SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
19 avril 2024
LE PASA/LOUMAKAF A CONTRIBUÉ DURABLEMENT À LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ
Le Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine (PASA/LOUMAKAF) a contribué ’’durablement’’ à la lutte contre la pauvreté dans ses zones d’intervention, a salué mercredi, son coordonnateur national.
Saly-Portudal (Mbour), 24 déc (APS) – Le Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine (PASA/LOUMAKAF) a contribué ’’durablement’’ à la lutte contre la pauvreté dans ses zones d’intervention, a salué mercredi, son coordonnateur national.
Mouhamadou Moustapha Diaw a cité le développement d’infrastructures agricoles, l’accroissement de la productivité des bas-fonds, le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des producteurs, dans le but de lutter contre la pauvreté.
Le PASA/LOUMAKAF, financé par le Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), la Banque africaine de développement (BAD) et la République du Sénégal, est articulé autour de trois volets opérationnels : l’élevage, l’agriculture, l’aménagement de bas-fonds ainsi que des activités connexes.
Mouhamadou Moustapha Diaw s’exprimait à Saly-Portudal (Mbour, ouest), au terme d’un atelier de planification opérationnelle dont l’objectif était de faire le point des activités mises en œuvre en 2020 et d’identifier celles à mettre en œuvre en 2021 dans le cadre de ce projet d’appui au développement.
’’Ce projet a permis de réaliser 1538 km de pare-feu, au lieu des 500 km initialement prévus, alors que sur une prévision de 120 km de pistes, 118 km ont été réalisés’’, selon M. Diaw, ajoutant que sur un objectif de 36 fermes assignées à ce projet, 46 ont été réalisées, avec l’installation de solaires au niveau de dix fermes.
Pour ce qui est des eaux de surface, poursuit-il, sur un objectif de 14 bas-fonds, 22 sont aménagés pour essayer de retenir l’eau afin de recharger la nappe phréatique pour favoriser des activités rizicoles.
’’L’année dernière, on avait emblavé 911 ha de terres pour la riziculture contre 1825 km cette année et amélioré les taux de rendement qui sont passés de 2,9% à 3,9%, avec le concours de la bonne pluviométrie, des appuis importants en intrants octroyés aux producteurs et des activités de renforcement de capacités’’, a souligné Mouhamadou Moustapha Diaw.
D’après lui, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégique d’autosuffisance en riz, un ‘’fort pourcentage’’ de 60% a été affecté au riz de la Vallée. Mais ce pourcentage a été réduit pour accorder une part encore plus importante au riz de bas-fonds.
RAPPORT DE L'ITIE, MACKY SALL FAIT DESORMAIS LA POLICE
Apparemment, le chef de l’Etat ne badine plus avec les suggestions faites par les instruments de contrôle. Il a demandé mercredi au gouvernement de donner suite aux directives mentionnées dans le document
Le rapport 2019 de l’ITIE a été publié la semaine dernière avec son lot d’insuffisances et de recommandations. Apparemment, le chef de l’Etat ne badine plus avec les suggestions faites par les instruments de contrôle. Il a demandé hier au gouvernement de donner suite aux directives mentionnées dans le document.
Le chef de l’Etat suit désormais de très près les recommandations mentionnées dans les rapports. Il fait désormais la police pour s’assurer de l’application des suggestions faites par les organes de contrôle. Après avoir tapé sur la table pour qu’on donne suite aux audits de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), Macky Sall a invoqué hier en réunion du Conseil des ministres le rapport 2019 de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE). Il a invité ses équipes à faire le suivi des recommandations et des réformes engagées dans le secteur extractif. Le président de la République s’est d’abord félicité de la publication régulière de ce rapport avant de rappeler au Gouvernement son attachement permanent à la transparence dans la gouvernance des ressources minières, pétrolières et gazières du Sénégal, à travers les évaluations (nationale et internationale) régulières et indépendantes.
Le Chef de l’Etat a dès lors demandé au Gouvernement de mettre en œuvre les recommandations du Rapport 2019 de l’ITIE, ainsi que l’application des réformes législatives et réglementaires dans les secteurs miniers, pétroliers et gaziers, ce qui permettra au Sénégal d’effectuer avec succès sa seconde validation internationale en mai 2021. Le président de la République a également insisté en particulier sur l’urgence d’assurer l’application effective et intégrale de la loi numéro 2019-04 du 1er février 2019 sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures, mais également de développer la Responsabilité sociétale d’Entreprise (RSE) des entreprises minières, pétrolières, gazières et celles évoluant dans le secteur des Pêches et de l’Economie maritime.
INSTRUCTIONS A PROPOS DE NOËL
Auparavant, à l’entame de sa communication, le Président Sall a souhaité un Joyeux Noël à la communauté chrétienne. Il a dans ce contexte de Covid-19, demandé au Gouvernement, en parfaite concertation avec le clergé catholique, de prendre toutes les mesures d’accompagnement et de soutien nécessaires, en vue du bon déroulement des célébrations de Noël sur l’ensemble du territoire national. Parlant toujours de la pandémie de la Covid-19, le Chef de l’Etat a indiqué au gouvernement et aux populations l’impératif de réduire au strict minimum les déplacements, réunions et rassemblements, en faisant toujours observer la distanciation physique, le respect strict des gestes barrières et du port obligatoire du masque. Il a aussi encouragé les personnels de santé et demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de veiller au renforcement permanent de leur protection et à leur motivation durant ce contexte de rebond de la pandémie de la COVID-19. Non sans insister sur la nécessité de redoubler de vigilance au niveau de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass ainsi qu’au niveau de nos frontières.
Poursuivant sa communication, le président de la République a informé le Conseil qu’il a reçu, le vendredi 18 décembre, une délégation représentative du «Caucus des Femmes Leaders», venue faire le plaidoyer pour la participation notable des femmes à la vie politique. A ce propos, le Chef de l’Etat demande au gouvernement d’accroître davantage le soutien de l’Etat aux initiatives des femmes, et d’engager la mise en œuvre des diligences nécessaires au renforcement de la santé maternelle, de l’éducation et de la formation des femmes, de même que de la lutte contre les violences et discriminations à leur endroit. Le président de la République a en outre indiqué toute l’importance qu’il accorde à la promotion des femmes, notamment dans les Institutions nationales et locales. Il a à ce sujet exhorté le gouvernement à accentuer l’autonomisation économique des femmes par la mobilisation des dispositifs d’encadrement et de financement souples et efficaces. Le Chef de l’Etat demande enfin au ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants d’évaluer et d’actualiser la Stratégie nationale d’Equité et d’Egalité de genre.
LES «VERT ET BLANC » SURPRIS A DOMICILE
Les « Vert et Blanc » se sont inclinés sur la marque de 1 à 0.
L’équipe du Jaraaf a perdu la première manche du duel qui l’opposait ce mercredi, au stade Lat Dior de Thiès, à San Pedro de la Côte d’Ivoire dans le cadre du deuxième tour des préliminaires de la Coupe CAF. Les « Vert et Blanc » se sont inclinés sur la marque de 1 à 0.
Contrairement au tour précédent, le Jaraaf n’a pas pris par le bon bout le premier duel qui l’opposait hier, mercredi, à l’équipe ivoirienne de San Pedro pour le compte du deuxième tour des préliminaires de la Coupe Caf. Malgré les bonnes intentions affichées d’entrée de jeu, les «Vert et Blanc » n’ont pas réussi à faire plier les visiteurs.
S’ils ont l’initiative du jeu et la possession, la bande à Assane Mbodj peinera pour avoir une bonne animation offensive qui leur permettra de trouver la faille dans la défense de San Pedro bien regroupée. Le rapide changement opéré par le coach Malick Daff avec la rentrée de Mamadou Diallo à la place de Alioune Tendeng n’apportera pas la fluidité du jeu. En perdant les duels du milieu de terrain, le Jaraaf va s’exposer aux contre-attaques.
L’une d’elle lancée à la 41e mn sera fatale. A la suite d’une fulgurante accélération sur le flanc droit lancée depuis le milieu de terrain suite à une belle combinaison, Laurent Zambi entre dans la surface et sert un centre en retrait qui traverse la défense. A la réception, Cheikh Soumahoro n’hésite pas et ajuste son tir qui bat le portier Pape Seydou Ndiaye jusque-là intraitable. A la reprise, les hommes de Malick Daff tentent d’égaliser en multipliant les assauts. Les occasions qu’ils se procurent et la succession de corners consécutifs, ne donneront rien.
Les Ivoiriens résistent et s’offrent en même temps quelques actions dangereuses dans le camp des Sénégalais. San Pédro maintient le score et s’impose sur la plus petite des marques ( 0-1). En manque de compétition, le Jaraaf comme hier, le Teungueth Fc disposent d’une quinzaine de jouer pour affûter leurs armes pour valider la qualification pour la phase de poules qui fuit depuis 2004 les clubs sénégalais. Pour le match retour, le Jaraaf se rendra le 6 Janvier prochain en Côte d’Ivoire.
VERS UNE PROFESSIONNALISATION DU METIER DE MARECHAL FERRANT
Le métier de maréchal ferrant entre désormais dans le dispositif de l’apprentissage rénové.
Dans une perspective de professionnalisation du métier de maréchal-ferrant, Brooke Afrique de l’Ouest, en partenariat avec l’Etat du Sénégal, a lancé la formation de la première cohorte d’apprenants devant être sanctionnée d’un certificat de spécialité en 2021. Ainsi, du matériel de formation provenant du Royaume Uni et composé d’équipements pour la fabrication de fers, des enclumes et autres marteaux a été réceptionné hier, mercredi 23 décembre, au Port de Dakar.
Le métier de maréchal ferrant entre désormais dans le dispositif de l’apprentissage rénové. Les maréchaux ferrants sont les personnes qui sont en charge de parer les pieds des chevaux et des ânes ou de mettre le fer autour des sabots des chevaux. Cette forme d’apprentissage traditionnel entre maintenant dans le cadre du processus de modernisation.
En effet, l’Ong Brooke Afrique de l’Ouest, en partenariat avec l’Etat du Sénégal, a lancé la formation de la première cohorte d’apprenants devant être sanctionnée d’un certificat de spécialité en 2021. « Nous venons de réceptionner du matériel destiné à la formation de maréchalerie. L’acquisition de ce matériel va permettre de développer leurs compétences et leurs connaissances.
En Afrique de l’Ouest, nous n’avons pas de maréchal ferrant certifié. Nous avons des maréchaux ferrants qui sont des forgerons ou des menuisiers métalliques qui ont acquis un savoir traditionnel et qui de leur mieux s’adonnent à cette tâche de parage ou de ferrage des équités de trait. Nous avons développé un partenariat avec le ministère de la formation professionnelle pour l’ouverture du premier certificat de spécialité en maréchalerie. Donc à partir du mois de janvier 2021, nous allons former 60 jeunes aux métiers de maréchal ferrant au niveau du centre de formation polytechnique de Thiès sur une durée de 6 mois », a fait savoir Emmanuel Bouré Sarr directeur régional de l’Ong Brooke en Afrique de l’Ouest hier, mercredi 23 décembre lors de la cérémonie de réception de ce matériel.
Après ces 6 mois de formation, ces jeunes sortiront avec un diplôme qui leur permettra d’exercer leur métier. Ce matériel qui vient du Royaume Uni a un coût global de 4 millions FCFA et le curriculum de formation tourne autour de 8 millions FCFA. « Aujourd’hui, nous faisons du métier de maréchal ferrant une profession et nous l’ouvrons à des jeunes qui sont intéressés à acquérir un savoir nouveau. Donc la maréchalerie devient une nouvelle profession », a-t-il laissé entendre.
De son côté, le Pr Ousmane Adama Dia, directeur de l’apprentissage au ministère de l’Emploi, de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion a fait part que l’Etat a pris l’option de moderniser cette forme d’apprentissage qui est maintenant reconnue comme une école au même titre que les centres de formation professionnelle et technique.
LA POLICE BRANDIT LE BATON
La Police nationale ne ménagera aucun effort pour faire respecter les mesures édictées par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome.
Le Directeur des relations publiques de la Police nationale, le Commissaire Mohamed Guèye, a annoncé, lors d’une rencontre avec la presse hier, mercredi 23 décembre, que la Police nationale ne ménagera aucun effort pour faire respecter les mesures édictées par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome.
«Pour la fin d’année et les fêtes, nous, nous sommes tenus par l'arrêté du ministre de l’Intérieur. Le ministre de l’Intérieur est très clair sur l’interdiction de rassemblements. Il est très clair sur le port obligatoire de masque dans certains lieux. C’est fondamental. Les fonctionnaires de Police veilleront au respect strict de ces mesures, c’est-à-dire le port obligatoire de masque dans tous les lieux indiqués par l’arrêté. Parce que l’arrêté a visé des lieux. Donc, dans tous ces lieux, la Police va faire des investigations pour voir est-ce que ceux qui les fréquentent respectent le port du masque», a-t-il soutenu.
Aussi le Commissaire Guèye a-t-il prévenu que la Police veillera à ce que les plages ne soient pas fréquentées. «On a interdit la fréquentation des plages et les rassemblements. La Police veillera, également, au respect des mesures édictées par le ministre de l’Intérieur en vue d’éradiquer le coronavirus», a ajouté le patron du Bureau des relations publiques de la Police.
Pour rappel, à travers un arrêté daté du 10 décembre 2020, Antoine Félix Abdoulaye Diome, avait indiqué que «pour limiter la propagation du virus de la Covid-19, le port de masque est obligatoire dans les lieux publics et privés (les services de l’administration publique quel qu’en soit le mode de gestion, les services du secteur privé, les lieux de commerces et les moyens de transport public». Il a aussi rappelé que «tous types de rassemblements sur les plages, les terrains de sport, les salles de spectacle, les espaces publics, sont strictement interdits».
La pandémie de la Covid-19 a repris son envol quelque temps après qu’une baisse des cas avait été notée au Sénégal.
Pour une collaboration ’’saine et sincère’’ entre la police et les medias
Le nouveau chef du Bureau des Relations Publiques de la Police (BRP), le commissaire Mouhamed Guèye, installé dans ses fonctions le 29 août 2020, a sollicité mercredi, une collaboration ’’saine et sincère’’ entre la police et les médias, au profit des populations. ‘’Pour pouvoir communiquer avec la population, nous sommes obligés d’avoir une collaboration saine et étroite avec la presse d’une manière générale. Et quand je parle de la presse, je veux faire allusion aux médias classiques, mais aussi à tous ceux qui sont aujourd’hui dans le monde de la communication digitale’’, a-t-il déclaré.
Le commissaire Mouhamed Guèye, précédemment adjoint au commissaire de police des Parcelles Assainies, une commune d’arrondissement de la proche banlieue dakaroise, s’est exprimé ainsi lors d’un petit déjeuner de presse organisé par le BRP à l’Ecole nationale de Police (ENP). ‘’L’objectif de cette journée qui se veut ouverte et non protocolaire est de poser les jalons d’une entente étroite entre le BRP et le monde des médias’’, a fait savoir le commissaire Mouhamed Guèye. Selon lui, la police et les professionnels des médias sont des collaborateurs naturels dans la mesure où ils évoluent tous dans un monde, aujourd’hui, de communication. ‘’Une nouvelle donne dans laquelle, la police ne devrait pas être en marge en vue de mieux communiquer avec les populations d’une manière générale’’.
157 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET 3 DÉCÈS
’’Sur 2160 tests réalisés, 157 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,27%’’, a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Dakar, 24 déc (APS) – Le ministère de la Santé a rapporté, jeudi, 157 nouvelles contaminations au Covid-19 et 3 décès enregistrés au cours des dernières vingt-quatre heures.
’’Sur 2160 tests réalisés, 157 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,27%’’, a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 54 contacts suivis, 2 cas importés via l’AIBD et 101 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar et dans d’autres endroits du pays.
Trois décès ont été enregistrés, mercredi, selon El Hadj Mamadou Ndiaye.
Il a rapporté que 85 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 27 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 18 200 cas positifs au coronavirus dont 381 décès, 16. 742 guéris et 1.176 personnes encore sous traitement.
Le directeur de la prévention a insisté sur le respect des mesures de prévention.
LES ACTEURS CULTURELS CRIENT NON A L’INJUSTICE
Après deux rencontres avec le ministre de l’Intérieur qui n’ont rien donné, les acteurs culturels ont tenu hier, mercredi 23 décembre, à la Place de la Nation, leur rassemblement, malgré l’interdiction par le préfet, pour manifester leur colère
Après deux rencontres avec le ministre de l’Intérieur qui n’ont rien donné, les acteurs culturels ont tenu hier, mercredi 23 décembre, à la Place de la Nation, leur rassemblement, malgré l’interdiction par le préfet, pour manifester leur colère contre les mesures de restriction imposées contre leurs activités qu’ils jugent « injustes ». Toutefois, un peu avant le sit-in, le ministre conseiller Youssou Ndour a annoncé le soutien financier de l’Etat pour compenser le manque à gagner des artistes pour la fin d’année.
Ils étaient nombreux à prendre d’assaut la Place de la Nation hier, mercredi 23 décembre, pour réclamer la reprise de leurs activités suspendues par l’arrêté anti Covid-19 du ministre de l’Intérieur. Déterminés dans leur combat, musiciens, comédiens, danseurs, producteurs, entre autres, avaient le même refrain : « qu’on nous laisse travailler ».
Les professionnels des arts et de la culture brandissaient des pancartes où on pouvait lire « Reprise immédiate des activités culturelles », « Nous voulons travailler », « Rendez-nous notre dignité » etc. La manifestation qui était interdite auparavant par le préfet de Dakar a finalement été encadrée par les Forces de l’ordre et tenue sous le respect des mesures barrières contre la Covid-19, à savoir le port du masque et la distanciation physique. « On est présent parce que c’est une injustice. Le Sénégal est en train de vivre une injustice parce qu’on autorise à tout le monde de travailler, regardez les cars rapides comment ils sont pleins, mais on dit aux artistes, c’est à cause de vous que les cas sont en train d’augmenter. Tout le monde a le droit de travailler, sauf vous. Les gens ont investi pendant des années. Aujourd’hui, tout le monde peut travailler sauf ces gens-là. C’est injuste et c’est cette injustice qu’on est venu dénoncer », martèle le rappeur Simon Kouka.
De son côté, le rappeur Didier Awadi abonde dans le même sens. « Il y avait pleins de concerts prévus, pleins de concerts annulés », dit-il. Le musicien El Hadj Keita renchérit : « Qu’on nous laisse travailler. C’est tout ce qu’on veut. Nous sommes des pères et des soutiens de familles ». Les acteurs culturels soutiennent pouvoir travailler tout en respectant les mesures barrières contre le coronavirus. « On peut continuer à exercer notre métier tout en respectant les gestes barrières et continuer à conscientiser les populations », a fait savoir Didi Diaw.
Prenant la parole, le coordonnateur de la coalition des acteurs de la musique, Daniel Gomez a listé toutes les revendications des acteurs culturels. Il s’agit de « l’ouverture immédiate de toutes les salles de spectacle et lieux de diffusion », de la « reprise immédiate des activités culturelles », de « pouvoir travailler et être indemnisés », de la « mise en œuvre immédiate du plan de relance », de « l’effectivité du statut de l’artiste et des professionnels de la culture », de la « mise en œuvre immédiate de la copie privée », d’un « fonds d’appui pour la musique, la danse et le théâtre », de « l’annulation des dettes fiscales des artistes et des entreprises culturelles et des organisations de spectacle », entre autres.
Youssou Ndour annonce une enveloppe de l’Etat en faveur des acteurs culturels
Même si les acteurs culturels sont d’avis qu’ils ne quémandent aucune aide ou subvention, le ministre conseiller Youssou Ndour a annoncé la mise à disposition toute prochaine d’une enveloppe pour compenser le manque à gagner des artistes. Il intervenait sur la Tfm un peu avant la tenue du sit-in. « L’Etat va décider d’appuyer les artistes dans les 48 heures. Si ce n’est pas aujourd’hui (hier), ça va être demain au plus tard. Je crois qu’aujourd’hui, la situation est difficile pour les artistes.
Depuis dix mois, les artistes n’ont pas travaillé. C’est vrai que l’Etat a fait un geste mais ce n’était pas suffisant par rapport à ce que les artistes espéraient avec la fin de l’année. La pandémie est revenue et nous sommes dans une situation de blocage», a fait savoir Youssou Ndour. Il faut rappeler que la Police se dit déterminée à veiller au respect des mesures contenues dans l’arrêté du ministre de l’Intérieur.
PAS D'ÉTAT DE DROIT SANS ÉQUILIBRE DES POUVOIRS
Selon Alioune Tine, le chef de l’Etat qui dispose déjà d’un pouvoir hypertrophié, sans limite, ne devrait pas s’inquiéter au point de changer la loi relative à l'état d'urgence qui va, à coup sûr, défigurer le statut de la démocratie sénégalaise
Le projet de loi devant modifier celle n°69-29 du 29 avril 1969 relative à l'état d’urgence et l'état de siège, qui serait dans le circuit de l’Assemblée nationale, après son adoption en Conseil des ministres, inquiète plus d’un. Ou du moins, le fondateur d’Africa Jom Center qui relève que ladite information trouble la quiétude au niveau de la société civile et au sein de l’opinion. Joint par la rédaction de Sud quotidien, Alioune Tine trouve que le chef de l’Etat dispose déjà d’un pouvoir «hypertrophié, sans limite» qui constitue déjà un dysfonctionnement de l’Etat de droit. Pour lui, Macky Sall n’a pas à s’inquiéter au point de changer une loi qui va, à coup sûr, défigurer le statut de notre démocratie et de notre État de droit.
Un projet de loi portant modification de la loi n°69-29 du 29 avril 1969 relative à l’Etat de siège et l’Etat d’urgence, serait dans le circuit. Pensez-vous que l’actuelle loi est désuète au point de devoir la modifier ?
Ce projet de loi adopté par le Conseil des ministres et portant modification de la loi 69-29 du 29 avril 69 suscite aujourd’hui la plus grave inquiétude au sein de la société civile sénégalaise et au sein de l’opinion qui m‘interpellent depuis que la presse sénégalaise en parle. L’adoption d’une législation d’exception dans le contexte de la pandémie, considérée comme une urgence sanitaire, a été relevée comme non pertinente et attentatoire aux normes de l’Etat de droit, des droits humains et des libertés fondamentales. Je renvoie au rapport intéressant de la Raddho sur «la gestion de la Covid-19 et la protection des droits humains au Sénégal». Alors que tout le monde s’accorde à reconnaître que la pandémie Covid-19 n’a pas été la catastrophe annoncée et que le Sénégal s’est bien comporté, on se demande que vient faire encore la loi 69-29 sur l’Etat d’urgence et l’Etat de siège qui fait suite aux événements de 1968 qui ont été d’une grande ampleur nationale au plan politique, économique et sociale. Qui plus est, il se situait dans un contexte de parti unique. Senghor tentait néanmoins de conserver les standards de l’Etat de droit en faisant de cette loi une compétence partagée du président de la République et de l’Assemblée nationale.
Le chef de l’Etat n’a-t-il pas assez de pouvoir qu’il n’en faille lui en rajouter, quel que soit le prétexte ?
Le pouvoir présidentiel, tel que ça fonctionne actuellement, est un pouvoir hypertrophié, sans limite, c’est un sur-pouvoir. Cela en soi est déjà un dysfonctionnement de l’Etat de droit qui a des effets dramatiques dans les pays où les autorités veulent s’éterniser au pouvoir ou veulent un 3ème mandat. Le Président dispose d’une majorité à l’Assemblée nationale qui ne lui refuse rien. Il n’y a pas à s’inquiéter pour changer une loi qui peut défigurer le statut de notre démocratie et de notre État de droit. Il faut absolument laisser le soin à l’Assemblée nationale d’avoir un pouvoir de contrôle et de censure quand il s’agit de toutes les activités de l’Etat, à fortiori sur les aspects qui couvrent les libertés et droits fondamentaux consacrés par la Constitution.
Cela ne risque-t-il pas, si bien évidemment on retirait certaines prérogatives à l’Assemblée nationale pour les lui confier, de creuser le déséquilibre des pouvoirs constaté au Sénégal ?
Sans équilibre des pouvoirs, il n’y a pas d’Etat de droit. L’Etat de droit est un État où le droit peut arrêter le pouvoir avec une institution judiciaire indépendante et une Assemblée nationale capable de jouer son rôle dans les moments décisifs de la Nation. Il ne faut jamais oublier l’état lamentable de l’Assemblée nationale le 23 juin. N’eut été l’intervention de Moustapha Niasse et d’autres, les jeunes allaient l’incendier, comme cela a été le cas à Ouaga en 2014. La paix civile et la stabilité du Sénégal n’ont pas de prix, les leaders du passé ont tenté de rester dans les limites du raisonnable. Chaque fois qu’ils ont tenté d’aller au-delà, les peuples ont toujours montré leurs capacités de résistance face aux oppressions.
Que faut-il pour garder un certain équilibre des pouvoirs, pour avoir une stabilité constitutionnelle dans le pays ?
Il faut louer les efforts du président de tenter les dialogues avec tous, en dépit des limites, il faut l’encourager. Nous avons un président jeune, qui tente de dialoguer, nous lui disons : «vous ne pouvez pas faire moins que les autres présidents en matière de démocratie et de droits humains». Le Sénégal, son rôle historique a toujours été d’avant-garde en matière de démocratie et de droits humains. Aujourd’hui avec les régressions démocratiques, les impasses politiques, les violences et instabilités partout, le Sénégal doit servir d’exemple, de référence.
«Tous debout Macky pour un troisième mandat»
Que tous ceux qui sont contre la candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024 se préparent car la tâche ne sera pas facile peur eux. En effet, le mouvement « Tous debout Macky pour un troisième mandat » va être lancé dans les prochains jours. Soutenu par le responsable de l’Alliance pour la République (APR), Habib Niang, les membres du mouvement étaient chez lui ce mardi pour lui exposer les raisons pour lesquelles le chef de l’Etat doit briguer un autre mandat. Le choix porté sur la personne de Habib Niang n’est pas fortuit, selon eux, car il fait partie des responsables politiques qui défendent Macky Sall publiquement sans « cachecache ». D’après les souteneurs du leader de l’Alliance pour la République (APR), le locataire actuel du Palais est la personne idéale pour conduire le Sénégal vers l’émergence, puisque le pays est déjà sur la bonne voie. Habib Niang qui disposait d’un mouvement national a rejoint l’Apr après une audience avec le chef de l’Etat qui le lui a demandé formellement.
Gakou chez Mgr Benjamin Ndiaye
Le leader du Grand Parti (GP), Malick Gakou, a rendu visite hier à l’Archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, pour solliciter ses prières et sa bénédiction et lui demander de continuer, dans la ferveur religieuse de Noël(fête de la Nativité du Christ), de prier pour la fin du coronavirus, la paix et la prospérité du Sénégal. Dans un communiqué parvenu à «L’As», l’ancien responsable de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) affirme avoir eu avec le religieux un échange fructueux sur la situation sanitaire, économique et sociale du pays, marquée particulièrement par la pandémie de Covid-19, l’immigration clandestine des jeunes, la crise économique etles perspectives de relance économique. Il a également profité de l’occasion pour lui souhaiter un joyeux et pieux Noël et lui adresser ses vœux de bonne et heureuse année 2021.
Mary Teuw Niane descend en flammes Mansour Faye
A cause de son audace, Mansour Faye en a pris pour son grade. L’édile de Saint-Louis qui veut vaille que vaille rebaptiser l’avenue Charles de Gaulle au nom de Macky Sall est descendu en flammes par Pr Mary Teuw Niane. L’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur dira que «les petites gens peuvent avoir de grandes idées, par contre, les gens petits ont toujours de petites idées». L’universitaire se demande comment, à la fin de cette année 2020, penser un seul instant donner le nom d’un monument, d’une place, d’une rue, d’une avenue, d’un bâtiment, d’une école, d’une université, etc. à un président de la République en exercice. Donnant une leçon de bienséance à Mansour Faye, il indique que la reconnaissance qu’on peut lui (Macky Sall, Ndlr) apporter, c’est de soutenir ses actions au service des populations, du pays et de l’Afrique. Pour Mary Teuw Niane, lorsque le président de la République aura quitté le pouvoir, alors viendra, en toute indépendance, en toute honnêteté et avec le détachement qui sied, le moment de la grande évaluation, de la reconnaissance éternelle, des lauriers, des couronnes serties d’or, de son nom attribué à des infrastructures emblématiques du pays et surtout cet amour, à nul autre pareil, d’un peuple qui porte un Président dans son cœur. Il termine son propos en tirant une autre flèche à son frère de parti en soutenant que «les gens petits ont perdu les rois, les empereurs du passé et les présidents de la République de notre époque», faisant ainsi allusion à Mansour Faye.
1.361 cartons de vin et 06 conteneurs d’huile saisis au Port
Coup de maître des douaniers du Port de Dakar. Les gabelous ont mis à nu le plan ourdi par des fraudeurs pour introduire leur marchandise dans le marché. Les douaniers du Port ont mis la main sur 1361 cartons de vin en provenance de la France et frauduleusement déclarés comme du jus de fruit. Le montant de la marchandise est estimé à 57.397.000 Fcfa. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, les gabelous du Port ont également déjoué une tentative de déversement frauduleux sur le marché de 06 conteneurs d’huile d’une valeur de 82.500.000 Fcfa. Les fraudeurs ont tenté de sortir la marchandise sous le couvert de faux documents de transit. Mais c’était sans compter sur la vigilance de la douane.
20 tonnes de sucre en provenance de Gambie saisies
Restons avec la douane qui décrète la tolérance zéro. A cause du bruit sur la mévente de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS), les soldats de l’économie ont redoublé de vigilance et multiplié les opérations. Une opération qui se déroule depuis le début du mois de décembre et se poursuivra jusqu’à la fin. Il s’agit d’un contrôle approfondi des passagers et des marchandises sur les axes Toubacouta Saboya et Koungheul-Maka Gouye ainsi qu’une interdiction formelle de délivrance de tolérance sur le sucre au niveau du bureau des Douanes de Karang et de Keur Ayib. Cette opération a porté ses fruits, puisque les agents du Poste des Douanes de Maka-Gouye, (région de Kaffrine, Ndrl) ont intercepté dimanche, vers 5 heures du matin, un camion en provenance de la Gambie transportant 20 tonnes de sucre. Pour échapper à la vigilance des douaniers, les convoyeurs ont conditionné le sucre dans 400 sacs dissimilés dans de l’arachide. La valeur totale de la marchandise et du camion est de 23 millions Fcfa.
Saisie de 589 kg de chanvre indien
Ne quittons pas la douane sans signaler que les unités du centre se sont illustrées par la saisie d’importantes quantités de marchandises de fraude. Il s’agit de 589 kilogrammes de chancre indien d’une valeur de 42.160.000 Fcfa, 55 colis de faux médicaments et 833 sacs de sucre pour une valeur de 20.582.000 Fcfa. Ils ont mis aux arrêts plusieurs individus.
Un bus tue un enfant à Saint-Louis
La tension a été vive hier, à GuetNdar, un quartier de Saint-Louis. Dans le populeux quartier des pêcheurs de Guet-Ndar, un chauffeur a eu la malchance de faucher un enfant âgé de 8 ans. L’accident a révolté les populations qui ont déversé leur courroux dans la rue. Elles ont incendié la voiture qui a causé l’accident. Dans leur furie, les populations ont aussi caillassé deux autres camions sur le pont Moustapha Malick Gaye. La police était sur les lieux pour calmer les ardeurs des populations qui ne voulaient rien entendre sinon malmener le chauffeur qui a été extirpé par les limiers. Les accidents de voiture sont fréquents à Guet-Ndar, un quartier populeux.
Cheikh Tidiane Mbaye décline l’offre d’Idy
Idrissa Seck perd un conseiller spécial. A peine nommé conseil spécial du président du Conseil Economique Social et Environnemental (Cese), Cheikh Tidiane Mbaye a décliné le poste. Il a réagi dans un communiqué laconique sur les commentaires dans la presse sur sa nomination. L’ancien directeur général de la Sonatel tient à préciser qu’à la demande d’Idrissa Seck, il avait accepté d’appuyer bénévolement et amicalement l’institution dans le recrutement de ses futures compétences. Seulement, ajoute-t-il, pour des raisons personnelles, il a décidé d’y renoncer et a remercié le président Idrissa Seck pour sa confiance.
Le pêcheur tombe avec 01 kg de chanvre indien
A ses heures perdues, le pêcheur de profession, H. Niang, s’active dans le trafic de stupéfiants pour augmenter ses revenus. Selon nos sources, tout serait partie d’une information reçue par les limiers des Parcelles Assainies faisant état d’un vaste trafic de chanvre indien à Yoff, plus précisément à Nord foire. Sans tarder, les hommes du Commissaire Thierno Diop établissent une planque aux alentours du lieu indiqué. Sur les lieux, les limiers aperçoivent un suspect qui n’est rien d’autre que le pêcheur H. Niang. Ce dernier, mis en filature, sera alpagué avec 01 kilogramme de chanvre indien près du terrain de basket. Il a tenté de jeter le produit prohibé lors de son interpellation. H.Niang est conduit au poste de Police pour une audition. Mais il a nié toute paternité de la drogue. Des dénégations qui ne vont guère convaincre les limiers des Parcelles assainies. Il sera déféré au parquet et la drogue est mise sous scellés.
Le patron de la pharmacie Guigon à la barre
Bernard Henri Guigon, le patron de la pharmacie Guigon, a été attrait hier, à la barre de la Chambre Correctionnel du Tribunal de grande instance de Dakar pour «entrave au libre exercice du culte» au préjudice de ses ex-employés Dame Dia et Khadim Dioum. Il avait licencié ses deux employés pour avoir prié dans l’enceinte de la pharmacie. Cela a fait beaucoup de bruit. Devant le prétoire hier, le prévenu a nié les faits. Selon M. Guigon les plaignants ont été licenciés pour manquement répété à leur autorité et mise en danger des usagers. Il explique que les plaignants quittent le comptoir pour des raisons personnelles alors qu’une cinquantaine de clients attend. Pourtant, rappelle-t-il, dans la note de service, cela n’est pas accepté. L’avocat de la partie civile, Me Masokhna Kane, pense que cette affaire est particulièrement scandaleuse. Toutes les organisations religieuses s’étaient réunies à l’époque pour dénoncer le comportement de Guigon. La robe noire réclame une peine exemplaire et le franc symbolique. Pour la défense, cette procédure est vide puisqu’interdire de prier à ses employés dans leur lieu de travail n’est pas un délit. Me Pape Leyti Ndiaye pense que ce procès est une erreur sociologique et juridique. Il sollicite la relaxe pure et simple de son client. L’affaire est mise en délibéré pour le 13 janvier prochain.
La diplomatie remuée
Le chef de l’Etat a effectué quelques mouvements dans les représentations diplomatiques. En réunion de conseil des ministres hier, le président de la République a nommé l’ambassadeur du Sénégal au Qatar, Mamadou Mamoudou Sall, ambassadeur du Sénégal en Arabie Saoudite. Il remplace ainsi Cheikh Tidiane Sy. Docteur en Mathématiques, Mouhamed Habibou Diallo est promu ambassadeur du Sénégal au Qatar. Quant au conseiller des affaires étrangères, Abdoulaye Barro jusque-là représentant permanent adjoint du Sénégal auprès de l’Organisation des Nations unies à New York, est nommé Ambassadeur du Sénégal en Malaisie. Le Chancelier des affaires étrangères, Adama Dièye, est nommé Consul général du Sénégal à Guangzhou, en République populaire de Chine. Il remplace à ce poste, Mouhamadou El Bachir Diack.
Macky case le porte-parole du Pld/And Suqali
Restons avec les nominations en réunion de conseil des ministres pour souligner que le président Macky Sall est en train de caser ses nouveaux alliés du Pld/And Suqali. Mamadou Bamba Ndiaye, vice-président en charge de la communication et porteparole du Pld/And Suqali que dirige Oumar Sarr, est nommé président du Conseil d’Administration de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN-SA). Ladite société est rattachée au ministère des Mines et de la Géologue piloté par le leader du Pld/And Suqali, et non moins maire de Dagana.
Ousmane Cissé nommé Dg de Somisen-Sa.
L’ingénieur Géologue Ousmane Cissé signe son retour. L’ancien directeur général des mines et de la géologie revient aux affaires. Il a été nommé hier Directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN-SA). Dans le meme sens, le Directeur de l’Ecole nationale de la Statistique et de l’Analyse Economique de Dakar, Abdou Diouf, est nommé Directeur général adjoint de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD).
Trois professeurs titulaires à l’université de Ziguinchor
Les professeurs titulaires à l’université Assane Seck se sont renforcés. Le président de la République a nommé hier, en réunion de conseil des ministres, les enseignants-chercheurs de l’UFR des Sciences et Technologies, Abdoulaye Gassama, Moctar Camara, Chérif Baldé, au grade de professeurs titulaires des Universités.
Décès de Pierre Ndiaye, SG du ministère de l’Economie
Le Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération est en deuil. Son secrétaire général Pierre Ndiaye est décédé hier soir. Connu pour sa compétence et sa courtoisie, il est un cadre de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest(BCEAO), détaché depuis plusieurs années au Ministère de l’Economie et des Finances. Il part, laissant ainsi un grand vide au département ministériel dirigé par Amadou Hott
KEEMTAAN GI – HORRIBLE
Eclaircie dans la grisaille des jours monotones depuis le mois de mars de cette horrible année qui s’achève. Le monde s’est réveillé dans l’euphorie, balançant aux orties masques et bouteilles de gels qui vous compliquent la vie. Une fichue pandémie qui nous oblige à fouler au pied les règles barrières qui nous éloignent des doux câlins primesautiers. Que la vie pouvait être belle sans ce salaud de Covid-19 qui a pris le monde au collet depuis bientôt 10 mois, coagulant tous les efforts. Et pourtant, las de voir le virus ankyloser l’économie du pays, le Chef avait appelé son peuple à vivre avec. On l’avait pris au mot et commencé même à danser le tango avec lui. Une belle Tabaski, un radieux Magal et d’autres célébrations religieuses toutes aussi éblouissantes sans qu’il y ait eu des milliers de morts. Juste une centaine au lendemain de ces événements religieux. Alors qu’on croyait le salaud vaincu, voilà qu’il se manifeste. On nous dit — comme en Europe — qu’il est devenu plus meurtrier, plus violent, plus racoleur, plus rageur. belle supercherie ! Cette deuxième vague, c’est plutôt la marque de notre imprévoyance. Notre carence. La conséquence de la monstrueuse déliquescence de notre système sanitaire. Mais voilà, si les autorités sont si soucieuses de notre devenir, les citoyens semblent faire peu cas de leur propre santé. En fait, tout le monde râle dans ce pays. Ils veulent tous se faire des sous. Les musiciens comptent faire la fête, les lutteurs retrouver l’arène pour ne pas replonger dans les vicissitudes de la vie. Et les « khew » se poursuivent de plus belle. A part toutes ces incartades, joyeux Noël ! Kaccoor Bi
ARBRE DE NOËL DE LA GENDARMERIE LE GENERAL TINE OFFRE DES « VOITURES DE POLICE » AUX ENFANTS-ORPHELINS
Hier, la Gendarmerie nationale a organisé une cérémonie de remise symbolique de cadeaux compte tenu des mesures sanitaires liées à la covid19. Pour ce front-ci, le général de corps d’armée Jean baptiste Tine, haut-commandant de la Gendarmerie et directeur de la Justice militaire, a troqué sa casquette de chef de guerre pour celle d’un bon et généreux père de famille. Inutile pour « Le Témoin » de dire que de nombreux enfants-orphelins sont rentrés les bras pleins de cadeaux. Arrêt sur images : le temps fort de cette cérémonie restreinte était lorsque le général Tine a offert des voitures de police aux enfants de… gendarmes. Un cadeau paradoxal qui illustre le solide brassage, le bel esprit de collaboration, la fraternité d’armes et la bonne collaboration entre la Gendarmerie et la Police renforcés par le général Tine depuis sa prise de commandement. Sans doute le directeur général de la Police, l’Inspecteur général Ousmane Sy va-t-il apprécier le fait que ses célèbres « Véhicules de Police » soient ventilés comme cadeaux au cœur même de la gendarmerie.
AVANCEE DES REBELLES VERS BANGUI OFFICIERS ET SOLDATS CENTRAFRICAINS DETALENT !
Décidément ! L’Armée centrafricaine est une véritable armée de paille. A la moindre étincelle, au moindre coup de feu, elle se débande ! Non satisfaits d’avoir occupé illégalement la grande majorité du territoire centrafricain, les trois principaux groupes armés mènent une offensive pour marcher sur bangui, la capitale. Objectif : renverser le régime du président Faustin Archange Touadéra et empêcher la tenue des élections présidentielles et législatives prévues après demain 27 décembre 2020. Entouré des éléments de sa sécurité rapprochée, le président de la République Touadéra s’est rendu dans la nuit du mardi à mercredi vers 2 heures du matin au PK-26, route de boali, une localité de la banlieue pour y remonter le moral des soldats des forces armées centrafricaines (Faca). Ce qui est étonnant dans cette visite, selon une source diplomatique centrafricaine contactée par « Le Témoin », c’est que dès le départ du chef de l’Etat, chef suprême des armées centrafricaines, des centaines d’officiers et soldats ont immédiatement fui le front pour retourner à bangui. Les uns ont braqué nuitamment des motos-taxis pour se faire transporter chez eux, les autres ont préféré réquisitionner de force des taxis-brousse pour s’enfuir face à l’avancée des rebelles. Pour combler le déficit des postes désertés, le Cemga a supplié le commandement des forces onusiennes ainsi que celui des mercenaires russes d’envoyer leurs troupes au PK-26 pour sauver les « meubles » de la patrie.
NOMINATION MAMADOU BAMBA NDIAYE DU PLD/AND SUQALI CASE
Oumar Sarr et Cie ne regretteront pas leur transhumance vers le Macky. Après que le patron des Libéraux démocrates / And Suqali a été casé comme ministre des Mines et de la Géologie, Macky Sall a encore servi ses « nouveaux » amis. Hier, en Conseil des ministres, il a casé Mamadou bamba Ndiaye comme président du Conseil d’administration de la Société des mines du Sénégal (SOMISEN-SA). Le nouveau promu occupe le poste vice-président en charge de la communication et porte-parole du PLD/And Suqali. Maintenant, il reste à Macky Sall à servir deux autres poids lourds de PLD/Suqali, notamment Babacar Gaye et Me Amadou Sall, deux ténors dont le Témoin avait récemment révélé une bataille féroce de positionnement via leurs supporters, comme numéro 2. Le Témoin a été vite démenti par Mamadou bamba Ndiaye qui a reçu ce mercredi sa part du gâteau. En signant son communiqué en tant que vice-président de PLD / And Suqali, il avait montré le bout du nez en tant que numéro deux de la nouvelle formation ! D’où le fait qu’il ait été servi avant Babacar Gaye et Me Amadou Sall dont l’un d’eux devrait être nommé ambassadeur…
NECROLOGIE DECES DE PIERRE NDIAYE, SG DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, EMPORTE PAR LE COVID-19
Le secrétaire général du ministère de l’Economie et du Plan, Pierre Ndiaye, est décédé du covid-19. Il a rendu l’âme ce mercredi vers 20h à l’hôpital Principal de Dakar suite à une hospitalisation qui aura duré quelques jours. L’homme était connu non seulement pour sa très grande compétence mais également pour sa discrétion dans le travail mené pour le compte de l’Etat. Le défunt a eu à occuper le poste de Directeur de la Prévention et des Etudes économiques. Pierre Ndiaye a été l’un des concepteurs des grandes orientations des plans de stratégies économiques depuis plus d’une vingtaine d’années. Notamment le Plan Sénégal Emergent dont il fait partie des rédacteurs. D’ailleurs, avant de prendre le secrétariat général du ministère de l’Economie, Pierre Ndiaye avait occupé la Direction générale de la planification et des politiques économiques. Pour rappel, l’homme de Sandiara était de passage dernièrement à l’Assemblée nationale dans le cadre des plénières avec les ministres du budget et celui de l’Economie, du Plan et de la Coopération. Nos sources renseignent qu’il a été contaminé dans l’hémicycle.
CESE/NOMME CONSEILLER SPECIAL CHEIKH TIDIANE MBAYE DECLINE L’OFFRE D’IDY
Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) Idrissa Seck ne pourra pas compter sur l’expertise de l’ancien directeur général de la Sonatel Cheikh Tidiane Mbaye. Ce dernier, renseigne Libération Online, aurait décliné l’offre d’Idy. « Suite aux articles et commentaires parus dans la presse faisant état de ma nomination au poste de conseiller spécial au Conseil économique, social et environnemental, je tiens à apporter les précisions suivantes : à la demande de son président, j’avais accepté d’appuyer bénévolement et amicalement le CESE dans le recrutement de ses futures compétences. Pour des raisons personnelles, j’ai décidé d’y renoncer et remercie le président Idrissa Seck pour sa confiance » écrit l’ancien DG de la Sonatel. Dans une note publiée par la presse ce mercredi, le CESE avait annoncé les nominations de personnalités comme l’ancien Dg de la Sonatel, le colonel-médecin Sissoko et le Haut fonctionnaire Mamadou Oumar ba.
« TOUS DEBOUT MACKY POUR UN 3EME MANDAT » CHOISI HABIB NIANG COMME PARRAIN
Le mouvement « Tous debout Macky pour un 3èmemandat » a décidé de faire du responsable apériste Habib Niang son parrain. Les dirigeants de ce mouvement ont fait le déplacement hier jusqu’au bureau du chef du service Cadastre de Guédiawaye pour faire part à ce dernier de leur proposition. but de ce déplacement : exposer au président Habib Niang les raisons pour lesquelles, selon eux, le président Macky Sall doit briguer un autre mandat. Le choix porté sur Habib Niang n’est pas fortuit car il fait partie de l’un des responsables politiques qui défendent publiquement, c’st-à-dire sans se cacher, que « le chef de l’Etat est la personne idéale pour conduire le pays vers l’émergence et nous sommes sur la bonne voie ». Le mouvement « Tous debout Macky pour un 3ème mandat » va être lancé dans les prochains jours en présence de Habib Niang. Ce dernier, joint au téléphone, s’est fortement réjoui d’une telle démarche qui cadre parfaitement avec sa vision des choses. Depuis très longtemps, l’ancien président du mouvement And Suxali Sénégal déclarait urbi orbi que Macky Sall a bel et bien le droit d’avoir un troisième mandat. Et que rien ne l’empêcherait de soutenir publiquement une telle projection partout où il peut la défendre. Le citoyen d’honneur de Poniène, village de Thiès qu’il a aidé récemment à réfectionner son foyer des jeunes, se voit récompenser de son engagement par le mouvement « Tous debout Macky pour un 3ème mandat ».
FRAUDE ET CONTREBANDE 1361 CARTONS DE VIN ET 6 CONTENEURS D’HUILES FRAUDULEUX AU PORT
Plus de 1361 cartons de vin et 6 conteneurs d’huiles frauduleux ont été saisis par la Subdivision des Douanes de Dakar Port… Un autre coup de maître réussi par les douaniers du Port autonome de Dakar. La Subdivision des Douanes de Dakar Port a saisi 1361 cartons de vin en provenance de France et frauduleusement déclarés comme… des jus de fruits ! Le montant de cette saisie, informe un communiqué du bureau des relations publiques et de la communication (bRPC / DGD), est estimé à 57 397 000 francs CFA. « Une autre opération a permis à cette unité de déjouer une tentative de déversement frauduleux sur le marché intérieur de 6 conteneurs d’huile d’une valeur estimée à 82.500.000 francs CFA que les contrevenants ont tenté de sortir sous le couvert de faux documents de transit », révèle le bRPC/ DGD. « C’est ainsi que les agents du Poste des Douanes de Makka-Gouye, Subdivision de Kaffrine, Région douanière du Centre, ont pu intercepter le 20 décembre 2020, vers 5heures du matin, un camion immatriculé au Sénégal et en provenance de la Gambie transportant 20 tonnes de sucre. » Avec ces 1361 cartons de vin saisis par les gabelous, ce sont nos parents sérères qui ne vont pas être contents, eux qui ne pourront pas lever le coude pendant la Noël !