LES PIQUES L'AS DE CE WEEK-END
Erreur sur la photo
La photo publiée à la Une de «L’As» dans son édition du jeudi 12 novembre pour illustrer l’article relatif au suicide du policier Gabriel Blaise Basse n’est pas la bonne. En fait, il ne s’agit pas de la photo du défunt policier, mais plutôt de celle d’une autre personne du nom de Ibrahima Ngom Faye, même les deux ont cheminé ensemble dans l’Armée, notamment à la musique principale des armées. Le défunt Blaise Gabriel Basse avait rejoint la Police tandis que, lui, Caporal Chef Ibrahima Faye est resté dans l’Armée. «L’As» présente ses excuses au concerné pour tous les désagréments causés.
Plaidoyer de la famille du policier Blaise Gabriel Basse
La famille du défunt policier Blaise Gabriel Basse qui s’est suicidé au marché Sandaga sollicite auprès des autorités étatiques une prise en charge sociale de ses enfants. Sophie Basse, sœur du défunt limier, a confié à «L’As» : «Mon jeune frère Gabriel a laissé des enfants. Nous voulons que les autorités portent une assistance sociale à sa famille.» Pour ce qui est de la date d’inhumation du défunt, la famille Basse est en train de se concerter pour fixer la date.
Guy devrait recevoir un prix à Genève
Abass Faye, représentant de «Aar Li Nu Bokk» a dénoncé l’arrestation de Guy Marius Sagna, Dr Babacar Diop et Cie qu’ils considèrent comme des combattants de la liberté. Il dit ne pas comprendre que ces gens soient embastillés. «Guy Sagna, c’est un patrimoine. Actuellement il devait être à Genève pour recevoir un prix et il est en prison, ce n’est pas normal», a soutenu Abass Faye. A l’en croire, des pays européens et les Etats Unis veulent même lui accorder la nationalité parce qu’ils savent que c’est un bon citoyen.
Le Saes décrète une grève de 48h
Les enseignants du supérieur durcissent le ton pour exiger la libération de leur collègue Dr Babacar Diop. En effet, après une grève d’avertissement de 24h, la coordination du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes) du campus de Dakar a tenu une assemblée générale hier vendredi pour constater avec regret le maintien en prison de Dr Babacar Diop. C’est ainsi qu’ils ont décrété un débrayage de 48h renouvelables le samedi 14 et lundi 16 Décembre 2019. Mieux, la coordination de Dakar demande à tous les enseignants de suspendre toute activité pédagogique et de recherche au sein du campus.
Un sexagénaire meurt dans son magasin
Le parc des «Baol Baol» a été envahi hier par une foule immense après la découverte du corps sans vie d’un vieux de 65 ans dans son magasin. Mbaye Diop, propriétaire d’un magasin, est décédé dedans sans que ses voisins s’en rendent compte. Certainement, c’est après une dure journée de travail que ce vendeur de fer a fermé le magasin pour dormir à l’intérieur où il a rendu l’âme. C’est hier seulement vers 13h que le voisinage a senti une odeur nauséabonde émanant du magasin. Les amis du défunt qui ont constaté son absence depuis 4 jours ont décidé alors de défoncer la porte du magasin. Ils ont trouvé un corps sans vie en état de putréfaction avancé. Ils ont saisi alors le commissariat de Rebeuss qui a dépêché ses éléments à la rue de Ranche X Avenue du Sénégal où se trouve le magasin pour le constat. Dans un premier temps, on a voulu l’enterrer sur place à cause de décomposition très avancée du corps. Par la suite, les sapeurs pompiers ont trouvé la solution pour évacuer le corps. Des sources de «L’As» indiquent que sa famille et ses collègues croyaient que Mbaye Diop étaient en voyage.
La colère de Benoît Sambou
Le coordonnateur du pôle de la majorité est au créneau pour couper court à l’information selon laquelle la mouvance présidentielle a proposé la suppression de la limitation des mandats du président de la République. Ainsi, le pole des plénipotentiaires de la majorité à la Commission du Dialogue politique informe qu’une telle question n’est pas à l’ordre du jour des travaux de la commission. Benoît Sambou tient à préciser que jamais, ni dans les séminaires ou échanges préparatoires aux réunions, ni dans les briefings ou débriefings de groupe, une telle proposition n’a été faite. Il crie à la manipulation et au divertissement de l’opinion. Pour le coordonnateur du pole de la majorité, il y a une volonté manifeste de jeter le discrédit sur l’action du Président Macky Sall qui, par la Constitution issue du référendum de 2016, a définitivement clos le débat sur la limitation des mandats.
Ces fautes grammaticales du régime
La mouvance présidentielle semble être prise d’une épidémie de déraison. Alors que les énormités faites de chantages, d’insultes, de menaces de déballage, débitées par Cissé Lô, Farba Ngom ou encore Yakham Mbaye résonnent encore, voilà que le pouvoir se signale dans une légèreté même dans l’écriture de documents officiels. Dans le communiqué envoyé aux médias pour démentir l’information selon laquelle la mouvance présidentielle a proposé la suppression de la limitation des mandats, Benoît Sambou se signale par des fautes grammaticales inacceptables pour un ancien ministre et de surcroît président d’une institution. Je vous en donne juste une : « Le pôle de la majorité à la commission du dialogue politique informe l’opinion nationale et internationale qu’une telle proposition n’ai (est) pas à l’ordre du jour», a écrit le coordonnateur visiblement en colère pour laisser de si flagrantes fautes grammaticales sur un texte de quelques phrases. Ce n’est pas la lettre condoléances du chef de l’Etat à son homologue nigérien non plus qui va rassurer sur la gangrène. « Je salue la mémoire de vos soldats tombés sur le champ d’honneur armes aux points (poings) », peut-on lire sur un document signé par le Président Macky Sall. Une faute grossière, mais on peut affirmer sans risque de se tromper que ce n’est ni le très méticuleux conseiller diplomatique Omar Demba Ba, encore moins le brillant ministre conseiller en communication Seydou Guèye qui ont initié la note.
La justice a réduit l’amende de l’Excaf à Côte Ouest
La Cour d’appel de Dakar a réduit la somme que doit verser Excaf Telecom à Côte Ouest Audiovisuel pour avoir repris les images de cette boite. Au lieu des 600 millions Fcfa que devait payer Excaf Telecom, suite au verdict en première instance, l’entreprise de feu Ben Bass Diagne doit désormais verser seulement 20 millions Fcfa à Côte Ouest Audiovisuel. Selon Ecofin, cette décision a été prise après qu’Excaf Telecom a présenté de nouveaux éléments à la justice. Ceux-ci ont certainement pesé sur la décision des juges qui ont énormément réduit la sanction d’Excaf. Cette décision va permettre à l’entreprise de souffler un peu après des semaines marquées par de nombreuses procédures. En novembre 2019, la Cour d’appel de Dakar a annulé la décision obligeant Excaf Telecom à verser 650 millions Fcfa à Canal+ et Sport TV Portugal. Finalement, ce sont ces deux chaînes qui ont été condamnées à payer 10 millions Fcfa à Excaf Telecom pour «procédure abusive et vexatoire».
Grogne des impactés du projet de la baie de Hann
Les lenteurs de la mise en œuvre du projet de dépollution de la baie de Hann ont fini par susciter la colère des impactés des communes de Hann Bel air, Thiaroye sur mer et Dalifort. Les populations impactées par ce projet et qui se sont regroupées en Collectif se désolent des lenteurs dans sa mise en œuvre. Face à la presse hier, le collectif a dénoncé ce blocage qui, selon lui, risque à nouveau de faire partir les bailleurs. Le collectif demande à toutes les parties prenantes au projet de jouer pleinement leurs rôles pour qu’il puisse aboutir.
Insalubrité à Médina Fass Mbao
L’odeur nauséabonde des eaux usées qui sont mélangées aux ordures pollue le cadre de vie du quartier Médina Fass Mbao. Les habitants ne savent plus à quel saint se vouer. D’après Fatou Dieng, le quartier vit cette situation depuis les inondations de 2005. A l’en croire, les sapeurs-pompiers ont tout fait pour évacuer les eaux en vain. Ainsi, les enfants qui jouent dans les rues sont exposés aux maladies. Les habitants interpellent le maire Ndoffène Fall et les autorités étatiques pour mettre fin à cette situation qui n’a que trop duré.
Djiné Maïmouna encore dans les écoles
Qu’est-ce qu’il y a dans nos écoles pour que chaque semaine, des élèves piquent des crises d’hystérie ? C’est la question que se pose la communauté éducative. On peine à trouver une explication plausible à ce phénomène qui dure maintenant depuis une dizaine d’années. Cette semaine, 20 élèves au total ont piqué une crise d’hystérie, selon des sources de «L’As». Sept cas sont notés au lycée de Podor, quatre au Lycée de Matam, un cas au nouveau lycée de Louga, un au lycée de Pété, deux au Cem Bourgred, trois au Cem III de Fatick, un cas à l’école Mamadou Diouf de Foundiougne et un au lycée Khar Kane de Louga. Le phénomène est en train de prendre de l’ampleur au fur et à mesure que l’année scolaire avance.