L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI
KEEMTAAN GI – COMPROMISSION
Ce qui nous unit étant plus fort que ce qui pourrait nous diviser, il serait donc de bon ton que les acteurs de la politique se parlent. Si bien sûr leurs ambitions à tous — pouvoir et opposition — c’est de mettre ce doux pays sur les rampes de l’Emergence dans un monde en crise. Mais au rythme où vont les choses avec la surenchère de part et d’autre, tous les ingrédients sont en place pour faire exploser ce beau pays. Après deux Alternances pacifiques, on pensait être vaccinés des contentieux relatifs à l’organisation d’élections libres et transparentes. Mais depuis que la Justice et une partie de l’administration ont perdu de leur neutralité, ce pays marche vers des lendemains incertains. Quand une Justice est aux ordres et que l’Administration interprète les lois en fonction des désidératas du Prince, tout peut être hypothéqué. Plus préoccupé du sort du Continent, se cherchant certainement un leadership international, le Chef a plus la tête dans les airs que les pieds dans son pays. L’interprétation qu’un zélé gouverneur fait de la loi nous parait grotesque. De tout temps, c’est le Chef, luimême, qui donnait le tempo des campagnes électorales à travers des tournées dites économiques. C’était jusqu’ici une tradition. Personne n’y trouvait à redire. C’est juste quand la télévision de Brejnev Racine Talla — et, bien avant lui, d’un certain Babacar Diagne ! — en faisait trop que ça rouspétait. On s’en accommodait. Et miraculeusement, voilà qu’aujourd’hui, juste après la démonstration de force de l’Opposition, le Gouverneur se rappelle qu’il existait une « loi ». On feint de l’oublier mais c’est l’un de ces zélés préfets qui avait mis le feu aux poudres au pays en mars 2021. Il est temps que le Chef brise le silence et discute avec son opposition en trouvant un compromis pour des législatives sans heurts. Aucun démocrate de bonne foi ne peut cautionner ce qui se passe actuellement. Organiser une élection dans ces conditions, c’est vendanger notre belle démocratie. C’est même une honte et un grand recul pour le Sénégal ! Ceux qui en sortiront vainqueurs peineront à se regarder dans une glace. S’ils s’en sortent indemnes. Il faut se parler donc…
KACCOOR BI (LE TEMOIN)
APRES LA RÉCUSATION DES SEPT SAGES LES « DEUX » SAGES DE LA PRESSE EN MISSION…EXTINCTEURS !
Pour porter le combat révolutionnaire de la presse privée au Sénégal, ils étaient au départ des années 90 quatre principaux combattants : Abdoulaye Bamba Diallo (Cafard Libéré), Mamadou Oumar Ndiaye (Le Témoin-Hebdo), Babacar Touré (Sud-Hebdo) et Sidy Lamine Niass (Walf-Hebdo). On les appelait les « quatre mousquetaires » qui ont beaucoup contribué à l’évolution de la presse privée et à la liberté d’expression sur fond de démocratie inclusive. A cette époque-là, ce collectif de journalistes-éditeurs, après avoir défié le régime socialiste du président Abdou Diouf, a pu obtenir plusieurs acquis — dont la fameuse et très précieuse aide à la presse — qui ont contribué développer la presse privée et déclencher la machine démocratique ayant débouché sur deux alternances pacifiques. Avec les vicissitudes de la vie, il ne reste plus dans ce bas monde que deux parmi ces quatre mousquetaires : Mamadou Oumar Ndiaye et Abdoulaye Bamba Diallo que la plupart des observateurs considèrent comme étant les « deux » sages de la presse. Dès lors que l’heure est grave, nos deux sages ont décidé de jouer leur partition à travers une lettre ouverte au président Macky Sall (voir pages 1 et 3). Mamadou Oumar Ndiaye et Abdoulaye Bamba Diallo veulent faire entendre la voie de la sagesse là où les sept Sages ont été récusés par une frange de l’opposition majoritaire.
CHOIX DE DETHIE FALL COMME DEPUTE THIERNO BOCOUM DÉMENT ET RECTIFIE DIATTARA
L’espace politique sénégalais est devenu un terrain d’invectives, de calomnies et d’injures. Les coups se donnent à la pelle. Le dernier en date, c’est l’histoire de Rewmi d’Idrissa Seck qui est étalée sur la place publique. En effet, lors de la rencontre des jeunes de la coalition Benno Bokk Yakaar de ce mardi, le ministre de l’Economie numérique, Yankhoba Diattara a raconté une anecdote sur le choix de Déthié Fall comme député de Rewmi lors des dernières élections législatives de 2017. Selon lui, c’était à l’issue d’une réunion à 4 entre lui, Déthié Fall, Thierno Bocoum et Idrissa Seck. Ce dernier leur aurait demandé de se concerter pour choisir qui d’entre eux trois prendrait le siège de député à l’Assemblée nationale. « Quand nous nous sommes réunis, Déthié Fall, qui m’entend et Thierno Bocoum qui m’entend aussi, ont porté leur choix sur ma personne. Et quand on est allé dire à Idrissa Seck que notre choix s’était porté sur ma personne, lui m’a demandé de laisser le siège à Déthié Fall. J’ai accepté sans piper mot », a révélé Diattara. Qui a été formellement démenti par Thierno Bocoum. « Mon frère Diats, je pense que tu as commis une erreur en me prenant comme témoin d’une histoire dont tu as la preuve de la fausseté. Je ne pense pas tu aies oublié qui je suis. Mon témoignage est le suivant : c’est faux, totalement faux, honteusement faux. Ce que tu as relaté n’a rien à voir avec la vérité », a écrit le porte-parole de la coalition AAR Sénégal sur sa page Facebook. Peut-être que le président de Rewmi va éclairer l’opinion pour l’histoire.
AFFAIRE DES 11 BEBES TIVAOUANE LE CHEF MAINTENANCIER FODÉ DIONE SOUS MANDAT DE DÉPÔT
Alors que la clameur s’est estompée sur l’affaire des 11 bébés décédés dans un incendie à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, un nouveau rebondissement dans le dossier est intervenu hier. En effet, on a appris que le juge d’instruction du tribunal de Thiès a placé sous mandat de dépôt Fodé Dione, chef maintenancier de l’établissement hospitalier. Le technicien a été inculpé pour « homicide involontaire » et placé sous mandat de dépôt. Il a été entendu hier par le juge d’instruction. Le chef des soins infirmiers et le chef du service administratif ont été aussi entendus. Mais, ils sont rentrés chez eux après leur audition. Deux agents de l’hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane avaient été placés le 3 juin dernier sous mandat de dépôt. Il s’agit de la sage-femme Awa Diop et de l’aide infirmière Coumba Mbodj, poursuivies pour délaissement d’enfants dans un lieu solitaire ayant entraîné la mort des 11 bébés. Elles sont écrouées à la Maison d’arrêt et de correction de Thiès.
SITUATION NATIONALE ALIOUNE TINE FAIT APPEL AUX LEADERS RELIGIEUX.
La situation nationale de surenchère inquiète Alioune Tine. « Afrikajom exprime sa grave préoccupation par rapport aux logiques de surenchère, d’escalade, de confrontation politiques qui se manifestent avec les décisions de l’administration d’interdire les manifestations publiques et la volonté ferme de la coalition Yewwi Askan wi de défier cette interdiction. Cette situation risque de compromettre dangereusement l’organisation d’élections législatives transparentes et apaisées et d’installer un cycle de violences dont il est difficile de mesurer les conséquences sur la paix, la sécurité et la stabilité du pays » a écrit Alioune Tine dans un communiqué diffusé hier. Il invite les acteurs politiques de tous bords à suspendre toute activité politique susceptible d’engendrer la violence et l’instabilité. En outre, le patron d’Afrikajom n’a pas manqué d’attirer l’attention des acteurs politiques, des autorités publiques et des partenaires stratégiques du Sénégal sur le contexte sécuritaire volatile, fragile et précaire de la région qui constitue un facteur aggravant de déstabilisation qui pourrait profiter à des forces obscures d’autant que la découverte de ressources de gaz et de pétrole fait du Sénégal un objet de convoitises de forces internes et externes. Alioune Tine et Afrikajom n’ont pas manqué de faire des recommandations. Il est demandé à l’Administration de faire de la neutralité un puissant moyen de régulation de la paix sociale, aux coalitions de partis politiques de l’opposition et du pouvoir le recours au dialogue pour sortir de façon démocratique et pacifique de l’impasse politique actuelle porteuse de lourdes menaces sur la stabilité politique du pays. Afrikajom a aussi lancé un appel solennel aux leaders religieux afin qu’ils exercent leur influence auprès des dirigeants politiques pour sortir rapidement notre pays de la crise actuelle.
NDELLA MADIOR DIOUF ACCUSE LES MÉDECINS D’AVOIR SACRIFIÉ DABA BOYE
Ndella Madior Diouf a fait une révélation fracassante, trois jours après le décès de la voyante Daba Boye. La fille du Pr Madior Diouf a accusé le corps médical d’avoir sacrifié son ex- collaboratrice à la radio Saphir Fm. «Daba a été sacrifiée. C’est une erreur médicale. En réalité, je me suis rendue compte que le problème vient de l’hôpital. On lui a administré du sérum glucosé. Parce que quand on est diabétique, on ne doit pas recevoir du sérum glucosé. On va porter plainte». Une sortie qui n’est pas du goût des médecins qui ont vite mis un «garrot» pour faire stopper net le saignement... Des professionnels de la santé qui, à travers des post sur leurs murs ou pages Facebook, ont démenti la «fausse vérité» divulguée par celle qui pourtant dit être médecin. Et qui a énervé tout un corps médical après sa sortie malencontreuse. Mais qui, heureusement, n’est pas diabétologue, ironise Cheikh Samb.» Diabétiques du Sénégal, estimez-vous heureux que Ndella Madior Diouf ne soit pas devenue médecin ! Vous l’auriez trouvée de garde aux urgences dans un coma acidocétosique, elle ne vous mettrait pas en perfusion du sérum glucosé pour éviter l’hypoglycémie mortelle découlant des fortes doses d’insuline administrées pour juguler rapidement la cétose qui est d’ailleurs le seul danger de ce tableau clinique !», a-t-il ironisé.
LE DG DE LA POLICE SALUE LES PERFORMANCES DES POLICIERS DE THIÈS
Le Directeur Général de la Police nationale a démarré une tournée pour aller à la rencontre de ses hommes en service dans les régions de Thiès, Louga et Saint-Louis, selon des sources de Seneweb. L’Inspecteur général Seydou Bocar Yague était ce mardi matin dans la capitale du Rail. Il était accompagné d’une délégation composée du commissaire divisionnaire Ibrahima Diop, Directeur de la Sécurité publique (Dsp), du Directeur du Budget et du Matériel, entre autres autorités policières. A cette occasion, le DGPN s’est entretenu avec le commissaire central de Thiès, ses collaborateurs et le chef de service de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) locale. Au cours de cette rencontre, les bilans des activités menées par les unités de la police ont été présentés à la hiérarchie. Prenant la parole, l’Inspecteur général Seydou Bocar Yague a salué la bonne performance des policiers de Thiès dans le cadre de la lutte contre la criminalité. Le DGPN a vivement félicité ses éléments avant de les inviter à garder le cap d’après des sources de Seneweb. Pour rappel, la commune de Thiès compte deux commissariats. Il s’agit du commissariat central et du commissariat du premier arrondissement ainsi que trois postes de police (Médina Fall, Parcelles Assainies et Nguenth).