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16 mai 2024
LE PREMIER MINISTRE ESTIME LES BESOINS DU SÉNÉGAL À 810 000 TÊTES DE MOUTONS
Ousmane Sonko a souligné l’importance accordée par le président de la République à la fête de Tabaski et a exprimé sa confiance dans l’engagement de tous les acteurs pour en faire une célébration réussie.
Le Premier ministre, lors du conseil interministériel tenu à Diamniadio mardi, a souligné les préparatifs essentiels pour la fête de Tabaski à venir, en mettant en évidence le besoin estimé de 810 000 moutons pour l’événement de cette année.
Dans ses remarques, le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé à la contribution citoyenne de tous les acteurs de la filière ovine afin d’assurer un approvisionnement adéquat en moutons pour la Tabaski, tout en veillant à ce que les prix restent abordables pour tous.
Les discussions ont abouti à une série de décisions, parmi lesquelles figurent l’assouplissement des contrôles des camions et des véhicules transportant des moutons à destination du Sénégal, l’identification et la sécurisation des points de vente, ainsi que l’application rigoureuse des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons destinés à la fête religieuse.
Le gouvernement a également prévu des ressources pour subventionner l’achat d’aliments pour le bétail et traiter les demandes de crédit des opérateurs dans le cadre de l’opération Tabaski 2024.
Le Premier ministre a souligné l’importance accordée par le président de la République à la fête de Tabaski et a exprimé sa confiance dans l’engagement de tous les acteurs pour en faire une célébration réussie.
Il a également noté les efforts récents du gouvernement pour faciliter le travail des opérateurs étrangers, notamment maliens et mauritaniens, afin de garantir un approvisionnement adéquat sur le marché.
La réunion a réuni plusieurs membres du gouvernement, des représentants officiels, des acteurs économiques, des éleveurs et des partenaires financiers, tous engagés à assurer le succès de la prochaine fête de Tabaski.
L’INSTINCT DE SURVIE
La victoire du duo Diomaye-Sonko a reconfiguré le système politique sénégalais en ouvrant l’ère des grands pôles qui semblent se constituer avant les prochaines élections législatives.
La victoire du duo Diomaye-Sonko a reconfiguré le système politique sénégalais en ouvrant l’ère des grands pôles qui semblent se constituer avant les prochaines élections législatives. Le camp libéral-démocrate, à l’instar du PS, veut peser sur l’échiquier politique face à la déferlante Pastef qui entend assurer sa suprématie sur la scène politique sénégalaise.
Les défis des retrouvailles libérales-démocrates
La volonté de retrouvailles de la grande famille socialiste va rebattre les cartes politiques dans le landerneau sénégalais. Depuis la perte du pouvoir, les libéraux démocrates semblent être encore dans l’expectative, anesthésiés par l’avènement du duo Sonko-Diomaye.
Toutefois, ils pourraient surfer sur le travail de regroupement de la grande famille libérale autour de l’APR déjà entamé par Macky Sall, après le 1er novembre 2020, avec la majorité élargie réunissant le Parti libéral démocrate (PLD/Suxali Sénégal), l’Union des centristes sénégalais (UCS), Bokk Gis Gis, le Parti démocratique sénégalais (PDS) et LDR/Yessal, entre autres. Puisque Macky Sall ambitionnait, sur la fin de son règne, de réaliser le dessein de Me Wade qui voulait que les libéraux restent au pouvoir pendant 50 ans.
Le patron de l’APR a pu intégrer plusieurs cadres libéraux comme Ousmane Ngom, Mahmout Saleh, Me Amadou Sall, Farba Senghor, Oumar Sarr au sein des instances de la majorité présidentielle. La perspective des élections législatives anticipées devrait reconfigurer tout l’espace politique sénégalais. La crainte d’un raz-de-marée de la coalition DiomayePrésident, lors de ce scrutin, pourrait pousser beaucoup de partis à aller vers des regroupements politiques et la constitution de grands pôles.
Toutefois, l’ancien parti au pouvoir reste confronté à des risques d’implosion, avec le cas Amadou Ba qui pourrait remettre en cause cette volonté de retrouvailles de la famille libérale. De possibles querelles entre les “légitimistes” autour de Macky Sall et des “réformateurs” derrière Amadou Ba peuvent affaiblir cette alliance libérale-démocrate.
Les enjeux pour les différentes formations politiques
Néanmoins, plusieurs scénarios peuvent se dessiner à l’aune de cette nouvelle ère politique.
En effet, le choix du PDS de soutenir le candidat de Pastef à la Présidentielle répond à un désir de la formation du Sopi d’assurer sa survie politique. Le PDS, qui était en froid avec le candidat de BBY Amadou Ba, accusé d’avoir comploté avec deux magistrats du Conseil constitutionnel pour écarter son candidat Karim Wade, pourrait s’éloigner de toute forme d’alliance avec l’APR.
Sur ce, les libéraux pourraient craindre aussi d’être happés par le sentiment de rejet de l’APR qui a bouclé 12 ans de règne à la tête du Sénégal.
Par ailleurs, la percée de Pastef dans ses fiefs historiques (Mbacké, Kébémer, Pikine et Kaolack) peut inciter Karim et ses frères de parti à rechercher une nouvelle alliance avec la coalition DiomayePrésident. D’autant plus que les bons résultats de Wallu au sein de l’intercoalition YAW-Wallu lui ont permis de s’arroger une vingtaine de députés au sein de l’hémicycle en juillet 2022.
Le PDS, qui a en ligne de mire la Présidentielle de 2029, est bien décidé à peser sur l’échiquier politique en conservant son noyau dur de députés qui lui assure d’être au centre des tractations politiques à l’Assemblée nationale.
De ce fait, le choix du PDS de faire alliance avec le nouveau régime pourrait s’avérer crucial dans l’optique de la réalisation d’un grand pôle libéral-démocrate.
Par ailleurs, toute défection du PDS et des partis politiques alliés au sein de Wallu est aussi susceptible d’affaiblir le camp libéral-démocrate.
Perspectives d'alliance et de renouvellement
Pour Moussa Diakhaté, responsable à Bokk Gis Gis, cette alliance est une obligation pour la grande famille des libéraux démocrates, s’ils veulent continuer à compter sur la scène politique. ‘’Nous sommes à l'ère des grands pôles. Le PS est en train de bâtir un grand pôle de gauche. Nous (libéraux et démocrates) devons aller vers des concertations et évaluer des pistes de réflexion pour constituer un bloc libéral. La semaine dernière, 49 formations libérales et démocrates, parmi lesquelles on peut citer Rewmi, LDR/Yessal, Bokk Gis Gis, se sont réunies pour discuter des moyens d’aller vers cette voie’’, affirme le député.
D’après le porte-parole du parti de Pape Diop, ce rassemblement des partis libéraux et démocrates ne se fera pas avec le PDS qui, depuis la Présidentielle, assume son appartenance à la mouvance présidentielle.
L'absence d’unité des libéraux pourrait ouvrir la voie à une large voie à la coalition DiomayePrésident qui compte sur ce scrutin afin d’obtenir une forte majorité au Parlement.
Joint par Téléphone, Abdou Mbow, porte-parole de l’APR, a indiqué que son parti a toujours travaillé dans ce sens, mais que pour l’heure, la priorité est à la remobilisation des militants. ‘’Nous travaillons sereinement à faire l’évaluation des dernières élections. Et nous n’excluons pas de travailler avec nos frères libéraux et démocrates dans le sens d’une grande alliance politique’’, soutient le président du groupe parlementaire Benno à l’Assemblée nationale.
Cette perspective d’une alliance libérale-démocrate pourrait constituer une voie de salut du mouvement libéral qui tentera de résister à la déferlante Pastef, lors de ce scrutin. Un moyen aussi pour l'APR et ses alliés de limiter une possible déconfiture qui suit généralement toute perte du pouvoir et de s’arroger ainsi un second souffle politique en vue de la Présidentielle de 2029.
L’ère des grands pôles pourrait aussi ouvrir la voie à un possible renouvellement générationnel de la classe politique sénégalaise. La débâcle des candidats expérimentés comme Khalifa Sall et Idrissa Seck est aussi susceptible d’ouvrir la voie à de nouveaux leaders porteurs de nouveaux projets politiques.
Texte Collectif
UN PARTI PRIS DÉCONCERTANT
Nous nous désolidarisons du communiqué indigent par la forme et indigne par son contenu, publié le 10 mai 2024 par la Coordination SAES du Campus de Dakar sur l'affectation à l'IFAN d'Ismaïla Madior Fall
« Affaire Ismaïla Madior Fall » : le communiqué de la Coordination du SAES détonne et étonne de par ses partis pris
Le professeur Ismaïla Madior Fall a admis avoir « introduit une demande auprès du recteur » de l'UCAD, le professeur Ahmadou Aly Mbaye pour son affectation à l'IFAN Cheikh Anta Diop. Le professeur Fall a par ailleurs ajouté à cela que le recteur « ne peut que soumettre sa demande aux instances délibérantes des deux institutions (IFAN et FSJP) pour avis avant de prendre une décision ». Avant lui, le porte-parole du recteur, professeur Mbaye Thiam, avait soutenu à travers un communiqué : « si jamais son département d'origine ne veut pas le libérer ou que le département de l'IFAN visé ne veut pas l'accueillir, le Recteur ne pourra nullement l'y affecter ».
Ainsi donc, de l'aveu même du rectorat et du requérant, le recteur n'est en rien souverain en matière d'affectation des personnels d'enseignement et de recherche à l'IFAN Ch. A. Diop. Cette absence de souveraineté du recteur en la matière est même codifiée par le décret 84-1184 qui régit l'Institut puisque celui-ci dispose que la décision d'affectation non seulement échoit au comité scientifique de l'IFAN Ch. A. Diop mais qu'au cas où le recteur venait à assister aux délibérations de cette instance : « il les préside mais ne prend pas part aux votes » (article 8).
Pourquoi, le recteur de l'UCAD a-t-il tenu à « consulter » le directeur de l'IFAN sur une « affectation » du professeur Fall sans que le comité scientifique de l'Institut n'ait été saisi ?
Pourquoi le directeur de l'IFAN a tenu à faire part de cette « information » relative à « une consultation pour affectation », lors de l'Assemblée de l'IFAN du 30 avril 2024 alors que le département d'origine du requérant à la FSJP n'a pas délibéré sur la question, ni du reste le comité scientifique de l'IFAN ? Pourquoi nulle part dans les communiqués du professeur Fall et du professeur Thiam, porte-parole du recteur, il n'est curieusement pas fait mention d'une autre condition sine qua non à toute affectation : « un arrêté du ministre de l'Enseignement supérieur » qui doit nécessairement survenir « après avis de l'Assemblée de l'Université » (article 24) ? Face à autant de questions sans réponses, face à autant de violations patentes du décret 84-1184, nombreux ont été les acteurs du monde académique à se réjouir du communiqué d'un syndicat qui a jugé utile d'alerter contre toute velléité d'affectation irrégulière. Tout aussi nombreux ont-ils été à se demander pourquoi la Coordination SAES du campus de Dakar a manqué d'être à l'avant-garde d'un combat pour le respect du décret sur la mobilité des PER à l'IFAN, dans un contexte de violations récurrentes des règles de fonctionnement de l'institution universitaire par l'autorité.
C'est pourquoi, la surprise a été grande de voir la Coordination SAES du Campus de Dakar rendre public un communiqué dans lequel elle allègue de « rumeurs persistantes », « d'informations non fondées » et pis, elle crie son « indignation » avant de dénoncer des « délits d'opinion ». Ladite Coordination va même jusqu'à reprendre la rhétorique du professeur Fall qui parle de « règlement de compte » à son encontre. Pourquoi de tels parti pris ? A la faveur de qui se font ces petits arrangements avec les faits qui demeurent pourtant implacables et irréfutables ?
En conséquence, nous, enseignants-chercheurs et chercheurs de l'UCAD, tous membres réguliers du Syndicat Autonome de l'Enseignement supérieur (SAES), portons à la connaissance de la communauté scientifique et de l'opinion publique que :
- nous nous désolidarisons du communiqué n°8, indigent par la forme et indigne par son contenu, publié le 10 mai 2024 par la Coordination SAES du Campus de Dakar ;
- nous demandons au Bureau national du SAES de mener une enquête sur la délibération qui a entouré ce dérapage ;
- nous exigeons du bureau du SAES de la Coordination du Campus de Dakar de convoquer dans les plus brefs délais une Assemblée générale et d'inscrire à l'ordre du jour « l'affaire de l'affectation du professeur Ismaïla Madior Fall à l'IFAN Ch. A. Diop » afin de donner à la base la possibilité de se faire entendre sur cette affaire.
Mouhamed Abdallah Ly (IFAN)
Anna Marie Diagne (IFAN)
Ibrahima Thiaw (IFAN)
Doudou Diop (IFAN)
Maurice Ndeye (IFAN)
El Hadj Samba Ndiaye (FSJP)
Mouhamed Badji (FASEG)
Alioune Gueye (FASEG)
Moshe Léopold Tendeng (FASEG)
Abdoulaye Mbaye (ESP)
Aliou Ndiaye (FST)
Mamecor Faye (FST)
Bacary Manga (FST)
Yankoba Seydi (FLSH)
Serigne Seye (FLSH)
Moussa Sagna (FLSH)
Mame Sémou Ndiaye (FLSH)
Lamine Bodian (FLSH)
Ibrahima Niang (FLSH)
Pape Chérif Bertrand Bassène (FLSH)
Mamadou Thior (FLSH)
SITUATION DES ARTISTES, LA PROMESSE DES AUTORITÉS EN CHARGE DE LA CULTURE
Elles ont donné des gages sur un délai de 3 mois pour, enfin, rendre effectif le statut de l’artiste et de la rémunération de la copie privée, une vieille doléance du secteur.
Rendre et donner les artistes leur dignité. Tel est le vœu pieux des nouvelles autorités en charge de la Culture. Ce mardi matin, le ministre de la Culture Khady Diène et le secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et du Patrimoine historique, Bacary Sarr étaient dans les locaux de la SODAV. Ils ont fait d’une pierre deux coups, car cette visite leur a permis de s’enquérir de la situation de la boîte qui gère les intérêts des artistes et des acteurs culturels, mais également une séance de travail avec les gestionnaires.
Après avoir écouté religieusement les présentations de la présidente du Conseil d’administration Ngoné Ndour et du directeur gérant Ali Bathily sur la situation sur les avancées et les perspectives, les deux ministres se félicitent du chemin parcouru avant de donner des gages sur un délai de 3 mois pour, enfin, rendre effectif le statut de l’artiste et de la rémunération de la copie privée, une vieille doléance du secteur.
Est-ce un effet d’annonce ou une stratégie de communication pour faire les yeux doux au monde de l’art et de la Culture ? Nous donnons notre langue au chat. Rendez-vous est pris pour 3 mois. Le chrono tourne pour le Pr Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son premier ministre Ousmane Sonko.
200 AUTRES MIGRANTS DÉBARQUENT À FUERTEVENTURA ET TENERIFE
Cette vague de migrants sur les côtes espagnoles s'ajoute aux 176 Sénégalais arrivés ce mardi matin un mort à Las Palmas.
C’est une vague de migrants sur les côtes espagnoles. Après les 176 Sénégalais qui ont débarqué avec un mort à Las Palmas, Emedia vient d’apprendre encore de sources proches des garde-côtes espagnols que des embarcations viennent d’arriver à Fuerteventura et Tenerife avec plus de 200 personnes. «Toutes ont embarqué à Mbour», précisent les sources autorisées.
UN AUTRE CLUB SAOUDIEN SOUHAITE RECRUTER SADIO MANÉ
Promu en Saudi Pro League, la première division du championnat saoudien, Al Qadisiya a exprimé son souhait de s'attacher les services de l'attaquant sénégalais d'Al-Nassr, Sadio Mané, rapportent mardi plusieurs médias.
iGFM (Dakar) Al Qadisiya, club saoudien, a exprimé son souhait de s'attacher les services de l'attaquant sénégalais d'Al-Nassr, Sadio Mané, rapportent mardi plusieurs médias.
Promu en Saudi Pro League, la première division du championnat saoudien, Al Qadisiya est très ambitieux. Le club entraîné par Michel, l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille, soutenu par le géant pétrolier Aramco, a promis à ses supporters de bâtir une équipe à la hauteur de ses ambitions.
Mané correspond au projet XXL souhaité par la direction d’Al Qadisiya
Et pour cela, selon les informations de Aawsat confirmées par AS, le technicien espagnol souhaite recruter Sadio Mané, l’attaquant d’Al-Nassr. Le joueur de 32 ans, lié jusqu’en 2026 avec la formation saoudienne, est l’une des têtes d’affiche du championnat saoudien, et correspond au projet XXL souhaité par la direction d’Al Qadisiya. Reste à connaître la position du Sénégalais.
par Jean-Luc Mélenchon
À L'ÉCOUTE DE LA LEÇON SÉNÉGALAISE
Notre thème en marge de mon séjour dakarois sera l’étude des causes ayant provoqué l’insurrection populaire et des méthodes ayant permis la victoire électorale contre le régime libéral de Macky Sall devenu autoritaire
Du 14 au 19 mai, je séjourne au Sénégal, à l’invitation du chef du gouvernement et président du Pastef, monsieur Ousmane Sonko, et de l’École supérieure de commerce de Dakar (SUPDECO). Depuis, une université publique nous fait aussi l’honneur de nous recevoir pour une conférence avec Ousmane Sonko.
Les deux premiers m’avaient invité depuis plusieurs mois. Nous étions dans le feu de la première phase de l’insurrection. D’abord poursuivi, dans un pur lawfare (coup monté judiciaire à finalité politique), Ousmane Sonko avait été emprisonné. On retrouva là le scénario traditionnel qui a frappé au Brésil, en Mauritanie, aux Philippines, en France (contre moi et mes proches), et récemment en Espagne, d’abord contre Podemos, puis contre Pedro Sánchez du PSOE : lancement d’une campagne médiatique prétexte à « autosaisine » judiciaire.
Divers agents d’influence nous approchèrent en vain pour nous alerter sur « le cas Sonko » et des « graves révélations » qui devaient intervenir. Dans le contexte de manifestations et de répression ultra-violente, l’École supérieure de commerce avait accepté de reporter son invitation à tenir ma conférence de sciences politiques. Mais, tout au long des évènements, les Insoumis avaient soutenu de toute leur force Ousmane Sonko et ses camarades dans leur combat pour la démocratie. Nous avons d’ailleurs tenu une conférence Skype, Arnaud Le Gall et moi avec Sonko et son équipe pour faire le point.
Depuis, le peuple a eu le dernier mot au Sénégal. Le prisonnier politique Ousmane Sonko est devenu Premier ministre, son parti et son candidat ont gagné l’élection présidentielle. Le pays s’est apaisé en s’engageant vers un tout nouvel horizon. De la sorte, les établissements d’enseignement supérieur, gardiens de la liberté d’esprit, sont en excellente situation pour m’accueillir en toute liberté. Heureuse différence d’attitude avec la France, où j’ai déjà été interdit de conférence par les universités de Bordeaux, Rennes et Lille, à la demande de groupes racistes ou de personnalités de la droite et de la macronie, universitaires ou pas.
Mon objectif était d’abord de présenter mon livre Faites mieux, comme j’avais prévu de le faire dans les universités francophones. J’avais commencé au Maroc, à Casablanca, et continué à Kinshasa. Très récemment, j’étais en Arménie à Erevan, dans le même but. Mon premier projet était d’enchaîner la conférence de Casablanca et celle de Dakar. Je voulais m’adresser aux intellectuels et universitaires sénégalais qui souhaiteraient connaître les nouveaux paradigmes d’analyse de notre époque que je propose depuis la publication de L’Ère du peuple et mes trois candidatures pour la campagne présidentielle. Mais vite, nous en fûmes au début de la mobilisation populaire. Rien n’aurait été plus contre-performant pour chacun que de donner l’impression d’une ingérence de ma part.
L’instrumentalisation de la justice contre Ousmane Sonko et ses amis, les violences gouvernementales qui ont suivi ont fait craindre la fin de la démocratie au Sénégal. On a vu alors la magnifique mobilisation engagée par le peuple mobilisé. Elle a non seulement permis d’éviter le pire, mais surtout ouvert de toutes nouvelles perspectives pour le Sénégal. Ce dénouement, autant que ses prémices, sont un cas concret de révolution citoyenne. Et il aura conduit ses porte-paroles au pouvoir. Leur rude tâche est dorénavant d’assurer la mise en œuvre du programme des attentes populaires. Ce processus nous intéresse au plus haut point. Le moment est favorable pour l’étudier auprès de ceux qui en ont été les principaux porte-paroles.
Mon séjour et celui de ma délégation prévoient un ensemble d’activités partagées. Nous aurons donc deux conférences et diverses interventions retransmises sur ma chaîne YouTube et celle de l’Insoumission des rencontres avec les hautes autorités de l’État, des temps symboliques, des rencontres avec le monde politique et associatif. Notre thème commun sera l’étude des causes ayant provoqué l’insurrection populaire et des méthodes ayant permis la victoire électorale contre le régime libéral de Macky Sall devenu autoritaire.
Comme d’habitude, nous formons une délégation très organisée. Elle forme une équipe de travail. Elle est coordonnée par Lise Maillard. Elle est composée à notre mode demi-institutionnel, demi-militant de Nadège Abomangoli, députée insoumise de Seine-Saint-Denis, secrétaire de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Arnaud Le Gall, député insoumis du Val-d’Oise, coordinateur du livret international de LFI, Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône, coordinateur général de LFI. Paola Collado assurera la chronique pour notre site d’info « l’Insoumission » et notre site international « le Monde en commun » ainsi que le compte rendu pour le laboratoire Révolution citoyenne de l’Institut La Boétie qui assure la documentation technique de la délégation. Se joint à nous Aurélien Taché, député du Val-d’Oise, membre du groupe parlementaire EELV, en charge d’un rapport pour l’Assemblée nationale sur l’avenir de la Francophonie.
LE NOUVEAU HAUT COMMANDANT DE LA GENDARMERIE INSTALLE DANS SES FONCTIONS
Le ministre de Forces armées, général Birame Diop, a installé, mardi, le général de division Martin Faye dans ses nouvelles fonctions de haut commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, remplaçant le général Moussa Fall.
Dakar, 14 mai (APS) – Le ministre de Forces armées, général Birame Diop, a installé, mardi, le général de division Martin Faye dans ses nouvelles fonctions de haut commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, en remplacement du général Moussa Fall.
La cérémonie d’installation s’est déroulée au quartier Samba Diery Diallo de Dakar.
Entré en service le 04 octobre 1990 au titre du recrutement direct de l’Ecole nationale des officiers d’active (ENOA) de Thiès, le général Faye totalise trente-quatre ans de service. Après un début de carrière dans l’armée, il est admis dans la gendarmerie le 1er juin 1995.
Instructeur au centre de formation du douzième bataillon d’instruction (Dakar Bango), le général Faye a gravi les échelons, devenant, entre autres consécrations, chef de la chaîne Emploi- opérations à l’État-major du Haut commandement, commandant de la gendarmerie territoriale et Haut commandant en second et sous-directeur de la justice militaire.
”Un parcours exceptionnel d’un officier attentionné aux qualités humaines et professionnelles remarquables qui font de lui, un chef abouti”, a souligné le ministre des Forces armées, général Birame Diop.
Le ministre a ainsi invité le haut commandant de la gendarmerie à ”faire de la problématique sécuritaire son sacerdoce, à travers un changement d’approches et de paradigmes, pour une réponse pratique et réalisée, fruit d’une coopération entre les forces de défense et de sécurité et les populations qui en sont les principales bénéficiaires.”
Prenant la parole à la suite du ministre, le général Faye a promis de faire de la gendarmerie, ”une institution forte qui répond aux attentes des autorités et des populations pour un Sénégal uni, stable et prospère.”
Dans cette perspective, il a annoncé plusieurs mesures telles que ”le recrutement d’unités pour améliorer le ratio gendarme-population, le maillage de l’ensemble du territoire, la création d’une nouvelle chaîne de télévision de la gendarmerie pour approfondir ses relations avec la population.”
Il a aussi fait état de la mise en place prochaine d’un ”code de déontologie pour encadrer l’action du gendarme”, ainsi que d’autres ”mesures fortes allant dans le sens de la prévention routière, avec l’application de la tolérance zéro.”
KALIDOU KOULIBALY, NOUVEAU PROPRIETAIRE DE CS SEDAN ARDENNES
Kalidou Koulibaly, le capitaine des Lions du Sénégal, est le nouvel acquéreur du club français en Régional 2, le CS Sedan Ardennes. Cette acquisition marque un tournant dans la carrière du joueur, qui montre ainsi son engagement envers le football
Kalidou Koulibaly, le capitaine des Lions du Sénégal, est le nouvel acquéreur du club français en Régional 2, le CS Sedan Ardennes. Cette acquisition marque un tournant dans la carrière du joueur, qui montre ainsi son engagement envers le football et sa volonté de contribuer au développement du sport.
L’annonce de cette acquisition a été suivie d’une visite de Kalidou Koulibaly au club le 13 mai, où il a pu rencontrer les membres de l’équipe et s’imprégner de l’atmosphère du club. Sa décision d’investir dans le CS Sedan Ardennes a été influencée par Teddy Pellerin, ancien entraîneur adjoint du club et membre du staff des Lions du Sénégal, qui a également rejoint le club.
Avec Kalidou Koulibaly à sa tête, le CS Sedan Ardennes vise maintenant la remontée en National 2 dans les quatre prochaines années. Cette nouvelle donne un nouvel élan au club, qui bénéficiera de l’expérience et de la détermination du joueur sénégalais pour atteindre ses objectifs sportifs et renforcer sa position dans le paysage
ELIMINATOIRES MONDIAL 2026, LE CALENDRIER DES LIONS CONNU
Le programme des deux journées des éliminatoires de la Coupe du monde est désormais connu selon un visuel publié sur le compte Facebook de la Fédération sénégalaise de football (Fsf).
Le programme des deux journées des éliminatoires de la Coupe du monde est désormais connu selon un visuel publié sur le compte Facebook de la Fédération sénégalaise de football (Fsf). Leader du groupe B avec 4 points au compteur, l’équipe nationale du Sénégal croisera d’abord le fer avec la République Démocratique du Congo (Rdc) le jeudi 6 juin à 19h Gmt au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio en match comptant pour la 3ème journée.
Les Lions auront ensuite droit, 72 heures après (9 juin), à un bouillant derby contre la Mauritanie au stade Cheikha Ould Boïdiya de Nouakchott à 16h Gmt. Deux rencontres qui s’annoncent difficiles pour le huitième de finaliste du dernier Mondial mais qui devront être bien négociés pour continuer de truster à la tête du groupe B à la fin de cette fenêtre de juin.
Aliou Cissé devrait ainsi dévoiler la liste des joueurs retenus pour ces deux matchs entre les deux derniers vendredi de ce mois (le 24 ou le 31 mai) pour rester fidèle à ses habitudes.