LE GOUVERNEUR DE KOLDA VANTE LES VERTUS DE L’ENGAGEMENT COMMUNAUTAIRE
LUTTE CONTRE LE PALUDISME
Kolda, 24 août (APS) – L’engagement communautaire contribue au renforcement des capacités des populations en matière de promotion de la santé en ce qu’il permet d’aborder des préoccupations partagées, a relevé, jeudi, le gouverneur de Kolda, Ousmane Kane.
De même, l’engagement communautaire permet de "mieux collaborer pour apporter des changements positifs" au profit des populations, a-t-il dit en présidant, dans la capitale du Fouladou, le lancement officiel de la campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants de 3 à 120 mois.
Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a choisi la région de Kolda pour y lancer la campagne hivernale CPS 2017, concomitamment déroulée à Tambacounda, Sédhiou et Kédougou et qui concerne près de 640 000 enfants cibles.
Selon Ousmane Kane, "le modèle d’intervention de la chimio prévention du paludisme saisonnier se veut communautaire, il fait appel à la participation de toute la communauté et met à profit les ressources et les atouts de la collectivité".
"C’est pourquoi, la participation de tous ces acteurs communautaires, sous le leadership du personnel médical, nous fait espérer une campagne réussie où l’objectif poursuivi de 95% d’enfants couverts sera réalisé dans les districts concernés", a-t-il déclaré.
Dans cette perspective, il a fait appel "à l’engagement et à la mobilisation active de toutes les forces vives de la région du Fouladou", avant de louer "le professionnalisme" et "la disponibilité du personnel médical".
Aux yeux du gouverneur de Kolda, "l’amélioration du bien-être des populations à travers une réduction de la morbidité et de la mortalité palustre sur toute l’étendue du territoire’’, est une des conditions de l’émergence du Sénégal.
"C’est pourquoi, les autorités sanitaires ont réaffirmé, dans le Plan stratégique national de lutte contre le Paludisme 2016-2020, le caractère prioritaire de la lutte contre le paludisme dans l’amélioration de la santé des populations pour un Sénégal émergent sans paludisme et pour son développement durable", a-t-il dit.
Il reste que "des défis demeurent" dans ce domaine et doivent être relevés "surtout pour les régions du sud à faciès dit tropical qui enregistrent un niveau de transmission assez important et une morbidité palustre élevée surtout pendant la saison des pluies", a-t-il conclu.