OMAR FAYE: "LES CARTES D'ÉLECTEURS SONT TRANSPORTÉES DANS DES CARGOS À DESTINATION DU SÉNÉGAL"
Législatives 2017
La confection des cartes d’électeurs par la société malaisienne Iris pose un sérieux problème au coordinateur de Leeral askan wi. Omar Faye qui s’exprimait hier n’a pas manqué de souligner détenir des informations selon lesquelles, « les cartes d’électeurs sont transportés dans des cargos de Malaisie, où elles sont produites, au Sénégal ».
C’est pourquoi, il déplore le fait que le fichier du Sénégal et bien d’autres données soient entre les mains d’étrangers. Et que par conséquent : «Il n’y a pas de machine de production de cartes ici».
Pis, le mouvement alerte sur le fait qu’aujourd’hui, on devrait être à 6 millions de production, mais on en est seulement à 2 millions et demi alors que le contrat est à 10 millions.
Ainsi, « au lieu de 50 milliards, l’ardoise sera portée à 80 milliards ou même cent, selon certaines estimations », d’après Omar Faye.
Alors que sous Wade, le contrat était à 12 milliards pour 9 millions de cartes. Aujourd’hui, sous Macky, on parle de 50 milliards.
Leeral Askan Wi dénonce ainsi toute décision allant dans le sens de voter avec des récépissés. Il exige les cartes d’autant plus que « c’est l’argent du contribuable qui a été dépensé ».
Le mouvement met en garde tout le landerneau politique et n’hésite pas à dire que « toute coalition ou parti qui n’aura pas dénoncé cet état de fait, serait de connivence avec le régime ».
D’ailleurs, il croit savoir que « sur les 47 coalitions, 40 ont été financées par Macky ».
Pire, il dénonce le fait que, par ricochet, « le Palais est devenu un guichet automatique ainsi que le Maire de Guédiawaye ». De l’argent est distribué à tous ceux qui acceptent de transhumer, surtout ceux qui quittent les listes des adversaires.
Il soutient aussi qu’Amadou Bâ et Cheikh Tidiane Bâ sont en train de « tromper les groupements de femmes en leur faisant croire à l’existence de faux financements ».
Compte tenu de tout cela, Omar Faye met en garde les autorités sur le fait que « s’il n’y a pas de cartes, il n’y aura pas d’élections ».
Khady Thiam Coly