LA BONNE GOUVERNANCE SERA AU CŒUR DE LA 137E ÉDITION
Appel de Limamou Laye les 27 et 28 avril
Les enseignements de Seydina Limamou Laye constituent "une source intarissable" où l'on peut puiser des solutions pour résoudre les problèmes de l'humanité. C'est la conviction de la communauté layène qui s'apprête à célébrer le 137e Appel du Mahdi prévu les 27 et 28 avril. Pour les festivités, le comité d'organisation de l'Appel a choisi comme thème : "Bonne gouvernance, garantie de la stabilité sociale". "Le contexte justifie le choix du thème. Les difficultés ne traversent seulement pas le Sénégal, mais touchent tous les autres pays", fait savoir le coordonnateur de la commission scientifique de l'appel, imam Djibril Diop Laye, lors d'une conférence de presse hier à Yoff à la résidence du khalife général des Layènes, El hadj Abdoulaye Thiaw Laye. "Au regard de cette situation déplorable", la communauté layène invite à puiser "sur les lumières brillantes allumées par le Mahdi pour éclairer la communauté dans ces moments de ténèbres, d'obscurité et d'instabilité".
Pour Babacar Fall, secrétaire général du groupement central des Layènes, "ce thème est lancé au moment où l'humanité semble perdue. Les organisations internationales ne peuvent plus donner ni le confort ni la tranquillité d'esprit". "Si d'aucuns trouvent leur survie dans l'isolement" face à ce monde marqué par l'intolérance, d'autres se réfugient derrière "les armes à des fins que l'humanité a du mal à déchiffrer". "L'instabilité et l'agitation injustifiée sont devenues le dénominateur commun pour tous les pays du monde, riches comme pauvres. Les pays riches, ne pouvant faire face à ce phénomène, blâment l'islam et l'accusent injustement de parrainer le terrorisme. Ils tentent de fermer leurs portes aux musulmans au moment où les pays musulmans, qui supportent ce lourd fardeau, font montre de passivité et d'insouciance", note-t-il.
Avec la crise des valeurs, les membres du comité d'organisation trouvent que "les parents s'inquiètent du comportement de leurs enfants et ses répercussions négatives sur la stabilité de la famille".
Fils aîné du khalife général des Layènes, Seydina Issa Laye Thiaw de soutenir que "la bonne gouvernance" enseignée par Seydina Limamou Laye ne fait que profiter aux citoyens. "Qui parle de développement revient à parler de la personne mise au cœur du dispositif pour y parvenir. La construction de l'homme est la chose la plus importante", souligne le religieux. Les enseignements du Mahdi témoignent, selon lui, du rôle joué depuis belle lurette par la communauté layène "dans la construction de la citoyenneté". "En 1931, Seydina Issa Laye (fils du Mahdi) a demandé la ‘'sénégalisation'' des postes à travers des correspondances. Les produits de Cambérène et des Niayes étaient exposés au salon de l'agriculture de Paris", fait remarquer le religieux.