Le match comptant pour la double confrontation face au Soudan se jouera en l’espace de quelques jours. Le 13 octobre, le Sénégal reçoit les Soudanais avant de voyager pour Khartoum, 4 jours après. Pour préparer ce match, ALiou Cissé a fait appel à une nouvelle tête.
Il s’agit de Racine Coly, joueur évoluant présentement à Nice. Il est né le 8 décembre 1995 à Dakar et est un défenseur gauche.
Avec l’équipe du Sénégal des moins de 20 ans, il participe à la Coupe d’Afrique des nations junior en 2015. Lors de cette compétition, il ne joue qu’un seul match, contre le Mali en demi-finale. Le Sénégal s’incline en finale face au Nigeria.
Lors du dernier jour du mercato d’été 2017 (le 31 août), Racine Coly rejoint l’OGC Nice pour un contrat de 5 ans. Ses débuts à l’OGC Nice sont compliqués. N’entrant pas dans les plans de l’entraîneur Lucien Favre, il ne joue qu’un seul match, en Ligue Europa, lors de la première partie de saison.
Mais cette année, avec Vieira, il débute très souvent avec des performances abouties. Aliou Cissé l’a bien remarqué et le fera venir pour la double confrontation
Dakar 92
DÉCÈS DE SOKHNA ZEYNAB
La prêcheuse de DTV est morte ce 6 octobre 2018, dans des circonstances non encore élucidées
Nous venons d’apprendre le décès de Sokhna Zaynab Fall, animatrice de l’émission « Ndékané » à la DTV. Décès survenu cette nuit 06 octobre 2018, à Dakar. Le lieu et l’heure de l’enterrement ne sont pas encore connus.
LES MENSONGES D'ALPHA CONDÉ
Au cours d’un entretien récemment accordé à des médias français, le président guinéen, a exagéré quelques faits que nous avons passés à la loupe
Africa Check |
Hyppolite Valdez Onanina |
Publication 06/10/2018
Alpha Condé, était l’invité de l’émission Internationales proposée par TV5MONDE, Radio France Internationale et Le Monde. C’était le 30 septembre 2018, en prélude au 60e anniversaire de l’indépendance de son pays célébré le 2 octobre 2018. À la tête de la Guinée depuis décembre 2010, il a été interrogé sur plusieurs sujets dont le développement, l’économie, la justice, l’histoire de son pays, les migrations et le chômage. Africa Check a vérifié les déclarations relatives à l’âge d’Emmanuel Macron, aux hôtels et au taux d’inflation.
AFFIRMATION : « Le président a 48 ans »
VERDICT : Incorrect
« Il faut que la jeunesse française et les Français sachent ce qui s’est passé en 58 [1958, NDLR]. Le président Macron a 48 ans, il n’était pas né. Il ne connaît pas », a déclaré Alpha Condé, insistant sur la nécessité de faire savoir l’histoire de son pays aux jeunes Guinéens mais aussi aux Français. Emmanuel Macron est né en décembre 1977 et a donc 40 ans. Il aura 41 ans en décembre 2018. Devenu président en mai 2017 – à 39 ans – l’actuel chef de l’Etat français est le plus jeune président de l’histoire de son pays, devant Louis Napoléon Bonaparte qui avait accédé à la tête de la France, en 1848, à 40 ans.
AFFIRMATION : « En 2011, il n'y avait que le Novotel »
Verdict : Exagéré
« Ceux qui sont venus ici en 2011, il y avait combien d’hôtels ? Est-ce qu’ils pouvaient dormir ? Il n’y avait que le Novotel. Aujourd’hui, il y a combien d’hôtels ? Vous êtes très contente d’être au Millénium, d’être au Sheraton, d’être au Palm Hôtel, ou bien d’être à Kaloum. Si vous étiez venue en 2011, il y avait ça ? (SIC) Et vous dites que la Guinée n’a pas bougé avec ça ? », a dit M. Condé s’adressant à une journaliste. (Note : l’hôtel Novotel de Conakry a été rebaptisé Grand Hotel Central. Parlant du « Palm Hôtel », il s’agit précisément du Palm Camayenne Hotel Conakry.) En partie, le président guinéen, a raison, car tous les hôtels qu’il a cités n’existaient pas avant 2011. Dans son Annuaire statistiques 2012, l’Institut national de la statistique (INS) de la Guinée ne fournit pas de données sur l’offre d’hébergement touristique de 2007 à 2010.
Toutefois, un document du ministère guinéen en charge des investissements et des partenariats publics-privés renseigne qu’« en 2012, le pays comptait 370 hôtels avec 4 495 chambres (5394 lits) ». A moins que tout ceci ait été construit en un an, le Grand Hotel Central de Conakry n’était pas le seul hôtel du pays en 2011.
VIDEO
EN PRISON POUR UN POST FACEBOOK
Arrêté en 2015 alors qu'il préparait le baccalauréat, Saer Kébé est toujours en détention préventive - Ses amis se souviennent de lui en cette période de rentrée des classes
Arrêté en 2015 alors qu'il préparait le baccalauréat, Saer Kébé est toujours en détention préventive. Ses amis se souviennent de lui en cette période de rentrée des classes.
DANS LA LUCARNE : FIFA ET LE SOUTIEN DE L’AFRIQUE
Le football mondial avait vécu, il y a pratiquement trois ans, des difficultés, voire des « querelles » pour le moins interminables au point de mettre en péril l’instance suprême qui gère le football mondial
Le football mondial avait vécu, il y a pratiquement trois ans, des difficultés, voire des « querelles » pour le moins interminables au point de mettre en péril l’instance suprême qui gère le football mondial. Comme on le sait, l’inamovible Sepp Blatter et celui qui devait le remplacer, Michel Platini, avaient été au centre d’un scandale de détournement d’argent. Certes, Platini a été récemment blanchi, mais Blatter avait perdu son poste de président de la FIFA, d’une manière définitive. En effet, la corruption, qui avait atteint des proportions pour le moins insoupçonnées, était fatale aussi bien pour Blatter que pour Platini. Le «vent du changement avait soufflé» pour «rendre plus blanche» cette instance réputée pour être la «maison de verre». Il faut dire qu’elle avait perdu d’une manière flagrante sa crédibilité, surtout que la corruption avait envahi la plupart des confédérations mondiales de football aussi bien en Afrique, en Amérique Latine, la Concacaf, l’Asie… la «gangrène» avait joué un rôle des plus négatifs pour «pourrir» une discipline très choyée de part le monde, eu égard à ses millions d’adeptes. Les élections ainsi effectuées pour redonner une nouvelle réputation à la FIFA en vue de la « rendre plus clean » en luttant avec énergie et force contre cet épiphénomène qui veut tout remettre en cause. C’est ainsi que Gianni Infantino avait pris le relais en jurant de tout «révolutionner». Il faut dire que depuis son élection en 2016, on peut dire que les choses fonctionnent comme il le faut. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la famille du football mondial est assez rassurée par ce qui se passe dans cette discipline depuis qu’elle est prise en main par le nouveau président Infantino. Il faut dire que la décision d’un mondial à 48 nations, dès 2026, organisé par trois pays (USA, Canada et Mexique), est une de ses «trouvailles». Certes, ce choix n’a pas fait que des heureux, mais… On ne donne, à priori, qu’aux «riches». C’est la candidature du Maroc qui avait subi les conséquences. Ceci dit, le président actuel, Infantino, veut briguer un second mandant en 2019. Il est sûr de ses convictions et veut, à tout prix, faire réaliser les objectifs qu’il s’est fixés. A priori, il a le soutien de la plupart des confédérations sportives. Lors du dernier congrès de la CAF, qui s’est déroulé à Sharm Echeikh (Egypte), le président de la CAF, Ahmad Ahmad, avait solennellement affirmé que «sa structure et ses 54 Fédérations sportives soutiennent sans réserve la candidature d’Infantino». D’ailleurs, il était présent à ce conclave africain. Ce qui prouve le poids de l’Afrique dans toutes les élections et notamment celle de la FIFA. La position de la CAF s’exprime comme suit :
«Le président de la Fédération internationale de football (Fifa), Gianni Infantino, a reçu "le soutien de l'Afrique" à sa réélection. Elu en 2016 alors que l'instance mondiale était en plein scandale planétaire de corruption, M. Infantino a annoncé en juin sa candidature à un second mandat. Le Congrès électif aura lieu le 5 juin 2019 à Paris». «J'estime de mon devoir (...) d'annoncer ce soutien de l'Afrique», a déclaré M. Ahmad, lors d'une réunion extraordinaire du comité exécutif de la CAF, en présence du président italo-suisse de la Fifa. «En plus du soutien électoral, vous avez l'engagement et l'implication de (...) tous les présidents (des fédérations africaines)», a ajouté le président de la Fédération royale marocaine, Fouzi Lekjaa, s'exprimant au nom des 54 fédérations du continent. «Ca signifie beaucoup pour moi», a remercié M. Infantino. «Depuis bien avant mon élection, je l'avais dit et j'ai tout mis en place pour faire en sorte que le futur soit vraiment en Afrique», a-t-il ajouté, soulignant : «Il s'agit de faire avancer le football, il s'agit de progresser tous ensemble.» Voilà qui accentue le respect du continent et de la CAF au sein de cette instance internationale qui veut se faire un «nouveau toilettage» favorable à tous et aussi à l’Afrique dans la perspective de voire le nombre de représentants africains à un mondial atteindre les neuf ou dix candidats. Ce qui serait une très bonne chose pour le continent et pour toutes les nations qui aspirent à être représentées dans un mondial. Hamid Gharbi
RONALDO DÉCISIF AVEC LA JUVE
L'attaquant portugais visé par des accusations de viol aux Etats-Unis, a marqué un but samedi avec la Juventus Turin lors d'un match de la 8e journée du Championnat d'Italie sur la pelouse de l'Udinese
Ronaldo, titularisé en dépit d'une semaine où il a été confronté à ces accusations de viol qui remontent à 2009, a inscrit le deuxième but de son équipe à la 37e minute, d'une frappe sèche du gauche.
Après avoir marqué son 4e but de la saison, le Portugais a célébré son but avec son cri traditionnel et a été rejoint par l'ensemble de ses coéquipiers.
Alors que les accusations de viol qui pèsent contre lui menacent son empire économique et sportif, la star planétaire n'a donc pas paru perturbée.
A son arrivée à la Dacia Arena, Ronaldo avait le visage sombre, mais pas plus que ses coéquipiers, tous concentrés sur le match qui les attendait face à l'Udinese, modeste 14e du championnat d'Italie.
En revanche, il a été acclamé plus que les autres par les dizaines d'enfants enthousiastes qui attendaient l'entrée des bus des deux équipes, seul Dybala pouvant rivaliser avec lui dans ce domaine.
A l'échauffement, il a même été enlacé par un enfant entré sur la pelouse pour lui demander un autographe.
Ce retour de Ronaldo sur les terrains était particulièrement attendu et scruté, la police de Las Vegas ayant annoncé lundi avoir rouvert une enquête sur les accusations portées par Kathryn Mayorga, 34 ans aujourd'hui, qui affirme dans une plainte au civil que le footballeur l'a violée le 13 juin 2009.
USA : L’IDFC
Nouvel outil de Washington pour contrer l’influence chinoise en Afrique
Les Etats-Unis lancent une nouvelle agence dédiée au développement en Afrique et dans les pays en développement. Objectif : contrer l’influence grandissante de la Chine sur le continent.
C’est un rare moment de consensus au Sénat américain. Le Build Act, instituant une nouvelle agence d’aide au développement baptisée IDFC (International Development Finance Corporation) et dotée d’un fonds de 60 milliards de dollars sur sept ans, a été adopté à une majorité de 93 voix contre 6. L’administration Trump avait pourtant appelé à réduire les budgets de l’aide au développement.
Mais ça, c’était avant. Avant que Donald Trump ne lance sa guerre commerciale contre la Chine. Les fonds dont dispose l’IDFC sont perçus par les sénateurs républicains comme un outil de diplomatie économique destiné à contrecarrer l’influence de Pékin en Afrique. Les élus républicains accusent en effet la Chine de piéger certains pays pauvres par la dette pour ensuite prendre le contrôle de nombreuses infrastructures.
Ces élus présentent donc l’IDFC comme une alternative américaine plus saine à la diplomatie de la dette chinoise. « Le Build Act va aider les pays à devenir plus autosuffisants », assure le sénateur républicain Bob Corker. Cette loi va « réduire la pauvreté dans des zones critiques pour la sécurité nationale américaine, tout en permettant d’affronter l’influence chinoise dans les pays en développement », ajoute le démocrate Chris Coons.
VONEWS
QUI DE WADE OU DE MADICKÉ IRA A CANOSSA ?
Le feuilleton est loin de trouver une issue heureuse, après quelques semaines seulement d’accalmie
Le feuilleton Wade-Madické qui avait duré le temps d’une rose, a repris de plus bel. Toujours à l’origine du mal, le remplacement de Karim Wade, c’est à dire, le plan B du Pds en direction de la prochaine présidentielle. Le feuilleton est loin de trouver une issue heureuse, après quelques semaines seulement d’accalmie.
Après avoir reçu une missive des députés du Pds affichant leur désir d’avoir un plan B au cas où la candidature de Karim Wade serait invalidée par le Conseil Constitutionnel, Wade avait ouvert le feu sur «son ami Madické». Choqué par la virulence de la réaction de son mentor, Madické jure sur tous les saints qu’il n’avait rien à avoir avec la missive des députés du Pds et accuse sin hôte de Dakar, Madické Niang d’être derrière les élus.
Après avoir constaté la bonne foi de Madické Niang, Wade décide de ranger ses armes, en présentant ses excuses à «son ami de toujours». Une fois de plus Wade montre un signe de grandeur en faisant son mea-culpa et ce que son « bras droit de toujours » a accepté et pris acte.
Mortal Kombat : Madické Niang confirme sa candidature
Madické Niang est partant pour la succession de Macky Sall en 2019. Il a annoncé sa candidature tout en prévenant qu’il ne changeait pas de camp pour autant.
«Je réaffirme mon appartenance au Pds et pour qu’il continue à jouer un rôle de premier plan sur l’échiquier politique et dans la marche du pays, j’ai décidé de me présenter à l’élection présidentielle pour assumer une candidature alternative de notre parti », a lancé le président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie dans un communiqué.
L’ancien ministre de la Justice a tenu à préciser qu’avant de rendre publique sa décision, il en a informé Wade dans une lettre en date du 2 octobre. Qu’il est « très peiné par la position consistant à ne pas envisager une option alternative », après la confirmation, par la Cour suprême, du rejet de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales.
D’autant que, croit-il savoir, « le moment est plus que jamais favorable pour le Pds et ses alliés de reconquérir la confiance des Sénégalais et d’abréger leurs souffrances».
Wade somme à Madické de se retirer de la présidence du groupe du Pds
C’est après cette sortie de Madické Niang de participer à la présidentielle de 2019, que Me Abdoulaye Wade l’a attaqué à nouveau, ordonnant qu’on lui retire son poste de président du groupe parlementaire.
Et Me Madické Niang a, selon des observateurs de la scène politique nationale franchi le Rubicon en faisant une déclaration publique annonçant sa candidature à l’élection du Président de la République.
Car, selon Wade «lorsqu’il est venu me voir récemment avec un compatriote, je lui avais pourtant dit que je me devais de le conseiller pour le protéger de toute mésaventure. Je lui ai exprimé fraternellement mon opposition totale à son projet qui m’apparaissait suicidaire car, la seule chose qui pourrait le sauver, s’il se présente, ce n’est même pas de faire un bon score mais de gagner, ce qui suppose qu’au premier tour et au second , il se place devant Karim Wade, Pape Diop, Khalifa Sall, Macky Sall, Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye, Ousmane Sonko etc., bref devant tout le monde».
Très en verve, il poursuit : «s’il ne gagne pas, sa candidature de substitution n’aura été, en fait, qu’une candidature de diversion destinée à aider Macky Sall en détournant certaines voix acquises au PDS et à Karim Wade. Objectivement, c’est une candidature de collusion, une candidature téléguidée par Macky Sall qui cherche désespérément, et par tous moyens, un second mandat que les sénégalais ne sont pas prêts à lui accorder. Il faut croire que les pressions qu’exerce Macky Sall sur Madické Niang sont irrépressibles au point que notre ami accepte le suicide politique. Je n’ai pas manqué de lui demander ce qu’il ferait s’il ne gagnait pas puisqu’il n’avait pas d’autre alternative. Il m’a répondu calmement : « J’abandonnerai la politique » !
Une médiation en cours pour sauver le Pds
Madické Niang n’a pas encore rendu ses mandats de député et poste de président de groupe parlementaire (Liberté et Démocratie) obtenus grâce au Pds. Après la sortie au vitriol de Wade suite à l’annonce de sa candidature pour la présidentielle, il a été retenu par des bonnes volontés du groupe Liberté et Démocratie, qui ont décidé d’entreprendre une médiation entre lui et l’ancien chef de l’État.
Ces dernières ont décidé d’entamer une médiation afin qu’il reste à la tête du groupe. Cela au vu de l’excellent travail qu’il a abattu depuis qu’il en tient les rênes, et au vu de tout ce qu’ils ont partagé en tant que parlementaires depuis l’installation de cette législature, il y a un an. Madické Niang a entendu l’appel des médiateurs. Il s’est gardé de démissionner de son poste de député et de président du groupe du Pds et ses alliés.
Cependant, l’ancien ministre de la Justice va porter la réplique à Wade, qui assimile sa candidature à la présidentielle comme « une candidature de collusion, une candidature téléguidée par Macky Sall. Sans polémiquer ou tenir des propos déplacés.
Les spectateurs n’ont que leurs yeux pour regarder, ou arbitrer ce combat de gladiateurs qui n’a pas dévoilé son verdict…
L’expression « aller à Canossa », employée pour la première fois par Bismarck, est une formule idiomatique pour désigner le fait de s’agenouiller devant son ennemi.
LE PDS SE VIDE DE SES APPARATCHIKS
La volonté de Wade de se débarrasser du président du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates pourrait conduire à la dislocation ou à l’implosion du parti
Le Pds se vide de plus en plus de ses militants de la première heure. En sus des militants de la première heure : Papa Samba Mboup, Farba Senghor, Modou Diagne Fada… exclus du parti et ceux qui ont gelé leurs activités (Abdoulaye Faye, Awa Diop…), ils n’existent pratiquement plus d’apparatchiks dans le parti de Me Abdoulaye Wade. Les responsables du Pds qui sont actuellement les plus en vue sont le coordonnateur Oumar Sarr, les préposés à la communication du parti: Me Amadou Sall et Babacar Gaye. Mais ils ne sont pas des militants de la première heure, qui ont fait leurs armes politiques dans les rangs du Pds. Pour certains, c’est par des circonstances qu’ils ont rejoint le parti de Me Abdoulaye Wade. Pour d’autres, ils ont quitté le parti avant de revenir après l’alternance de 2000. Aujourd’hui, ils sont les plus audibles après la perte du pouvoir en 2012.
L’ancien ministre du Tourisme de Wade qui connaît bien le parti pour y avoir milité depuis sa tendre jeunesse a essayé de décortiquer cette situation. «Oumar Sarr et Me Amadou Sall sont venus d’ailleurs», affirme Farba Senghor, avant d’ajouter : «Amadou Sall a milité à la Ld/Mpt et au Msu. Il est venu au Pds avec l’ancien ministre Abdou Fall à travers le parti Cds. Il est venu au Pds à la fin des années 1990. Oumar Sarr a commencé à militer au parti vers les années 1994. Il est issu du camp des maoïstes et trotskistes. Wade l’avait mis en rapport avec moi lorsqu’il rejoignait le parti. Babacar Gaye était dans le parti mais en 1999, il est parti avec Ousmane Ngom. Il était le porte-parole de Ousmane Ngom. C’est après l’alternance qu’il est revenu dans le parti».«Lorsque Ousmane Ngom est parti pour une question de position dans une liste à la députation, il a emporté avec lui Babacar Gaye, Baïla Wane, Cheikh Touré et tant d’autres», renchérit Pape Samba Mboup. Et pour le cas de Mayoro Faye, il ajoute: «Je n’ai entendu parler de lui qu’après l’alternance de 2000. Lorsqu’on a perdu le pouvoir, il est devenu trop actif et populaire dans le Pds. Lorsqu’on était dans l’opposition, je ne le connaissais pas». Pour l’ancien chef de cabinet du président Wade, un militant authentique c’est celui qui ne connaît que le parti, qui ne provient pas d’une autre formation politique. «C’est quelqu’un qui n’a également pas quitté le parti pour revenir», affirme Pape Samba Mboup, ajoutant que les responsables actuels du parti ne sont pas des militants authentiques.
Pape Samba Mboup affirme que de grands responsables qui ont beaucoup fait pour le parti ont gelé leurs activités. «C’estlecasdeAbdoulayeFaye. Ilétaitl’homme à tout faire de Wade lorsqu’on était dans l’opposition. C’est lui qui a guidé mes premiers pas dans le Pds avec sa mère Thioumbé Thiam. La maisonde mère Thioumbé Thiam qui se trouve à Derklé est un symbole pour le parti.Elle nous a servi de point de départ. Abdoulaye Faye est actuellement maladeetfauché et on ne voit aucun membre du Pds partir le soutenir ou le réconforter.La lionne Awa Diop est restée chez elle parce qu’elle n’est mêlée à rien», déplore Papa Samba Mboup.
Cette situation, selon l’ancien ministre Farba Senghor, peut conduire à la dislocation du parti. «Nous avons un parti traditionnel qui est unipersonnel et qui ne repose que sur le secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade. Il n’y a pas de démocratie interne. Depuis qu’on a quitté le pouvoir, il n’y a aucune décision qui est prise par le Comité directeur. Toutes les décisions viennent de Doha. Cela va conduire à la dislocation du parti. Il y aura une implosion», prévient-il.
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