LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI
Audition des présumés fraudeurs au Bac
L’audition au fond des personnes inculpées dans cette vaste opération de fraude au Bac, entamée la semaine dernière, s’est poursuivie, hier, dans le bureau du doyen des juges, Samba Sall. Au total, 42 personnes dont le proviseur de Kahone, quatre fonctionnaires de l’Office du Bac, des professeurs, d’anciens bacheliers, ainsi que des candidats au premier diplôme universitaire ont été envoyés en prison pour entre autres délits d’association de malfaiteurs, de fraude aux examens, d’obtention frauduleuse d’avantages matériels indus durant la période des examens. Les mis en cause sont entendus par groupes réduits et la liste est loin d’être bouclée par le Dji.
Les fraudeurs au Bac devant le Dji
Avec cette audition, le juge Samba Sall veut situer les responsabilités et mesurer le degré d’implication de chaque personne dans cette entreprise de fraude. L’un des avocats constitués dans cette affaire, joint au téléphone n’a pas jugé nécessaire de déposer une demande de mise en liberté provisoire de ses deux clients au terme de l’audition. A l’en croire, cette demande ne fera que retarder la procédure d’autant qu’il y a plus de 40 personnes inculpées pour différents délits. Une bataille de procédure qui, dit-il, va prendre au moins 90 jours entre le juge d’instruction et la Chambre d’accusation. En effet, l’avocat persuadé de l’innocence de ses clients, veut laisser une marge au juge de mener son enquête. Une enquête au terme de laquelle, le Dji se rendra compte que certains des mis en cause dont ses clients ont été inculpés à tort. Toutefois, d’autres avocats constitués dans cette affaire sont d’avis contraires et ont déjà déposé sur la table du juge une demande de mise en liberté provisoire. Parmi les personnes entendues ne figure pas encore le proviseur de Kahone qui n’est pas encore programmé.
Foirail de Kahone
Le président de l’Association des éleveurs de la région de Kaolack, Kalidou Sow préconise que les vendeurs de moutons au grand foirail de Kahone (centre) puissent présenter des tickets pour justifier la vente de leurs moutons. Ceci, dit-il, pour éviter la confusion des troupeaux qui pose un problème d’identification des bêtes et génère des litiges entre vendeurs. Le président Kalidou Sow demande également la construction de « d’os d’âne» ou la montée d’une faction de gendarmes car, selon lui, les voitures circulent à vive allure sur cet axe, sans se soucier des personnes encore moins es bêtes en divagation dans le foirail qui se trouve juste à côté de la route nationale. Le foirail de Kahone est l’un des plus grands sites d’approvisionnement en moutons du pays et même de la sous-région a rappelé Kalidou Sow.
120 individus interpellés à Kaolack
Les forces de la Police et de la Gendarmerie ont frappé un grand coup au cours de diverses opérations de sécurisation effectuées dans la commune de Kaolack durant la période du 8 au 14 août. Au total, cent vingt (120) personnes ont été interpellées pour divers griefs. Parmi les individus arrêtés, quatre vingt et un (81) doivent faire l’objet d’une vérification d’identité, onze (11) pour nécessité d’enquête, douze (12) pour ivresse publique manifeste, six (6) pour détention et usage de chanvre (10 cornets et 2 couteaux saisis) et cinq (5) personnes raflées pour jeux de hasard. Au cours de cette même opération, quatre-vingt-quatre (84) pièces afférentes à la conduite de véhicules ont également été saisies, vingt trois (23) véhicules mis en fourrière pour infractions diverses au code de la route et cent trente quatre (134) motos Jakarta immobilisées pour défaut de port de casque de sécurité. Les opérations ont mobilisé pendant 7 jours, 35 éléments dont 10 de la gendarmerie, 19 du Service régional de la sécurité publique (Srsp), 7 du Gmi et 6 de L’Agence de sécurité de proximité. Les véhicules utilisés (5 de la Police et 1 de la Gendarmerie) ont consommé pendant ces manœuvres 350 (litres) de gasoil. Aucun incident n’a, cependant, été noté au cours de ces opérations menées entre le 8 et le 14 août.
130 personnes arrêtées à Matam
Les forces de l’ordre (Police et Gendarmerie) ont du pain sur la planche par cette période de près-Tabaski, avec la surveillance des points de vente de moutons. Celles de Matam ne se tournent pas les pouces. Plus de 130 personnes qui commettaient de petits larcins dans et aux alentours des «darals» ont été interpellées.
Une Sénégalaise morte en Mauritanie
Une Sénégalaise a été retrouvée morte dans sa chambre à l’ouest de Nouakchott, en Mauritanie alors que sa fille de deux ans était à ses côtés. La petite est saine et sauve. La découverte macabre a été faite mercredi 16 août. Selon un témoignage recueilli par la Rfm, un voisin, alerté par l’odeur du corps en décomposition avancée qui se dégageait de la chambre, a regardé par la fenêtre et vu la femme inerte, un liquide sortant de sa bouche. Une voisine a voulu défoncer la porte mais on l’en a dissuadé. C’est donc la Police qui s’en est chargée. Une enquête a été ouverte.
Incendie rue Felix Eboué
Un grave incendie s’est déclaré hier, vers 18 h, à la rue Felix Eboué. Il n’y a pas eu de perte en vie humaine mais les dégâts matériels seraient importants.
Fonds d’équipement des collectivités locales
Les acteurs du développement local se sont penchés hier sur le rapport de l’étude pour la détermination de nouveaux critères de répartition du Fonds d’équipement des collectivités locales (FECL) et la mise en place d’un mécanisme de financement du développement local. L’atelier de partage et de validation du document a été présidé par le directeur de cabinet du ministère de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du territoire, Alassane Mbengue. La Direction des collectivités locales (DCL) et l’Agence de développement municipal (ADM) avaient initié une réflexion portant sur les critères de réparation des ces fonds. Cela après un constat de la mauvaise répartition de l’argent. Les autorités veulent ainsi corriger ces manquements. Elles sont désormais dans une logique d’équité et un besoin d’efficacité quant à la gestion des fonds transférés par l’Etat aux collectivités territoriales. Ainsi la validation du rapport de cette étude va entériner la détermination de nouveaux critères de répartition du fonds qui fait partie des actions prioritaires recensées lors de la formulation du programme d’opérationnalisation de l’Acte III de la Décentralisation. Il s’agit d’améliorer le pilotage du secteur de la décentralisation, la gouvernance territoriale et le financement du développement territorial sur la période 2017-2023.
Idy Thiam de l’Unacois Jappo
Le président national de l’Unacois Jappo Idy Thiam sort de sa réserve. Dans un communiqué, on précise que M. Thiam a bien répondu à la convocation du commissaire du Point E mercredi. Il a été entendu par les enquêteurs sur ce combat pour le contrôle de l’Unacois Jappo qui a eu comme conséquence le saccage du siège de l’organisation. Aussi précise-t-on que Idy Thiam n’a jamais été recherché par la police. Après l’audition de leur président, les membres de l’Unacois se sont réunis jusque tard dans la soirée. Idy Thiam et compagnie dénoncent l’attitude «d’un groupuscule d’individus malintentionnés qui utilisent illicitement et abusivement le nom et le logo de l’Unacois Jappo dans le seul but de nuire à l’image de notre Organisation et de semer la confusion auprès de nos partenaires, au premier rang le Gouvernement du Sénégal».Pour lui, il n’existe qu’une seule Unacois Jappo. Ils soulignent à ce propos que «le chef de file de ce groupe d’agitateurs a été condamné par la Cour d’Appel de Dakar en son arrêt pour « faux et usage de faux dans un document privé»parce que ce dernier avait illégalement convoqué une assemblée générale». Le président de l’Unacois Jappo décide désormais de protéger le logo et l’image de l’organisation à tout prix.
Collectif des travailleurs de «La Tribune»
Une partie des travailleurs du Journal «La Tribune» réunie en collectif se démarque de la décision d’ester en justice contre leur patron Bougane Guèye Dani pour fermeture du journal sans les aviser. Dans un communiqué sanctionnant leur assemblée générale, le collectif dit avoir reçu le 24 juillet dernier, la notification de la décision de la mise en chômage technique du personnel du journal prise par le président directeur général du groupe D- Média. Cela contrairement à ce que leurs confrères avaient soutenu lors d’un point de presse avec le Synpics. Le Collectif tient à souligner également, que depuis la création du journal, il n’y a pas eu d’arriérés de paiement de salaire. A les en croire, la direction a toujours payé les salaires et n’avait ménagé aucun effort pour mettre le personnel dans de bonnes conditions de travail. Souhaitant la reprise des activités du journal, le collectif appelle ses membres à se souder pour la défense de leur outil de travail.
Premier vol du pèlerinage à la Mecque
Le ministre du Travail, du Dialogue social, et des relations avec les institutions, Mansour Sy a représenté hier son collègue des Affaires Etrangères à la cérémonie officielle marquant le premier vol du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam. La cérémonie qui s’est tenue à l’Aérogare des Pèlerins a enregistré la présence du Délégué général, Abdoul Aziz Kébé et le représentant du ministre du Tourisme et des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck. Le ministre Mansour Sy a rassuré les pèlerins que le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour qu’ils soient dans de bonnes conditions durant tout leur séjour aux lieux saints de l’Islam. Le ministre du Travail, du Dialogue social, et des Relations avec les institutions a insisté aussi sur le comportement des pèlerins à la Mecque. Il a demandé aux pèlerins d’être les ambassadeurs du Sénégal en Arabie Saoudite et de prier pour le chef de l’Etat Macky Sall et le pays.
Le Sénégal a remis à la Sierra Leone 60 millions Fcfa
La délégation sénégalaise conduite le ministre des Forces Armées Dr Augustin Tine n’est pas allée les mains vides en Sierra Leone pour compatir à la catastrophe naturelle qui a occasionné plus de 400 décès. Selon Apanews, Dr Augustin Tine a remis une enveloppe de 100.000 dollars (environ 60 millions Fcfa) aux autorités Sierra Léonaises en guise de soutien ux opérations humanitaires en cours après les inondations et les coulées de boue. L’ambassadeur de Sierra Léone au Sénégal, Ebun Strasser-King, a remercié sur sa page Facebook, le gouvernement du Sénégal qui a envoyé une délégation de haut niveau à Freetown, avec une contribution de 100.000 dollars.
Un Sierra Léonais vivant au Sénégal perd 13 membres de sa famille
Un ressortissant Sierra-Léonais établi à Dakar depuis plus de dix ans, est dans la tourmente depuis les inondations et les coulées de boue. Kelly Koroma, a confié à Apanews avoir perdu 13 membres de sa famille durant les fortes pluies ponctuées de coulées de boue qui ont endeuillé Freetown pendant la nuit de dimanche à lundi dernier. Il a perdu sa mère, son oncle et sa femme, ses deux soeurs et leurs 8 enfants. La quarantaine révolue, ce réparateur de climatiseur, vit avec sa femme et ses 2 enfants au Sénégal. A l’en croire, ses derniers enfants s’apprêtaient d’ailleurs à aller passer les vacances en Sierra Leone auprès de leur grand-mère quand le drame est arrivé. Kelly Koroma confie que depuis lors, les membres de sa famille n’ont plus été retrouvés et ils font partie certainement des 600 corps disparus dans la boue.