LE RESPONSABLE D’UNE ECOLE DE FOOTBALL JETTE SON DEVOLU SUR DEUX GAMINS
POUR SATISFAIRE SA LIBIDO
10 ans de prison ferme. C’est la peine qu’un responsable d’école de football risque. Il a été jugé par le tribunal des flagrants délits de Dakar, hier, pour acte contre nature et pédophilie sur deux jeunes footballeurs de son centre.
C'est à la suite d’une plainte déposée par le sieur Babacar Ndao au commissariat central de Guediawaye que Badara Ly a été mis aux arrêts. En effet, les investigations menées par les enquêteurs ont permis d’identifier le mis en cause comme étant le responsable et propriétaire d'une école de football dénommée «Etoile», installée à Guédiawaye, à la cite Dioukhop. Les faits en question se sont déroulés le dimanche 28 février dernier, aux environs de 11 heures. D’après le petit A. Nd, le prévenu leur aurait dit de se coucher à plat ventre, avant de vouloir baisser leurs pantalons. C’est alors qu’ils se sont sauvés. «J’ai vite couru chez moi. Et mon grand père m'a demandé où j’étais, car toute la famille me cherchait. Je lui ai tout raconté. Car, avant ça, Badara Ly nous avait déjà amenés à deux reprises chez lui, sur la terrasse, avant de nous sodomiser. Et il avait menacé de nous tuer si jamais on le dénonce», a narré la garçon.
Des déclarations que le mis à cause, Badara Ly, a catégoriquement niées devant la barre du tribunal des flagrants délits. Le prévenu avait cependant dans le passé comparu pour des faits similaires. Des faits qu’il avait d’ailleurs reconnus. Mais cette fois-ci, il déclare dans le procès verbal n’être ni de près ni de loin mêlé à cette affaire d'acte contre nature. Il évoque sa religion et son éducation pour se justifier. «Le sieur Babacar Ndao s’est présenté au niveau du centre pour inscrire ces deux enfants. Sur ce, si j'ai accepté ces derniers et c'était juste pour leur procurer des entraînements comme tout les autres pensionnaires du centre», s’est défendu le prévenu.
Malgré ces déclarations, le ministère public, dans son réquisitoire, a déclaré que les faits restent constants et sont d'une xtrême gravité. Ainsi, le Procureur, s’appuyant sur le fait que ces deux enfants ont été tous entendus à des lieux différends et qu’ils ont tous les deux tenu les mêmes propos, a demandé qu'il soit déclaré coupable des faits à sa charge et qu’il soit condamné à une peine de 10 ans ferme. Une peine que la défense à trouvé anormale. Car, à son avis, «on ne juge pas une personne sur son passé. Parce qu’il n'y a pas de preuves pour entrer en voie de condamnation». Le conseil du prévenu plaide alors la relaxe pure et simple.
Finalement, le tribunal décide de mettre l'affaire en délibéré. Le jugement sera rendu ce 29 avril.