LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI
Youssou Ndour fausse Waly Seck
Le rendez-vous de Waly Ballogo Seck avec son public dans la mythique salle de Bercy le 4 juin prochain est sur toutes les lèvres. L’on se demande surtout si le parrain de la soirée Youssou Ndour, dont les relations avec Thione Ballago Seck ont toujours été exécrables, sera de la partie. Selon des sources dignes de foi, le leader du Super Etoile ne fera pas le voyage à Paris pour honorer «son fils» ni même sa télévision Tfm ne fera partie des sparring-partners. Nos interlocuteurs renseignent d’abord que You ne serait pas l’aise dans une salle où il y aura Habib Faye et Jimmy Mbaye, les nouvelles recrues Waly et transfuges du Super Etoile. Cela est d’autant plus inconcevable pour le roi du Mbalax que les deux refusent de se réconcilier avec lui. Il s’y ajoute que des proches de la nouvelle coqueluche de la musque sénégalaise considèrent que la récente sortie de l’album de Youssou Ndour est motivée par sa volonté d’endiguer Waly Ballago Seck qui menace sa couronne.
Dualité You-Waly
Toujours est-il que, selon des proches de la famille Seck, le parrain n’a pas annoncé officiellement sa décision de faire faux bond, comme du reste, l’a fait son poulain Pape Diouf de la Génération Consciente. Nos sources se veulent formelles. «L’As» a tenté de joindre Charles Faye, le chargé de communication de Youssou Ndour, mais il n’y a pas eu de feedback jusqu’au moment où nous mettions sous presse. Dans les coulisses, il se dit que Youssou Ndour est hanté par la montée en puissance du jeune Waly Seck dont la réussite à Bercy sonnerait le glas de sa carrière. En définitive, après la dualité entre You et Thione Seck, c’est désormais la rivalité entre Youssou Ndour et Waly Seck pour le contrôle de la couronne de roi du Mbalax. Cependant, des proches de l’enfant de la Médina soutiennent que Waly Seck veut créer une dualité virtuelle pour faire le buzz. D’autant qu’il n’a même pas communiqué au téléphone avec Youssou Ndour.
Nécrologie
Le responsable de fédération nationale des cadres libéraux (Fncl) de Dahra Diolof est en deuil. Abou Thiam a perdu sa mère avant hier, soit un mois seulement après le décès de son père. En cette douloureuse circonstance, «L’As » présente ses condoléances à la famille du défunt.
Les cadres de l’île à Morphil
L’île à Morpil baptisée par l’exprésident Abdou Diouf la Californie du Sénégal du fait la profusion d’eau et de terres cultivables devrait bientôt répondre de ce surnom. Les maires de onze communes du département, sous la houlette de l’édile de Demett Abdoulaye Elimane Dia, ont décidé de mettre en place un cadre de concertation et de jeter les bases du développement de cette zone du Fouta. Les termes de références confectionnés par des universitaires originaires de la localité dont les professeurs Dia et Sall ont été partagés avec le patron de Cofia et ses hôtes hier dans ses bureaux en vue de la tenue de l’Assemblée générale prévue samedi prochain. Abdoulaye Elimane Dia qui a chopé le virus politique pour aider les populations du Fouta va être porté à la tête de cette organisation dont la mission essentielle est le développement économique et social de la zone.
Reve rejette le dialogue
Le Rassemblement pour l’éthique et les valeurs émergentes (Reve) dirigé par Abdourahmane Dialinké Dabo se dit outré par les concertations lancées par le président de la République comme si le pays était en guerre. A l’en croire, le dialogue ne doit pas être un prétexte, mais une réalité permanente entre acteurs politiques. C’est pourquoi, le Reve refuse de participer à ce simulacre de dialogue et appelle à la consolidation de la démocratie par le respect de l’opposition et l’instauration d’un dialogue sincère et permanent pour bâtir un Sénégal émergent et démocratique
Dialogue national
Le dialogue national du 28 devra se faire sans les anciens Premiers ministres Souleymane Ndéné Ndiaye, Idrissa Seck. Surtout que la lettre d’invitation renseigne clairement que les discussions vont porter sur les révisions constitutionnelles validées par le référendum du 20 mai denier. Si pour le Pds, il faudra attendre le Comité directeur de cette aprèsmidi pour se faire une idée exacte de la décision, pour les autres leaders de l’opposition significative, c’est presque sûr. Ils ont tous annoncé leur refus de participer à des palabres.
Khalifa Sall débouté par la Cour Suprême
Rebondissement dans l’affaire de l’emprunt obligataire de la Ville de Dakar qui a tenu en haleine les Sénégalais pendant plus d’un an du fait de son blocage par le ministère des Finances. Hier la Cour Suprême a rendu son arrêt sur le recours pour excès de pouvoir introduit par le maire de Dakar. Sans grande surprise, Mamadou Badio Camara et son équipe ont débouté Khalifa Sall, faisant ainsi tomber à l’eau un projet innovant fortement attendu par plusieurs pays africains qui voulaient s’en inspirer. Hélas !
Lancement du mouvement «Macky Gnou Gnoor»
Le conseiller chargé des questions religieuse du Chef de l’Etat, Cheikh Mbacké Sakho va lancer samedi prochain son mouvement de soutien dénommé «Macky Gnou Gnoor». La manifestation se tiendra sous la présidence du Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne. Selon lui, ce mouvement va sensibiliser les populations sur les réalisations du chef de l’Etat. Selon l’intéressé, « Macky Gnou Gnoor» compte aussi participer à la massification de l’Alliance pour la République (Apr) en perspective d’une réélection triomphale de Macky Sall en 2019.
Abdoulaye Lô apporte des précisions
Le rapport de la gestion 20140-2015 de l’Ofnac qui a fait état de plusieurs cas de corruption et de détournement de deniers publics a aussi éclaboussé la mairie de Sébikotane. Le maire de cette commune a réagi en soutenant que les faits incriminés ne le concernent pas, mais relèvent de la gestion de son prédécesseur. «Suite à la publication du rapport de l’Ofnac, relatant une multitude de malversations commises à la mairie de la commune de Sébikotane, les précisions suivantes s’imposent tant mes proches, amis, parents et moimême avons reçu des coups de téléphone demandant si c’est ma gestion qui est ainsi mise en cause puisque l’Ofnac n’a pas pris la précaution de préciser la période concernée», explique le maire de Sébikotane Abdoulaye Lô. « Je tiens à préciser que les investigations de l’Ofnac concernent des faits antérieurs à juin 2014, donc à mon élection à la mairie de Sébikotane. Mon équipe et moi ne sommes mêlés ni de près ni de loin à de telles malversations», clame M. Lô.
Gouvernement-Affaire Bictogo
L’affaire Snedai continue de susciter des vagues. Après le ministère des Finances, Adama Bictogo qui a bénéficié de l’indemnisation lui même, porte-parole du Gouvernement a publié un communiqué pour dénoncer le manque d’informations qui, selon lui, est à la base d’insinuations totalement contraires aux faits. Faisant la genèse de l’affaire, Seydou Guèye rappelle que l’Etat du Sénégal a initié un important projet de modernisation et d’équipement des services de sécurité et de l’administration territoriale. Dans ce cadre, le Gouvernement a conclu, le 25 mars 2014, un contrat de partenariat avec la société Snedai, concessionnaire de services publics pour la production de visas biométriques. L’Etat du Sénégal avait décidé, ditil, d’affecter sa quote-part des ressources financières, générées par les visas biométriques et l’achat d’équipements d’intervention. A en croire Seydou Guèye, l’arrangement obtenu par l’Etat a été bénéfique pour le Sénégal. «Car les opérations en suspens, notamment les salaires et rémunérations dus, les dettes aux fournisseurs, les engagements bancaires, les intérêts sur emprunts, ainsi que les moins values de recettes pour la société ont été évalués par la Snedai au moment de la rupture du contrat et soumises au Gouvernement. Ces opérations avaient autorisé la société Snedai à réclamer à l’Etat, pour solde du contrat de partenariat, un montant global de 19.708.514.802 Fcfa. L’Etat a finalement payé à la
société Snedai, la somme de 13.000.000.000 Fcfa», renseigne le porte-parole du Gouvernement.
Gouvernement-Affaire Bictogo (bis)
Poursuivant, Seydou Guèye estime que toutes les obligations d’ordre légal et réglementaire sur la conclusion de ce contrat de partenariat ont été observées et remplies, à date, par le Gouvernement qui avait décidé de suspendre le visa payant sur le territoire national à compter du 1er mai 2015. «Auparavant, le 8 janvier 2014, l’autorité contractante au nom du Gouvernement avait reçu l’autorisation de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) par sa décision n°010/14/ARMP/CRD. La société Snedai avait fini de préfinancer et de mettre à la disposition de l’Etat du Sénégal la totalité des équipements prévus par le contrat, soit 338 véhicules et 156 motos pour un coût global de 7.889.350.000 Fcfa. Des matériels d’intervention militaire des forces spécialisées de police pour un coût global de 1.978.880.000 Fcfa ont été aussi financés par Snedai», dit le responsable apériste de la Médina. A la date de la rupture du contrat par l’Etat, la société Snedai a aussi préfinancé pour le compte de l’Etat du Sénégal, sur les recettes attendues par l’Etat de la mise en oeuvre du système de visas biométriques pour la somme de 9 milliards de Fcfa. Pour Seydou Guèye, les équipements financés par Snedai sont utilisés actuellement par les forces de police et l’administration territoriale. Mieux, à la date de la rupture du contrat par l’Etat, la société Snedai a remis à l’Etat du Sénégal, pour pleine propriété, l’ensemble des équipements informatiques (matériels et logiciels) acquis dans le cadre de la mise en oeuvre du système de visas biométriques».
Trois casques bleus sénégalais décèdent en Côte d’Ivoire
L’armée sénégalaise est en deuil. En effet, trois casques bleus sénégalais appartenant au 16ème contingent des Nations Unies basé en Côte d’Ivoire ont trouvé la mort hier dans un accident de voiture. Six autres de leurs camarades ont été blessés dans ce même accident survenu à 78 km à l’Est de Bouaké, informe un communiqué de la direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa). La voiture des soldats sénégalais en mission dans le cadre d’une opération de sécurisation s’est renversée du fait des fortes pluies et du terrain particulièrement difficile. Selon la Dirpa, toutes les dispositions ont été prises par le commandant du contingent et de la force de l’Onu pour la prise en charge des blessés et leur évacuation sur Bouaké et Abidjan