1er mars 2011 pour assassinat, le marchand ambulant Doudou Seck risque de prolonger son séjour carcéral. D’autant que, dans ses réquisitions, le représentant du parquet a sollicité, contre l’accusé les travaux forcés à perpétuité. Ce dernier, avait, au cours d’une altercation le 3 janvier 2011, poignardé Abdoulaye Sylla dans la région du coeur. Un coup violent qui a traversé de 12 centimètres le poumon droit de la victime qui a succombé. Le mis en cause, après son forfait avait pris la fuite avant d’être persuadé par son frangin de se rendre à la police. A l’origine du drame, la victime aurait accusé le mis en cause d’avoir véhiculé des propos selon lesquels, il fumait du chanvre indien. S’en est suivi un échange de propos aigresdoux entre les protagonistes. C’est au cours de cette bagarre que le coup fatal a été administré à la victime. Un acte prémédité selon le représentant du parquet qui considère que l’accusé était plus fort que son antagoniste. Le conseil de la partie civile, Me Ndèye Fatou Touré a réclamé dix millions en guise de dommages et intérêts. Du côté de la défense, les avocats ont invité le juge à disqualifier le crime initial en coups mortels ayant entraîné la mort sans intention de la donner, avant de solliciter une application bienveillante de la loi. Doudou Seck sera édifié sur son sort le 6 juin prochain.
Baldé
L’ancien ministre des Forces Armées, Abdoulaye Baldé, président de l’Union des centristes du Sénégal a fait face hier, aux juges de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) de 12 h à 15 h. Il s’agit d’un complément d’enquête, dans le cadre de l’instruction qui les concerne, son épouse et lui. Tout porte à croire que le dossier va tout droit vers un non-lieu compte tenu des réponses fournies.
Pape Maël Thiam à Khombole
Pape Maël Thiam, administrateur de l’Alliance pour la République (Apr) et vice-président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) est apparu ce week-end à Khombole, dans les habits d’un apôtre de la paix. C’était à l’occasion de la conférence présidée par Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine. Pour lui, tous les Sénégalais doivent s’orienter vers la recherche de la paix et du respect des institutions dont celle incarnée par le Président de la République, quelque soit leur appartenance politique. « Ils peuvent être des adversaires dans le cadre d’une compétition électorale dont les règles sont bien définies, mais après celle-ci, tout le monde doit pouvoir accepter le verdict et travailler ensemble pour le bonheur des Sénégalais. Ce pays n’appartient pas à l’Apr, encore moins à quelque autre parti que ce soit», soutient Pape Maël Thiam. Il a par ailleurs invité ses frères de parti à épouser un esprit militant, en assumant la liste des investitures du parti
La Cojer de Tivaouane et les législatives
Après que son bureau élu a été validé et officialisé, la Convergence pour les jeunesses républicaines (Cojer) de Tivaouane compte s’investir pleinement pour la victoire de la coalition Benno Bokk Yakaar dans le département. Un avant goût du travail prévu a été donné ce week-end avec l’organisation d’une conférence sur le thème : «Le PSE et les réalisations du président de la République», par Ibrahima Wade du Bureau de suivi des opérations du Plan Sénégal émergent (BOS). Selon le coordonnateur Pape Ibrahima Niang, il y aura également une caravane dans toutes les communes du département, pour vulgariser les réalisations du président de la République, avec l’objectif de rassembler les populations à la base autour de la nécessité d’octroyer une large majorité au Président. Il ajoute que les jeunes du parti à Tivaouane ont refusé de faire la promotion de quel que responsable que ce soit, ils attendent le choix du Président pour sonner la mobilisation.
Tournoi de scrabble de la gendarmerie
La Légion de la zone centre organise depuis hier un tournoi de scrabble. Plus de 30 participants issus des différents corps des forces de défense et de sécurité dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick ont pris part à ses hobbies qui vont durer 2 jours. D’après le commandant de la Légion de la gendarmerie centre, Yayah Mbodji, la pratique de ce sport est un jeu intellectuel qui permet aux militaires de se départir de la routine quotidienne. «Le scrabble est un sport intellectuel qui favorise la réflexion, favorise l’usage du français dans l’administration, c’est aussi l’occasion pour beaucoup de réapprendre certains mots, de réfléchir un peu plus et de trouver des outils pour se calmer et pour pouvoir aussi penser à autre chose», dit-il.
Question de Tekki
Dans son habituelle «question au gouvernement» connue sous le concept «Questekki », Mamadou Lamine Diallo s’est intéressé à l’endettement du Sénégal. Après le pétrole et le gaz, le député a dépoussiéré cette fois-ci les dossiers liés à l’endettement du Sénégal. Ainsi, la «Questekki 42» s’interroge sur la rentabilité des dettes engagées par l’actuel du régime. Persuadé que l’endettement doit couvrir des projets rentables économiquement et socialement, le président du Mouvement Tekki a exhorté Macky Sall et son gouvernement à éclairer l’opinion sur la rentabilité de 60 à 70 milliards investis dans le Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio « qu’on utilise une fois par an». En plus, il demande des comptes sur les 20 milliards injectés dans le Centre industriel de Diamniadio sans qu’aucune usine ne soit sur place, sur les 55 milliards donnés à IRIS pour les cartes d’identité biométriques. Non sans ajouter que pour 4 millions de cartes d’électeur attendues fin avril, le Gouvernement n’en a produit que 900 000. Ce qui, selon lui, est une violation de l’accord conclu avec Mankoo Wattu Senegaal le 1er décembre 2016. Il indique dans la foulée que ces cartes sont données prioritairement «aux boursiers familiaux soumis au chantage du régime de Macky Sall».