LA SOCIETE CIVILE APPELEE A MAINTENIR SON ROLE DE VEILLE ET D’ALERTE
GAMBIE - POUR UNE GOUVERNANCE PARTICIPATIVE DE TYPE NOUVEAU
Malgré ses actions déterminantes dans l’alternance démocratique ayant mis fin aux 22 ans de règne sans partage de l’ancien président Yahya Jammeh, la société civile gambienne a encore beaucoup à faire en Gambie. Elle est appelée à maintenir son rôle de veille et d’alerte car, non seulement «tout n’est pas fini» en Gambie, mais le peuple aspire à une «nouvelle gouvernance participative de l’Etat gambien».
Son rôle étant déterminant dans l’alternance démocratique en Gambie, la société civile gambienne doit maintenir le cap pour accompagner ce processus dans le cadre d’une veille solidaire internationale. C’est l’appel d’Action humaine pour le développement intégré au Sénégal (AHDIS). Dans une déclaration intitulée «Gambie: Tout n’est pas fini» et signé son président Amacodou Diouf, AHDIS, relève que de nouvelles opportunités s’offrent à la société civile gambienne.
«Suite à l’alternance politique intervenue en Gambie, après 22 ans de règne sans partage de Yahya Jammeh, de nouvelles opportunités s’offrent à la société civile gambienne en vue de son renforcement. Son rôle a été déterminant dans ce changement, avec de multiples actions citoyennes qui ont fortement contribué à la conscientisation des électeurs et à la sensibilisation de la communauté internationale», informe la source.
AHDIS est d’avis que’«une telle flamme ne devrait s’éteindre au moment où la Gambie vient à peine d’amorcer un virage démocratique. A cet effet, les capacités d’alerte, de plaidoyer et de mobilisation de la société civile gambienne doivent rester fortes et constamment renforcées pour accompagner ce processus dans le cadre d’une veille solidaire internationale».
C’est la raison pour laquelle Amacodou Diouf et ses camarades appellent les acteurs de la société civile nationale et internationale «à converger dans une dynamique d’appuis et d’échanges avec les organisations de la société civile gambienne dans le cadre du renforcement de leurs acteurs nationaux dans la nouvelle gouvernance participative de l’Etat gambien que ce peuple veut de type nouveau».
Sous ce rapport, ajoute la source, «il convient de souligner le rôle nouveau que les Organisations de la société civile (OSC) gambienne doivent jouer dans l’élaboration, le suivi et l’évaluation des politiques publiques du nouveau régime, en intégrant tous les cadres institutionnels de prises de décisions majeures engageant le peuple gambien souverain. Il s’agit pour nous, avec la volonté affichée des OSC gambiennes et de la diaspora de ce pays, de participer activement à une société civile gambienne forte au service du peuple gambien frère, pour la paix et le progrès».