L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI
KEEMTAAN GI – DEBILE
C’est à croire que le pouvoir a commencé à rendre ces messieurs et dames carrément débiles. Ils sont devenus hystériques et voient partout des ennemis à abattre. Depuis que l’on parle de détournement de l’aide au développement, c’est la première fois que l’on voit une personne en prison pour avoir dénoncé cela. Le cinéaste Sembène Ousmane lui-même avait évoqué cette question dans au moins un de ses films. Des écrivains se sont également invités dans le débat. Aucun d’entre eux n’a été censuré et n’a pas non plus été harcelé par le pouvoir. A ce titre, le cas Boubacar Sèye nous parait complètement débile. Le Proc doit se trouver d’autres clients que ce Monsieur qui ne parle pas dans le vent. Pourquoi ne pas, par exemple, convoquer les deux personnes qui s’accusent de malversation dans leur gestion à « Dakar Dem Dikk » ? Voilà un sujet qui nous parait plus sérieux que les déclarations du sieur Sèye. Ou encore faire la lumière sur l’affaire Mamour Diallo ! Le détournement de l’aide au développement, qui prend d’autres circuits pour enrichir d’autres personnes, reste bien une réalité dans nos pays. Et ça ne date pas d’aujourd’hui. Rendez Sèye à sa famille ! Si c’est pour l‘humilier qu’on le jette en prison, nous ne sommes plus dans un Etat de droit. C’est ridicule et scandaleux. Difficile de croire que c'est juste pour avoir demandé des comptes sur l'utilisation de fonds publics que M. Sèye a été privé de sa liberté. Car parmi ces messieurs et dames qui trônent à la table du Conseil des ministres ou qui déjeunent avec le Chef, rotant et caressant leurs grosses bedaines, y en a qui ont dit pire sans pour autant avoir droit à un séjour gratuit à Rebeuss. Que n’a-t-on pas raconté sur Me Wade, son fils et son gouvernement sans que cela ne soit avéré ? Ce qui se passe actuellement dans ce pays nous parait carrément scandaleux en plus de constituer un grand recul pour la démocratie. Il est temps de se ressaisir, surtout que les cœurs brûlent. N’est-ce pas Cissé Lo ?
KACCOOR BI
ÉTAT D’URGENCE ET ÉTAT DE SIEGE -LA NOUVELLE LOI PROMULGUEE
e président de la République, Macky Sall a promulgué ce mardi 19 janvier, la nouvelle loi modifiée de la loi n°69-29 du 29 avril 1969, relative à l’état d’urgence et à l’état de siège dans la gestion des catastrophes naturelles et sanitaires. Cette loi a été votée le 11 janvier dernier par les députés convoqués en plénière. Selon l’économie de cette mouture, l’article 24 dispose qu’en cas de survenance de situations de catastrophes naturelles ou sanitaires, il est donné à l’autorité administrative compétente, sans que soit proclamé l’état d’urgence ou l’état de siège, pouvoir de prendre des mesures visant à assurer le fonctionnement normal des services publics et la protection des populations. Ces mesures peuvent notamment consister en l’instauration d’un couvre-feu et en la limitation des déplacements sur tout ou partie du territoire national, pour une durée d’un mois renouvelable une fois. De plus, les pouvoirs énoncés dans l’article 24 de cette loi sont exercés par le président de la République. « Ces pouvoirs peuvent, sur délégation du président de la République, être exercés par le ministre de l’Intérieur, tout ministre dont l’intervention est nécessaire, les gouverneurs et les préfets », pouvait-on aussi lire dans l’exposé des motifs.
AFFAIRE DIARY SOW POURQUOI LA POLICE FRANÇAISE EVITE… L’IRREPARABLE
Quelques jours après la disparition jugée « inquiétante » de l’étudiante Diarry Sow, « Le Témoin » quotidien avait déjà écarté la piste criminelle avant de privilégier deux choses : la fugue amoureuse ou la fugue « d’excellence ». D’ailleurs, dans notre édition du mercredi 13 janvier 2021, nous avions révélé que la Police française ne s’était pas trop mobilisée pour la retrouver dès lors que certaines dispositions de la législation française ne l’autorisent pas à rechercher une personne majeure. Comme quoi un citoyen français ou étranger adulte est libre d’aller et venir ou de disparaître librement et de réapparaitre librement. Sauf s’il n’est pas un terroriste, un malfaiteur ou une personne malintentionnée susceptible de porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’Etat français. Dans ce cas, l’affaire serait vite réglée ! Car, les services de Police et Gendarmerie ont tous les moyens pour localiser et arrêter l’homme dangereux recherché en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ! Notre brillante compatriote Diary Sow ne se trouve pas dans ce cas puisque disparition serait volontaire. Attention ! Une source proche de l’affaire et contactée par « Le Témoin » confie que la Police française n’a jamais été dans les dispositions de traquer ou de ramener Diary Sow pour éviter que cette dernière ne commette l’irréparable. « Encore une fois, la Police n’a pas pour mission de rechercher une personne majeure dont la disparition n’a aucun caractère criminel. Juste pour dire qu’on ne doit pas trop acculer ou traquer un frustré jusque dans ses derniers retranchements ! Car dans ce genre de situation sociale délicate, c’est à l’initiative des parents de négocier la reddition ou la capitulation de Diary Sow avec beaucoup de conciliabules, sinon… » alerte notre source, histoire de justifier la retenue des policiers ou gendarmes français.
MAKHTAR CISSÉ ET LES MENTEURS D’ETAT : L’ARBITRAGE DU BON DIEU SE DESSINE…
Le communiqué publié hier par la Convergence syndicale des travailleurs de Senelec (Sutelec, Sudeten, Syntes, Sycas et Satel) sonne comme une décision de la Justice divine départageant l’ancien directeur général de la Senelec, Mouhamadou Makhtar Cissé, d’avec certains pourfendeurs de la Senelec. Ou alors des menteurs d’Etat. Toujours est-il que les syndicalistes de la Senelec commencent à mettre à nu la gestion de leur propre patron en l’occurrence Papa Mademba Bitèye. Disant avoir constaté que les principes de bonne gouvernance sont foulés du pied à la Senelec, les syndicalistes estiment qu’ « Aucune vision partagée, ni aucune démarche visible et pertinente ne sont assises sur une politique claire et convaincante (…) Le Top Management qui est composé d’un Directeur Général, d’un Secrétaire Général, de 14 Directeurs Principaux, de 25 Directeurs d’unité et de 12 Délégués, est dans un tâtonnement inexplicable et dans un attentisme indicible concernant la conduite des affaires de Senelec ». Plus grave, ils dénoncent la gestion nébuleuse des ressources humaines et le manque d’équité. Ah bon, vous dites éthique et transparence ? Deux « défauts » qu’on « reprochait » à tort à l’honorable ministre Mouhamadou Makhtar Cissé, l’ancien Dg de la Senelec. Aujourd’hui, « Le Témoin » regrette qu’à l’époque, le président de la République Macky Sall n’avait rien fait pour siffler la fin de la récréation des menteurs d’Etat qui ont fini par le séparer d’avec l’un de ses brillants technocrates nommé Mouhamadou Makhtar Cissé. Ainsi va le Sénégal des brutes, des méchants et des lâches.
LE MONDE DE L’ASSURANCE EN DEUIL MOUSTAPHA NOBA A PERDU SA MERE
Le monde sénégalais de l’Assurance est en deuil ! Mouhamadou Moustapha Noba, le sympathique ancien Dg de Sunu-Assurances et ex-président de la Fédération des Sociétés Sénégalaises d’Assurance (Fssa) a perdu sa très chère maman Marième Makhzouba Mint Siby. Décès survenu le vendredi 15 janvier 2021 à l’âge de 100 ans. Alhamdoulilahi ! Qu’Allah nous accorde le centenaire comme la vénérée défunte Mariéme Makhzouba Mint Siby, une femme de Dieu qui a consacré toute sa vie à aider les pauvres et à couver les plus faibles. En cette douloureuse circonstance, « Le Témoin » présente ses condoléances à Monsieur « Noba-Assurance » comme on l’appelle et à la famille éplorée. Que Dieu accueille la défunte dans Son paradis !
ABDOUL MBAYE DEFEND BOUBACAR SEYE D’HORIZON SANS FRONTIERE
Mis aux arrêts la semaine passée à cause, semble-t-il, de ses nombreuses sorties concernant la gestion des fonds injectés dans la lutte contre l’émigration clandestine, Boubacar Sèye, président de l’organisation « Horizon sans frontières » vient de trouver un soutient précieux. En effet, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, vole à son secours en traitant le gouvernement actuel de « dictateur ». « Mettre en prison le président d’Horizon sans frontières est une cruauté digne des pires dictatures. Cela permet aussi de continuer à taire les vraies raisons de l’accroissement de la pauvreté au Sénégal », estime le président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) Abdoul Mbaye. Selon lui, poursuivre Boubacar Sèye et ne donner aucune suite aux 20 rapports de l’OFNAC est une farce.
INCENDIE PUITS DE GAZ UN GENDARME PERD LA VIE!
Ce mardi 19 janvier 2020, un drame s’est produit à Dieuleuk Peulh, dans le grand village de Ngadiaga (commune de Notto Gouye-Diama), où a explosé une conduite de gaz (une irruption au niveau du puits Sadiaratou 2) dans l’usine Fortesa. Un gendarme en faction sur les lieux, que les riverains appelaient Fallou, est tombé accidentellement dans le bassin de rétention d’eau d’une profondeur de 3,5m aménagé sur place pour les besoins de l’extinction du puits de gaz en flamme, et où il avait monté la garde. Ce n’est qu’après plus deux heures de recherches que les sapeurs-pompiers ont finalement retrouvé le corps sans vie de la victime, avant de le déposer à la morgue de l’hôpital Mame Dabakh de Tivaouane. Pour l’instant, un important dispositif a été mis en place pour sécuriser les lieux du drame. Le maire de Notto Gouye Diama, Maguèye Ndiaye, a confirmé l’information selon nos confrères d’Igfm. Pour rappel, le 19 décembre dernier, déjà, un puits de gaz avait pris feu dans l’usine de Forteza à Ngadiaga. L’ingénieur américain Michael Gunning, qui tentait d’éteindre les flammes, au départ du feu, s’était grièvement brûlé. Interné à l’hôpital Principal, il avait malheureusement succombé à ses blessures. Depuis, les tentatives pour éteindre le feu sont restées vaines puisque le puits brûle toujours.