LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
506 milliards injectés dans le Plan décennal contre les inondations
Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement révèle que le gouvernement a injecté dans le plan décennal de lutte contre les inondations 506,7 milliards. A l’occasion du Conseil présidentiel sur les inondations tenu hier, Serigne Mbaye Thiam a indiqué que les 506,7 milliards Fcfa ont été exécutés sur les 766,9 milliards du programme initial, soit un taux de 66,7%. Sur ce montant, précise-t-il, 11 milliards Fcfa ont été affectés à l’aménagement du territoire, 26 milliards Fcfa pour le logement, le restant à la gestion des eaux de pluviales. A l’en croire, 85 000 mètres linéaires de réseau de drainage des eaux ont été réalisés, plus d’une quarantaine de stations de pompage et une vingtaine de bassins de rétention.
Libération des 35 candidats à l’émigration
Les 35 candidats à l’émigration qui ont été arrêtés par la gendarmerie de Saint-Louis ont été présentés hier au procureur du tribunal de Saint-Louis. Après leur face-à-face, ils ont été tous libérés par le parquetier. Ainsi, tous ces candidats malheureux rentrent chez eux. Il s’agit de 16 Sénégalais, 14 Bissau-guinéens et 5 Gambiens.
15 nouvelles contaminations de la covid-19
Le bilan du jour de la pandémie de covid-19 du ministère de la Santé et de l’Action Sociale fait état de 15 nouveaux cas sur 924 tests, soit un taux de positivité de 3,76%. Il a été recensé deux cas contacts, 6 cas importés et 07 cas issus de la transmission communautaire. Ces derniers sont répartis entre Bourguiba 01 cas, Khombole 01 cas, Médina 01 cas, Nioro 01 cas, Ouakam 01 cas, Ourossogui 01 cas et Sacré-Cœur 01 cas. Le ministère de la Santé a annoncé que 118 patients hospitalisés ont été déclarés guéris tandis que 5 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. Cependant, aucun décès lié à la covid-19 n’a été déploré. A ce jour, le Sénégal a recensé 15 307 cas positifs dont 13 508 guéris, 315 décédés et donc 1 483 sous traitement.
Le taux d’attaque cumulé de la S10-S41 est de 91 cas pour 100 000 habitants
Dans son rapport du 12 octobre sur la situation de la pandémie de covid-19, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale indique qu’en dehors de Dakar, les districts de Kédougou, Saraya, Ziguinchor, Thiès et Popenguine ont un taux d’attaque cumulé supérieur à la moyenne nationale. Seulement dans la région de Dakar, les districts de Yeumbeul et Pikine ont un taux d’attaque cumulé inférieur à la moyenne nationale. D’après la même source, le taux d’attaque cumulé de la dizaine à la 41e semaine (S10-S41), est de 91 cas pour 100 000 habitants. Le taux d’attaque (TA) au cours des 14 derniers jours est de 2,1 pour 100 000 habitants. Le ministère constate une diminution constante des alertes depuis la semaine 28 et celle des cas graves en réanimation. Au total, 109 alertes ont été enregistrées à la semaine 40.
L’Apr se démarque d’Aliou Dembourou Sow
La levée de boucliers contre les graves déclarations du député Aliou Dembourou Sow a fait sortir l’Alliance pour la République (Apr) de son silence. Le porte-parole de l’Apr, Seydou Guèye, estime dans un communiqué parvenu à «L’As» que leur camarade Aliou Dembourou Sow a tenu des propos inacceptables et inopportuns. Seydou Guèye exprime les regrets du parti présidentiel qui se démarque de tout propos et de toute démarche aux antipodes de la ligne du parti, clairement exprimée à maintes reprises par le président du Parti et par ses différentes instances. Il appelle les responsables et militants apéristes à éviter les débats stériles et à rester mobilisés derrière le Président Macky Sall, pour un Sénégal tourné vers l’émergence avec une société solidaire, dans un État de droit.
Résolution de l’Assemblée nationale contre Aliou Dembourou Sow
Restons avec le député de Ranérou Ferlo dont la sortie malheureuse a suscité une vague d’indignations. Aliou Dembourou Sow risque d’être désavoué par ses collègues parlementaires qui seront en session aujourd’hui. En tout cas, le député Malick Guèye du Grand Parti a déposé sur la table du président Moustapha Niasse une proposition de résolution afin de dénoncer les propos dangereux de leurs collègues, Aliou Dembourou Sow. M. Guèye estime que de tels propos n’honorent pas l’Assemblée nationale, encore moins les représentants du peuple.
La famille Ndiéguène de Thiès va célébrer le Maouloud
Si à Tivaouane, le Khalife général Serigne Mbaye Sy Mansour a renoncé à la tenue du Maouloud, célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), la famille de Cheikh El Hadj Mohamed Ndiéguène de Thiès, elle, va organiser son gamou. L’annonce a été faite par le porte-parole de la famille, Serigne Amadou Cissé Ndiéguène lors du Comité régional de développement (Crd) tenu, à cet effet, à la Gouvernance de Thiès. Il précise, toutefois, que le Khalife Serigne Mounirou Ndiéguène a donné des instructions pour le respect des gestes barrières afin d’éviter la propagation de la pandémie de coronavirus.
La section du Saes de Thiès décrète une grève de 48 heures
Les enseignants du Supérieur de Thiès affiliés au syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes) ne décolèrent pas. Ils poursuivent leur mouvement d’humeur en décrétant un mot d’ordre de grève de 48 heures à partir de jeudi prochain. Ils reprochent au Recteur, Mme Ramatoulaye Diagne Mbengue, d’avoir donné des réponses évasives à leur plateforme revendicative et de s’entêter à persévérer dans l’ignorance des intérêts de l’Université de Thiès.
Le procès de Boy Djinné renvoyé au 27 octobre prochain
L’affaire Baye Modou Fall alias Boy Djinné est loin de connaître son épilogue. Poursuivi pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit, avec usage et escalade, détention d’arme et de véhicule, évasion et usurpation d’identité, son dossier qui a été inscrit au rôle de la Chambre criminelle de Dakar a été finalement renvoyé au 27 octobre prochain. Le motif du renvoi est la convocation de la partie civile. Pour rappel, les faits pour lesquels Boy Djinné est incarcéré se sont produits le 26 décembre 2008 dans un hôtel de Dakar.
Verdict du procès Cheikh Oumar HannePape Alé Niang
Le journaliste Pape Alé Niang, l’inspecteur de l’enseignement à la retraite Mody Niang et l’ex présidente de l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) Nafi Ngom Keïta devront garder leur mal en patience pour connaître le verdict du procès qui les oppose à l’ancien directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) et actuel ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Hanne. Le délibéré prévu hier a été renvoyé au 27 octobre prochain. Pour rappel, après la sortie du livre «Scandale au cœur de la République : dossier du COUD» de Pape Alé Niang, Cheikh Oumar Hanne a engagé des poursuites judiciaires contre le journaliste pour diffamation. Il a également poursuivi Mody Niang et Nafy Ngom Keita pour complicité de diffamation. Lors du procès, Me El Hadji Diouf, avocat de la partie civile, a réclamé 10 milliards de francs à titre de dommages et intérêts. Les avocats de la défense, quant à eux, ont plaidé la relaxe pure et simple. Pape Alé Niang a nié les faits de diffamation qui lui sont reprochés tout en assumant ce qu’il a écrit dans son ouvrage. Mody Niang a, quant à lui, contesté la complicité de diffamation qui lui est reprochée.
L’affaire Me Moussa Diop-Barthélémy renvoyé au 24 novembre
L’affaire de diffamation et injures publiques opposant Me Moussa Diop à Barthélémy Dias a été renvoyée hier au 24 novembre prochain. Le juge du Tribunal correctionnel de Dakar a renvoyé le dossier pour la comparution du prévenu et la constitution d’un nouvel avocat. A sa sortie de l’audience, Me Moussa Sow soutient que Barthélémy Dias a constitué 3 avocats pour le moment pour sa défense. Selon l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk, c’est le dernier renvoi. Revenant par ailleurs sur son limogeage à la tête de la société de transport public suite à ses propos sur le troisième mandat de Macky Sall, Me Diop a indiqué que ses propos resteront les mêmes. En outre, il promet d’aller faire sa déclaration de patrimoine à l’Ofnac conformément à la loi.
Microscopes électroniques à Balayage et à Transmission
Le ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Hanne, a lancé les travaux d’installation des Microscopes électroniques à Balayage et à Transmission et la session de formation des formateurs sur leur utilisation, hier à la Cité du Savoir de Diamniadio. Pour la mise en œuvre de ce projet, le ministère de l’Enseignement Supérieur a initié un important programme de mise en place d’une plateforme mutualisée avec des équipements lourds, dans le cadre de la Plateforme d’appui technique à la recherche et l’innovation pour l’émergence économique (PATRIE). Ainsi, le premier maillon de cette plateforme est la mise en place d’un Centre National de Microscopies Electroniques (CNME). Selon le ministre Cheikh Oumar Hanne, le centre est constitué de deux microscopes électroniques : un à balayage et l’autre à transmission, de nouvelle génération et des équipements connexes pour la préparation des échantillons d’une valeur de près de 800 millions de FCFA. A l’en croire, le centre aura une vocation nationale et sous régionale. Il permettra la caractérisation des matériaux à travers des études morphologiques et ultra-structurales détaillées des matériaux à l’échelle micrométrique et nanométrique. Cette plateforme de microscopies facilitera aux chercheurs l’accès à la microscopie électronique qui était un motif de déplacements à l’étranger.
26% des terres impactées par la salinisation
Aïssatou Boubou Sall Sylla, coordonnatrice de l’Unité Finances Climat du Centre de Suivi Ecologique (CSE), a indiqué que 26% des terres cultivables sont impactées par la salinisation. Elle a fait cette déclaration hier lors du lancement du projet « Accroître la résilience des écosystèmes et des communautés à travers la restauration des bases productives des terres salées». Financé par le Fonds Vert pour le Climat (GCF), le projet vise à accroître la résilience, à long terme, des populations dans certains départements aux impacts du changement climatique. Il met aussi l’accent sur la gestion de la problématique de la salinisation des terres agricoles dans cette zone d’intervention où les populations sont fortement tributaires de l’agriculture. D’un montant de 4 milliards de francs, le projet va durer quatre années.