UN ETUDIANT CONGOLAIS RISQUE 2 ANS FERME
PEDOPHILIE ET DETOURNEMENT DE MINEURE
Une rocambolesque affaire de pédophilie et de détournement de mineure a été jugée hier, au Tribunal des flagrants délits. Accusé par sa copine âgée de 15 ans, l’étudiant congolais, Loic Jérémy Siba encourt deux (2) ans ferme. Il sera fixé sur son sort le 26 mai prochain.
«Loic Jérémy Siba et moi, on s’est rencontré à l’hôtel. Il a soulevé ma jupe avant d’introduire ses doigts dans mes parties intimes. J’ai pris peur et il m’a traitée de trouillarde. Par la suite, il m’a forcée à entretenir des relations sexuelles avec lui. C’était la première fois car je n’ai jamais eu de copain en France», a déclaré L S Blaise, âgée de 15 ans. Les faits se sont produits à Liberté 1. La victime dit qu’elle a subi à plusieurs reprises les assauts répétés de son amant. «Il se protégeait à chaque fois qu’on entretenait des rapports sexuels.
Par contre pour les fellations, je les faisais sans protection », raconte-t-elle. Comme il est de coutume dans ce genre d’affaires, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés. D’abord, il a tenté de contester la minorité de la fille. «Elle m’a caché son âge. Vu son physique, je ne l’aurai jamais l’imaginer», a-t-il tenté de se justifier avant de faire savoir au juge qu’il est un étudiant et qu’il ne voudrait en aucune façon rater ses examens surtout pour des faits qu’il n’a pas commis. La mère de la victime déclare qu’elle a remarqué des changements physiques chez sa fille en plus d’une perte d’appétit. Dans l’hexagone, elle a amené sa fille à l’hôpital ou l’homme de l’art a attesté que sa fille n’est plus vierge. C’est ainsi qu’elle a porté plainte. Son avocat réclame 5 millions pour tous préjudices confondus.
Selon le plaideur, Loic est un prédateur sexuel qui a mis en confiance la mineure avant d’abuser d’elle. Le maitre des poursuites a requis 2 ans ferme. Les conseils de la défense plaident à titre principal la relaxe et à titre subsidiaire la clémence. Selon Me Gaye, la victime a toujours caché son âge réel confirmant au prévenu qu’elle était majeure et on se saurait parler de viol car c’est une relation amoureuse. Délibéré au 26 mai prochain.