LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI
LA COALITION «NAATAANGE ASKAN WI» INTRODUIT UN RECOURS
La coalition «Naataange Askan wi» est la seule qui conteste officiellement les résultats provisoires des élections législatives. Malgré les accusations de fraude dans le Fouta, la coalition Yewwi Askan wi n’a pas jugé nécessaire de déposer un recours auprès du Conseil Constitutionnel. Mais le leader de la coalition «Naataange Askan wi», Sheikh Alassane Sène, a déposé un recours sur la table des sept sages. Sa coalition a été créditée de 25.833 voix par la Commission nationale de recensement des votes (Cnrv). Selon la tête de liste nationale de la coalition «Naataange Askan wi», la mouvance présidentielle a volé un siège dans l’espoir d’avoir une majorité. A en croire Sheikh Alassane Sène, dans sa quête acharnée de sièges, la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) a confisqué le poste de député qui lui revenait de droit. Il fait allusion au siège obtenu avec le plus fort reste. Citant l’article L : 153 du code électoral, Sheikh Alassane Sène pense que la mouvance présidentielle ne doit pas avoir le siège avec le plus fort reste, puisque la loi le lui interdit. D’où le dépôt d’un recours auprès du Conseil Constitutionnel pour rétablir la justice.
«GUEUM SA BOPP» BOYCOTTE LE HCCT
Décidément ! Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) n’a pas bonne presse. A la suite de l’inter-coalition Yewwi-Wallu, le leader du mouvement «Gueum Sa Bopp» a décidé également de boycotter ces élections en dépit de ses 800 conseillers départementaux et municipaux à travers le pays. Selon Bougane Guèye Dany, les élus sous la bannière de son mouvement ne participeront pas aux élections. Une décision motivée, dit-il, par le programme de Gueum Sa Bopp qui a toujours soutenu la suppression d'une telle institution sans impacts réels sur la vie des populations. A l’image du Conseil Économique, Social et Environnemental (Cese), au-delà de leurs aspects budgétivores, soutient Bougane Guèye Dany, ces institutions n'apportent rien à l'architecture institutionnelle du Sénégal. En réalité, ajoute le leader de «Gueum Sa Bopp», elles ne servent qu'à caser et à reconditionner un personnel politique qui est vomi par le peuple. Il rappelle au Président Macky Sall que l'urgence n'est pas de caser une clientèle politique, mais plutôt de panser les plaies du Sénégal (inondations et flambée des prix des denrées) et de satisfaire les besoins vitaux des Sénégalais.
«GUEUM SA BOPP PARTOUT»
Restons avec le mouvement «Gueum Sa Bopp» qui donne rendez-vous à ses sympathisants au lancement du projet « Gueum Sa Bopp partout » avec l'installation des cellules dans tous les quartiers et villages du Sénégal. Par ailleurs, le mouvement «Gueum Sa Bopp» demande à la majorité de l'opposition de la prochaine législature d'enclencher au plus vite des commissions parlementaires pour faire la lumière sur tous les scandales financiers qui ont marqué le magistère de Maky Sall.
PAPE DIOP ROMPT LE SILENCE CE SOIR
Aujourd’hui est un jour historique pour le président du parti Bokk Gis Gis. L’ancien Président du Sénat, Pape Diop, va délivrer le peuple sur sa décision de peser sur la balance politique en perspective de l’installation de la prochaine législature. D’après des sources sûres, c’est aujourd’hui qu’il fera sa déclaration. Va-t-il rejoindre le camp de l’opposition et imposer ainsi la cohabitation, avec tout ce que cela comporte comme risque dans ce contexte politique et international lourd ? Ou va-t-il rejoindre le camp de la majorité pour conforter le chef de l’Etat et lui permettre de gouverner le pays sans anicroche ? La deuxième option semble plus plausible quand on connaît la stature de l’homme d’Etat Pape Diop qui fut président de l’Assemblée, mais aussi président du Sénat. «Il n’ira jamais à l’aventure. Pape Diop est un homme d’Etat, il sait que le pays est en proie à des forces occultes qui convoitent nos ressources de gaz et de pétrole. Il prendra une décision sage», confie un de ses proches qui refusent tout de même de divulguer sa position.
LE JUGE MANEL FAYE MUTÉ À KAOLACK
C’est à croire que les magistrats sont intouchables. C’est le seul corps où on peut tout se permettre et après, se faire couvrir par ses collègues. Le président du tribunal d’Instance de Koumpentoum ne dira pas le contraire. Le sieur Manel Faye qui est juge et procureur dans cette juridiction avait eu l’outrecuidance de passer à tabac une dame. Il avait même raccroché au nez son collègue procureur de Tamba lorsque ce dernier l’avait interpellé. Plusieurs mois après, «L’As » a appris qu’il a été seulement muté à la cour d’Appel de Kaolack et pour sa propre sécurité, dit-on. Quel autre citoyen ose lever la main sur cette femme mariée et en état de grossesse et espérer passer la nuit auprès des siens. C’est dire que l’aiguille de la balance n’est vraiment pas équilibrée.
MOBILITÉ URBAINE
Le Président Macky Sall veut l’amélioration de la mobilité urbaine dans les grandes agglomérations. A ce propos, il a demandé hier aux ministres en charge de l’Intérieur et des Transports Terrestres de finaliser, avec les autorités territoriales, la mise en œuvre d’un nouveau plan de circulation générale dans l’agglomération de Dakar et dans certaines villes de l’intérieur (Thiès et Mbour en particulier).
ACCORDS DE PAIX EN CASAMANCE
Restons avec le chef de l’Etat qui s’est réjoui hier, en conseil des ministres, de la signature, le vendredi 04 août 2022, à Bissau, sous l’égide du Président Umaro Sissoco Embalo, de l’accord relatif à la consolidation de la paix dans la région naturelle de Casamance. A cet effet, Macky Sall invite le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires à sa mise en œuvre dans les meilleures conditions.
CES STRUCTURES QUI VONT ACCUEILLIR LES SERVICES DE HALD
La confusion est totale autour de la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec. Pour éclairer la lanterne des Sénégalais, le ministère de la Santé et de l'Action sociale rend public le schéma de redéploiement des services et du personnel défini en collaboration avec la direction et toutes les parties prenantes dudit hôpital, ainsi que les structures sanitaires qui doivent les accueillir. A la suite de cela, il a listé les hôpitaux et centres de santé qui vont abriter les différents services. Il s'agit des hôpitaux Dalal Jamm, Fann, Idrissa Pouye (Hogip), Roi Baudoin, hôpital militaire de Ouakam (Hmo), hôpital d'Enfant de Diamniadio (Hed), Institut d'Hygiène Sociale (Ihs), hôpital de Pikine (Camp Thiaroye), Abass Ndao, Ahmadoul Khadim de Touba, Centre de santé de Ngor, Les Maristes, Yeumbeul, Colobane, Nabil Choucair, Baye Talla Diop (ex-Dominique de Pikine), Sicap Mbao, Keur Massar, PMI de Médina et le Hangar des pèlerins. D’après le ministère de la Santé, ce schéma de redéploiement vise à assurer la continuité des services par une prise en charge correcte des patients et la poursuite de l'enseignement, de l'encadrement des étudiants et des projets de recherche. Les services déménagent avec leur personnel pour renforcer l'activité au niveau des structures d'accueil, précise-t-on dans un communiqué qui renseigne que l'exécution du plan de déménagement a démarré depuis le 02 août 2022 et se poursuivra jusqu'au 15 août 2022. Le ministère promet d’assurer aux populations des soins de qualité et de mettre en œuvre correctement le plan de redéploiement des services et personnels de l'hôpital Aristide Le Dantec pour une reconstruction adéquate dudit hôpital.
ARRESTATION DE PRÉSUMÉS MEURTRIERS D’UN DÉFICIENT MENTAL
La cavale de présumés meurtriers d’un déficient mental n’a pas duré. La Police de Pikine a interpellé Abdoulaye A. et Michel D. cités dans l’affaire de la mort suspecte du déficient mental Mouhamed Moustapha Diagne au Centre de santé Baye Talla Diop (ExDominique).Abdoulaye A. est le premier à tomber au marché Ndiarème. Quant à Michel D., il a été arrêté à Pikine Icotaf. Toutefois, lors de son audition, Michel D. a disculpé Abdoulaye A. en soutenant être l’auteur des sévices. La victime avait subi des châtiments corporels de la part des susnommés lors de son séjour chez un guérisseur établi au technopôle. Les mis en cause avaient grièvement blessé le malade avant de saisir le père de ce dernier. Mais, ils ont pris la fuite avant l’arrivée du père de la victime chez le guérisseur. Le déficient mental est ainsi acheminé au Centre de santé où il a rendu l’âme. Le rapport de l'autopsie faisait état de plaies crâniennes avec hémorragie sous durables associées à de multiples contusions cutanéo-musculaires secondaires à coups et blessures par objet contondant et pointu. D'ailleurs, Michel D qui reconnaît les sévices perpétrés contre le malade Mouhamed Moustapha Diagne a fait savoir qu'il a utilisé un bâton suite aux «dérives» du patient qui aurait blessé un autre malade au cou avec un couteau. Pour le moment, les mis en cause sont en garde à vue à la police de Pikine.
ARRESTATION DE PRÉSUMÉS DEALERS PAR L’OCTRIS
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants, l'Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) a démantelé un réseau qui opérait sur l'axe Dakar-Banjul. Il était entretenu par une dame nommée Fatou Kiné C. alias «Choupy» et un certain Bilal C. qui s'activaient dans le trafic international de Mdma Ecstasy. Les trafiquants présumés ont été interpellés sur une moto par les limiers de l'Octris de Fatick en service à Karang avec 78 comprimés et de l'argent, fruit de la vente. Le duo voulait acheminer la drogue à Dakar.
SÉDHIOU : SAISIE DE 127 KILOGRAMMES DE CHANVRE INDIEN
Les hommes du lieutenant Gaston Sambou ont pris encore dans leurs filets deux trafiquants de drogue. Mardi en début de soirée, les éléments de la brigade régionale de lutte contre les stupéfiants de Sédhiou, à la suite d'une information anonyme faisant état du mouvement d'un convoi de trafiquants de drogues, ont procédé à la saisie de 127 kilogrammes de chanvre indien dans les champs de Koussy, village situé à 22 km au nord de la commune de Sédhiou. Après une course-poursuite, les trafiquants ont abandonné sur les lieux la drogue et deux motos, rapporte Seneweb.
THIÈS : L’INSPECTION RÉGIONALE DU TRAVAIL A RÉGLÉ 5 CONFLITS COLLECTIFS
L’Inspection régionale du travail et de la sécurité sociale de Thiès a enregistré 11 conflits collectifs de travail en 2021, dont les cinq ont été résolus, a indiqué mercredi Moustapha Sène, contrôleur dans ladite inspection. Sur les 11 conflits collectifs qui lui ont été soumis au cours de l’année 2021, 5 ont été réglés et 6 non réglés, a renseigné M. Sène dans sa communication, lors d’un panel à l’occasion des journées portes ouvertes de l’inspection régionale du travail. Prévue sur 48 heures, cette rencontre organisée en collaboration avec la GIZ (coopération allemande) est une occasion de vulgariser les missions et prérogatives de l’Inspection du travail. Le thème de ces journées est : «Pour une inspection du travail à l’écoute et au service des usagers», rapporte l’APS. Jugeant énorme le chiffre de 11 conflits collectifs à l’échelle d’une région, M. Sène a insisté sur la nécessité de miser sur la prévention des conflits au sein des entreprises. En 2020, les conflits collectifs étaient au nombre de cinq, dont les trois avaient trouvé une solution au niveau de l’inspection du travail, a-t-il dit. Selon M. Sène, les 448 travailleurs concernés en 2021 par des ruptures à l’amiable, se sont partagé la somme de 407418 millions de FCFA. L’année précédente, ils étaient 273 travailleurs à avoir empoché 911103 millions FCFA au total, à l’issue de rupture à l’amiable avec leur employeur, grâce à la conciliation de l’inspection du travail. Les conflits individuels de travail étaient au nombre de 547 en 2021, dont 324 n’ont pas fait l’objet de conciliation et les 223 ont abouti à des conciliations totales. Les montants des transactions s’élevaient à 78 761 millions de FCFA.