VIEUX SANDIERY DIOP JUGE DEMAIN
MIS EN LIBERTE APRES SON INCULPATION
Vieux Sandiéry Diop va comparaître demain vendredi à la barre du tribunal des flagrants délits, suite à son inculpation, hier, par le procureur de la république pour le délit d’exploitation d’une agence de sécurité sans autorisation administrative. néanmoins, l’ancien garde du corps d’Idrissa Seck a bénéficié d’une mise en liberté provisoire.
Vieux Sandiéry Diop a été inculpé, hier, par le procureur de la République pour exploitation d’une agence de sécurité sans autorisation administrative. Toutefois, l’ancien garde du corps d’Idrissa Seck n’a pas été envoyé en prison puisqu’il a bénéficié d’une mise en liberté provisoire, avant sa comparution, demain vendredi, devant le juge des flagrants délits.
En effet, le directeur de la police est à l’origine de l’interpellation de l’ancien garde du corps du président de Rewmi. Le policier avait trouvé des agents en uniforme positionnés devant un hôtel de la place. Ce qui l’a intrigué d’autant plus que ce lieu privé ne devrait pas être gardé par la police. Pour avoir une idée précise sur l’identité de ces agents en uniforme, le patron de la police a dépêché sur les lieux ses éléments qui découvrent que les individus en question sont des agents de sécurité. C’est ainsi qu’ils ont remonté jusqu’au patron de l’agence de sécurité en l’occurrence Vieux Sandiéry Diop. Ce dernier a été convoqué à la police où il a été sommé de changer d’uniforme qui est identique à ceux de la police. Vieux Sandiéry Diop a pris bonne note et s’est engagé à se conformer aux instructions de la police. Ce qu’il a fait, selon son avocat Me Baba Diop. Cependant quelques jours plus tard, Vieux Sandiéry Diop est de nouveau interpellé par la police qui voulait savoir s’il disposait d’une autorisation administrative pour exploiter son agence de sécurité.
L’ancien compagnon de Idrissa Seck répond l’agence a été créée en bonne et due forme. Des explications qui n’ont pas convaincu les enquêteurs qui l’ont placé en garde-à-vue, avant de le déférer, hier, au parquet. Pour son avocat, cette seconde interpellation sonne comme un règlement de comptes politiques, compte tenu de la proximité entre son client et le patron de Rewmi. De l’avis de Me Baba Diop, l’absence d’autorisation ne signifie pas que son client a commis un délit. En d’autres termes, c’est le classement sans suite qui s’imposait.
Néanmoins, le parquet a coupé la poire en deux. Pour ne pas vexer le directeur de la police ? Il revient désormais au juge qui a hérité de cette affaire de trancher.