UNE DIRECTION DE LA COMMUNICATION DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PRÉCONISÉE
Dakar, 13 jan (APS) - Le ministère de la Santé et de l’Action sociale s’est doté d’un nouveau plan de communication dont l’une des propositions porte sur la mise en place d’une direction de l’information et de la communication, a-t-on appris jeudi des responsables de ce département ministériel.
"Nous proposons la création d’une direction de l’information et de la communication qui intégrerait les différents aspects de la communication au sein du ministère pour une bonne mutualisation et cohérence de nos activités", a annoncé Aïssatou Diouf Niang de la cellule de communication du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Selon Mme Niang qui intervenait lors d’une réunion de lancement de la stratégie et du plan de communication de ce département, à défaut d’une direction, le ministère pourrait créer un cadre de concertation des acteurs de la communication.
Celui-ci devra être "formalisé par un arrêté ministériel qui doit conférer l’autorité et la légitimité nécessaire à la fonctionnalité de ce cadre", a-t-elle expliqué.
Ce cadre stratégique visé devrait aider le ministère de la santé et de l’Action sociale à "améliorer sa politique de communication institutionnelle pour une meilleure prise en charge sanitaire et sociale des populations d’ici fin 2018".
"Nous sommes en train de travailler pour que le ministère ait une identité à tous les niveaux", a-t-elle avancé, ajoutant que cette stratégie vise l’amélioration de la communication concernant la circulation de l’information, la promotion de l’action sociale, le renforcement et la diffusion des performances du secteur de la santé.
Cette perspective est de nature à "bâtir un capital de confiance", à ’’renforcer la cohérence et la concertation’’ tout en contribuant à la valorisation des performances du secteur de la santé et de l’action sociale, a-t-elle fait valoir.
De l’avis de Mme Niang, ce département ministériel se trouve confronté à plusieurs problèmes, parmi lesquels l’absence d’une stratégie et d’un plan de communication opérationnelle, ajoutée à d’autres faiblesses notamment liées à l’insuffisance des ressources humaines.