L’UNACOIS PRESCRIT LA RECETTE AU GOUVERNEMENT
Pour une bonne relance de l’économie nationale plombée par la covid-19, il n y as pas de recette miracle pour les membres de l’Union Nationale des Associations de Commerçants et Opérateurs et Investisseurs du Sénégal (Unacois/Yessal).
Pour une bonne relance de l’économie nationale plombée par la covid-19, il n y as pas de recette miracle pour les membres de l’Union Nationale des Associations de Commerçants et Opérateurs et Investisseurs du Sénégal (Unacois/Yessal). En conférence de presse Cheikh Cissé, président de ladite structure et ses camarades estiment que la voie du salut se trouve dans le financement de l’économie informelle.
La pandémie de covid-19 a ralenti plusieurs activités plus particulièrement celles des entreprises informelles ainsi que les petites ou moyennes entreprises (PME)/PMI. Cependant, à en croire les membres de l’Union des Associations des Commerçants et Investisseurs du Sénégal, pour relancer ces différentes activités notamment l’économie nationale, l’Etat doit faciliter le financement aux entreprises informelles et les petites ou moyennes entreprises (PME)/PMI. «Le substrat du Programme de Relance de l’Economie Nationale sera forcément la facilitation aux ressources financières pour la relance des activités qui ont été ralenties ou, pis, cessées tout simplement », a soutenu, hier, Cheikh Cissé, président de l’Unacois face à la presse.
Poursuivant, il estime en outre que l’éternel problème de ces entreprises demeure l’accès au financement. Alors que, rappelle le président de l’Unacois, selon les recensements de l’Agence Nationale de la Statistique et Démographique (ANSD) de 2016-2018, les entreprises informelles ainsi que les petites ou moyennes entreprises (PME) /PMI polarisent 95% du tissu de l’économie sénégalaise. C’est pourquoi, dira-t-il « nous ne cesserons de faire le plaidoyer légitime pour leurs prises en charge». Les membres de l’Union nationale des Associations de Commerçants et Opérateurs et Investisseurs du Sénégal (Unacois) ont dénoncé par ailleurs les nombreux conflits notés au sein de la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de la Région de Dakar. A les en croire, le secteur privé dans son ensemble a souffert de cette situation.
Et pour y mettre fin, Cheikh Cissé et ses camarades estiment il y a lieu de choisir la mise en application des dernières reformes des chambres de commerce relatives à la loi 2017-15 votée par l’Assemblée Nationale le vendredi 27 janvier 2017 et promulguée le lundi 06 février de la même année. D’autant que, indiquent-ils, le président de la République ,en conseil des ministres du 9 septembre, dernier, avait demandé au Ministre du Commerce ,en liaison avec les Ministres en charge des Finances ,de l’Economie de l’Agriculture et de l’Industrie de procéder à l’évaluation globale des chambres de Commerce, d’industrie et d’Agriculture en vue d’envisager des consensus, les modalités d’application des textes intégrales de la reforme des chambres consulaires de 2017.
Pour cela, d’après eux, il faut impérativement de nouvelles élections consulaires. Et ces élections, selon toujours les membres de l’Unacois, doivent se passer, dans un avenir très proche afin, soulignent-ils, de donner un nouvel élan à cette illustre et historique institution »