GYNECOLOGUES ET UROLOGUES SE CONCERTENT
PRISE EN CHARGE DE LA FERTILITE DANS LE COUPLE
Avec «Ferring pharmaceuticals», l’association des gynécologues du Sénégal a organisé une rencontre sur l’infertilité dans le couple. Accompagnés de confrères urologues, ils ont réfléchi sur les voies pouvant aider plusieurs familles à retrouver le sourire. Dans cette conquête, ils ont fait le plaidoyer au niveau des organismes de prise en charge médicale pour prendre la fertilité dans leur tablette à cause de la cherté du traitement. La rencontre s’est tenue le week end dernier à Dakar.
12% des consultations gynécologiques sont dues à un problème de fertilité. Ce qui amène le docteur Phillipe Marc Moreira, gynécologue, a avancé que c’est un problème qui mérite réflexion. Et de poursuivre qu’en parlant de cette difficulté, il faut la placer dans le couple pour lui donner tout son sens.«L’infertilité est un problème social, mais aussi médical. Ce qui amène beaucoup de personnes dans cette situation, à aller chercher des solutions ailleurs en dehors de la gynécologique», fait savoir docteur Moreira.
Pour parler de l’infertilité, l’homme tout comme la femme sont concernés même si la balance se penche de plus en plus du coté des conjointes. «Nous avons tenu à inviter nos confrères urologues. Car, ils sont tout aussi concernés que nous dans le traitement de l’infertilité. Une manière de montrer que le problème, peut venir de l’un ou de l’autre des conjoints, mais aussi des deux. Et qu’avec un traitement efficace, ils peuvent avoir des enfants», a déclaré le docteur Moreira.
Pour le président de l’association, le professeur Alassane Diouf, si la fertilité est placée au cœur de leur rencontre qui entre dans le cadre de renforcer les capacités de leurs membres dans différents domaines de la gynécologie, c’est dire aussi que c’est un problème qui peut être régler. Le professeur reconnait que dans cette affaire, les femmes sont les plus grandes victimes et sont, pour la plupart du temps pointer du doigt dans la société. «J’appelle les maris à accompagner leurs femmes voir le médecin. C’est un problème qui peut se situer à deux niveaux.
Pour notre rencontre, nous avons invité un expert étranger pour partager son expérience, voir le matériel, bref trouver des pistes plus efficaces», a avancé le professeur Diouf. Pour le traitement de l’infécondité, nos spécialistes ont avancé qu’après le diagnostic, il peut aller d’une simple prise de médicaments pour fortifier les hormones, d’une opération ou encore de l’assistance à la fécondation qui concerne l’insémination, jusqu’ à l’in vitro. «Ce sont des techniques qui nécessitent des moyens. Dans certains cas, le traitement est très coûteux et beaucoup de familles n’ont pas les moyens de le faire», a souligné docteur Moreira. Et de faire un plaidoyer au niveau des organismes de prise en charge médicale pour prendre la fertilité dans leur tablette. « Au Sénégal, il n’y a aucun organisme de prise en charge médicale qui tient en compte la fécondité. Il est tant que les (Imp), nous aident pour prendre sur cet aspect. Le gouvernement doit créer les conditions pour la fécondation soit inscrite sur leur ligne. Ce sont des traitements qui sont chers et les moyens doivent suivre aussi », a soutenu le spécialiste.
Rappelons que cette rencontre a été organisée en collaboration avec « Ferring pharmaceuticals » qui est une compagnie pharmaceutique spécialisée dans le développement et la vente de médicaments à base de peptides, des produits qui sont utilisés dans des domaines comme l’endocrinologie, la gastro-entérologie, l’infertilité, la gynécologie obstétrique ainsi que l’urologie.