LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI
Abdou Diouf et Youssou Ndour
Le choix du prochain récipiendaire du prix Macky Sall pour le dialogue en Afrique se poursuit en toute discrétion. D’ailleurs, l’ancien président Abdou Diouf et la star planétaire de la musique Youssou Ndour ont été désignés membres du Comité d’honneur du Prix. A cet effet, le logo du Prix Macky Sall pour le Dialogue en Afrique leur a été présenté hier. Ils font partie ainsi des 10 personnalités mondiales, membres du comité d’honneur du Prix Macky Sall pour le Dialogue en Afrique, institué par le CIRID et doté d’une enveloppe annuelle de cent mille euros. L’ancien patron de la Francophonie s’est félicité de son choix avant de saluer le choix du Président Macky Sall consacrant «le génie sénégalais qui a toujours conçu le Dialogue comme moyen de surmonter tous les obstacles». Le patron du Gfm a pour sa part, pris l’engagement de soutenir le CIRID pour une vulgarisation de cette distinction «faite à l’ensemble du peuple Sénégalais». La délégation de l’organisme international était composée de son président fondateur Deo Hakizimana, du représentant du CIRID en Afrique de l’ouest et du Centre, Maodo Malick Mbaye.
Belle de nuit et voleuse de portable
Agée de 18 ans, Meine Diouf est une prostituée. Elle a comparu hier, pour avoir volé le portable de son client Mor Diène. Jugée, elle a été condamnée à 2 ans dont un mois ferme avec son complice, Ablaye Sow. Mariée et mère d’un enfant, Meine Diouf s’adonne à la pratique du plus vieux métier dans clandestinité. A peine 18 ans, elle a accueilli un client Mor Diène pour une partie de jambes en l’air. Profitant de l’occasion, la belle de nuit soutire à son client son portable qu’il a remis à son locataire, Ablaye Sow. Enervé par le comportement de la prostituée, Mor Diène n’a pas hésité à porter plainte. C’est sur ces entrefaites que les mis en cause ont été arrêtés. Interrogés, ils ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Devant la barre, Meine Diouf a réitéré ses déclarations faites à l’enquête préliminaire. Elle déclare qu’elle n’a jamais volé.
L’ancien député-maire de Tivaouane plonge
Pas très actif sur le terrain politique depuis qu’il a rejoint l’Alliance pour la République (Apr), l’ancien député-maire de Tivaouane El Hadji Malick Diop a décidé de réveiller tous ses réseaux dormants. C’est pour les mettre au service du Mouvement Macky Moo Niou Doy (2MN) de Cheikh Mbacké Sakho qu’il a rejoint après une audience au Palais. La démarche a été bénie par Serigne Abdoul Aziz Sy «Al Amine» porte-parole de la famille Sy et El Hadji Malick Diop envisage d’entamer dès la semaine prochaine une tournée communale à Tivaouane, puis départementale et régionale, avec comme cibles les militants de l’opposition et les sans partis. Pour rappel, El Hadji Malick Diop a été mandataire de la coalition Sopi à Tivaouane pendant 12 ans et coordonnateur des comités électoraux.
Homonymie
A la suite de la publication, hier dans «L’As», de la contribution : «Vous aussi Mr le substitut Ibrahima Hamidou Dème» signé par Alioune Diaw, ancien membre du Palais de Justice de Dakar, Alioune Diao dit «Badou» nous a câblés pour préciser qu’il n’est pas l’auteur de l’article pour que nul n’en ignore. L’ancien secrétaire en chef du Parquet général prés la Cour d’Appel de Dakar a dégagé toute sa responsabilité, pour ainsi rassurer les nombreux lecteurs qui l’ont interpellé. D’après lui, il s’agit ni plus ni moins d’une homophonie avec l’auteur de la diatribe contre le juge. Qui plus est, Alioune Diao entretient des relations fraternelles avec le magistrat Ibrahima Hamidou Dème. Ce dernier, dit-on est à Abidjan, depuis quelques jours en mission.
Mouvement dans la Police
Petit mouvement dans la Police, effectif depuis quelques jours. Le commissaire Djibril Camara, qui était à la Sureté urbaine, récemment revenu d’une mission à l’étranger, sera installé aujourd’hui par le directeur de la Sécurité publique (Dsp) Abdoulaye Diop, comme commissaire central de Dakar. Il remplace le commissaire divisionnaire Djibahir Sarr, un as du renseignement, ancien commissaire central de Guédiawaye, qui va à la douane. Ça a aussi bougé du côté de Rufisque, où le commissaire Malick Niasse permute avec son collègue de Kolda, Ousmane Diédhiou qui lui avait cédé son fauteuil il y a à peu près trois ans. Le commissaire Niasse a été installé mercredi dernier. Le commissaire Issa Sow hérite de la 4 ème section de Dakar, celui qui y était va à l’école de Police
Ça bouge dans le renseignement gambien aussi
Le nouvel homme fort a secoué de nouveau, le service de renseignement de son pays. D’après nos informations, alors qu’il avait porté son choix sur Moussa Diba pour diriger le State Intelligence Services (SIS) qui a remplacé le redoutable National Intelligence Agency (NIA), Adama Barrow a nommé à la tête du service de renseignement, un ancien agent de la National Intelligence Agency, Ousmane Sow.
Braquage en plein jour
L’insécurité va crescendo à Dakar. Hier, c’est en plein jour qu’une banque a été braquée. L’agence de la banque Atlantique, située à deux pas de la célèbre prison du Camp pénal de Dakar de Liberté 6, a été la cible d’une équipe de braqueurs. Et à en croire les informations obtenues par le site Kewoulo.info, les malfaiteurs auraient emporté pas moins de 6 millions Fcfa. Armés jusqu’aux dents, les assaillant ont d’abord maîtrisé le vigile et ont tenu en respect les personnes présentes dans l’agence avant de vider les caisses. Un véritable pied de nez aux forces de l’ordre, puisque qu’il y a un camp militaire à quelques mètres.
Sagam s’arrache les bus Tata
Décidément, le milliardaire Abdourahmane Ndiaye dit Abdourahmane Ndiaye Sagam est en train d’étendre son empire. Il y a quelques jours, nous parlions du rachat de la compagnie pétrolière Elton par lui. On nous apprend que Sagam a également repris l’essentiel des actions de la société Senbus constructeur des bus Tata. D’après nos sources, Ousmane Joe Diop qui en était le fondateur au début des années 2000, ne détient plus que 5 % du capital.
Trois mémés déférées pour vente illégale d’alcool
La police de Mbour a déféré hier jeudi, trois dames au parquet pour le délit de vente illégale de boissons alcoolisées. En effet, Mère Marie, Abel Diatta et Thérèse Diatta s’activaient dans la vente de boissons sans autorisation. Lors d’une opération de lutte contre la délinquance, la nuit du mardi au mercredi, elles ont été interpellées par les éléments de la police de Diamaguène (commune de Mbour) qui ont mis la main sur une importante quantité de boissons alcoolisées. En effet, Marie Ndione, une dame âgée de plus de 75 ans, Abel Diatta et Thérèse Gomis ravitaillaient les consommateurs d’alcool habitant dans les quartiers de Diamaguène 1, Diamaguène 2, Oncad et Baye Deuk. Elles vendaient de la boisson chez elles sans se soucier qu’elles étaient en train d’exercer une activité prohibée par la loi. Après l’enquête, elles ont été toutes les trois, déférées au parquet ce jeudi, où le procureur va sceller leur sort. Dans le panier à salade des policiers, il y avait aussi vingt autres personnes qui ont été arrêtées pour vérification d’identité. Ces dernières ont été libérées après la fin de la durée légale de la garde-à-vue.
Production industrielle
L’activité industrielle du Sénégal a connu une hausse d’après le dernier indice de la production industrielle de l’Ansd. Cette activité est marquée, en décembre 2016, par un accroissement de 18,6% de la production industrielle, en rythme mensuel. Cette hausse est essentiellement portée par les bonnes tenues de l’activité des industries alimentaires (+55,1%), chimiques (+26,0%), des matériaux de construction (+9,0%) et des autres industries manufacturières (+1,3%). Cette croissance est, cependant, amoindrie par la baisse de l’activité de production des industries extractives (-23,5%), mécaniques (- 22,5%), du papier et du carton (- 17,6%) ainsi que de la production d’énergie (-6,5%).
Décès du père de Déthié Fall
La classe politique était bien représentée à la maison mortuaire, à l’occasion du décès du père du vice-président de Rewmi, Dethié Fall à Saint-Louis. Nos radars ont omis l’émissaire du mouvement Tekki, Ibrahima Diop qui représentait le patron du Tekki, Mamadou Lamine Diallo, coordonnateur de Wattu Sénégal.
Le papy de 76 ans voulait abuser d’une fille en plein jour
Accusé d’attentat à la pudeur et coups et blessures volontaires à Touba, Serigne Modou Niang âgé de 76 ans a été reconnu coupable et condamné à un mois avec sursis hier par le tribunal de Diourbel. Le vieil homme a comparu hier devant le Tribunal de grande instance de Diourbel pour répondre des délits d’attentat à la pudeur et coups et blessures volontaires. Alcoolique il s’est invité au domicile de la famille Ndiaye sis au quartier Touba Fatou Marjane. Sur les lieux, il se rend compte qu’il n’y avait que l’adolescente D N qui s’occupait des taches ménagères. Aussitôt, il se jette sur elle. La fille se débat et crie à l’aide. Mais, il s’agrippe et se blottit contre elle jusqu’à ce qu’un voisin du nom de Hafé Diagne ne vole au secours de la fille. Devant le tribunal, Serigne Modou Niang a tout nié en bloc. Des dénégations qui n’ont pas empêché sa condamnation pour coups et blessures volontaires à un mois avec sursis.
Le père de la victime s’effondre à la barre
Accusé d’avoir violé N.M.S, une gamine de douze ans et élève en classe de 5e dans un établissement public à Mbacké, Ismaila Sall a comparu hier jeudi devant le tribunal correctionnel de Diourbel. Malgré l’assistance de son avocat, Me Serigne Diongue, Ismaïla Sall a opté pour un mauvais système de défense. Car il soutient que c’est la fille qui l’a provoqué dans sa boutique et forcé à coucher avec elle. Dans sa version, il était en train de remplir des sachets de lait en poudre lorsque N.M.S a fait le tour du comptoir pour venir attraper son sexe. A l’en croire, la petite a récidivé une seconde fois et il a couché avec elle. «Je n’avais pas vraiment le choix parce qu’elle m’avait menacé de crier au viol si je ne lui faisait pas l’amour. C’est pourquoi j’ai accédé à sa demande», a expliqué le mis en cause. Une version réfutée par la petite. Pour le procureur Moussa Gueye, le délit de viol est établi avec circonstance aggravante liée à la minorité, a requis une peine de prison de dix ans. Le délibéré a été fixé au 23 février