STOCKAGE DE LÉGUMES DANS LES NIAYES
Pour éviter toute perte, les producteurs sont obligés de vendre aussitôt après avoir récolté.
Le coordonnateur de l’Association des unions maraîchères des Niayes (AUMN), Mamadou Ndiaye, préconise une augmentation des capacités de stockage des producteurs de la zone, afin d’accompagner et d’encourager l’augmentation de la production, surtout de l’oignon.
La production d’oignon, principal produit cultivé dans la zone maraîchère des Niayes, est passée de 350.000 tonnes en 2016-2017 à 400.000 tonnes en 2017-2018, soit une progression de14%, a indiqué M. Ndiaye dans un entretien avec l’APS.
Cette hausse s’est selon lui accompagnée d’une amélioration de la qualité des produits, relevée par des commerçants, lors d’une rencontre-bilan tenue la semaine dernière avec l’Agence de régulation des marchés (ARM), a-t-il rapporté.
Pour Mamadou Ndiaye, en augmentant les capacités de stockage, aussi bien par la construction de magasins de stockage que d’unités de froid et de hangars, l’on pourrait donner un coup de fouet à la production.
De tels équipements aident à préserver les légumes qui sont des denrées très périssables, a souligné le coordonnateur de l’Association des unions maraîchères des Niayes.
Pour éviter toute perte, les producteurs sont obligés de vendre aussitôt après avoir récolté, a déploré M. Ndiaye pour qui des unités de conditionnement et de transformation pourraient aussi encourager les producteurs à "produire plus et mieux".
L’l’Association des unions maraîchères des Niayes, créée en 2000, se positionne à la fois comme un syndicat et une entreprise agricole.
Elle travaille à l’amélioration des 17.500 producteurs qu’elle polarise à travers toute la zone des Niayes, de Dakar à Saint-Louis.