La réélection du président Macky Sall est le seul combat qui vaille pour le maire de la Ville de Guédiawaye Aliou Sall. Aussi, a-t-il décidé de mettre en veilleuse ses ambitions personnelles pour s’investir dans cette dynamique. En tout cas, ce n’est pas l’opposition dont la seule arme se résume, dit-il «à la calomnie et à la médisance» qui pourra barrer la route à son frangin de président.
La Ville de Guédiawaye a renoué avec les grandes mobilisations électorales hier à travers le rassemblement des femmes de Benno Bokk Yaakaar dirigé par la Pca de Lonase Néné Fatoumata Tall pour rendre hommage au maire de Guédiawaye et coordonnateur de l’Apr, Aliou Sall et le député-maire de Golf-Sud, Aida Sow Diawara. Une occasion pour le frangin du chef de l’Etat de lancer l’ouverture de la campagne électorale en vue de la prochaine élection présidentielle du 24 février 2019. « Cette cérémonie Sargal est une source de motivation et marque le coup de sifflet qui démarre le match de 2019. Cette manifestation montre que vous êtes prêts. Il nous appartient à nous responsables de définir les stratégies pour gagner ce match», indique d’emblée le maire Aliou Sall avant de révéler que le mode de parrainage à Guédiawaye sera défini dès la semaine prochaine.
Poursuivant, le patron de la Caisse de dépôts et de consignations reste persuadé que le président Sall présente le meilleur profil pour rempiler à la tête du pays. « L’homme qui est en train de faire émerger le Sénégal, l’homme qui travaille beaucoup et qui parle peu, l’homme qui se distingue par ses réalisations importantes aussi bien à Dakar qu’à l’intérieur du pays pour améliorer la vie des Sénégalais, c’est cet homme qui est notre candidat et c’est cet homme que nous souhaitons réélire», ajoute Sall frère.
Le maire de Guédiawaye n’a pas manqué de mettre ses ambitions personnelles de côté. Le seul combat qui vaille, dit-il, c’est l’élection du président Macky Sall. «J’ai fait ce que j’avais à faire à la tête de la mairie de Guédiawaye. Si après la présidentielle, le président décide de me rétrograder comme président de conseil de quartier, j’accepte. Mais, je sais que la population de Guédiawaye ne sera pas d’accord», raille-il.
Gonflé à bloc par la forte mobilisation, le maire de Guédiawaye s’est aussi attaqué à l’opposition qui, à l’en croire, sera battue lors de ce rendez-vous électoral. «L’opposition Sénégalaise n’a pas de programme. Sa seule arme c’est la médisance et la calomnie. En 2014 et en 2016, ils ont accusé le chef de l’Etat de tous les pêchés d’Israël pour justifier leur débâcle. En 2019, ils vont revenir à la charge dans leur jeu favori. Attendez vous à ce qu’ils accusent le président de la République et sa famille d’avoir fait main basse sur le pétrole et le gaz … Mais, ce sera peine perdue », sérine le maire de Guédiawaye. « Tous ceux qui passent leur temps à parler ont eu à faire leur preuve dans la gestion de nos deniers publics. Certains ont été jugés et condamnés pour des malversations financières graves. D’autres n’ont plus de crédibilité aux yeux des Sénégalais pour avoir procédé à des surfacturations dans les chantiers de Thiès en réclamant deux millions pour l’abatage d’un arbre.
Comment ces gens peuvent revenir aujourd’hui pour prétendre diriger le Sénégal», s’interroge Aliou Sall. « Les Sénégalais ne sont pas dupes. Ils savent qui est qui et qui fait quoi », martèle le maire de Guédiawaye persuadé que son frangin de chef d’Etat ne boxe pas dans la même catégorie. De son côté, l’initiatrice de ce rassemblement Néné Fatoumata Tall a invité les femmes de la coalition présidentielle à l’unité pour réélire leur leader. Mieux, la Pca de la Lo.na.se invite les responsables à occuper le terrain pour expliquer à la population les réalisations du chef de l’Etat.
LES DAKAROIS INVITÉS À ARBORER DES BRASSARDS ROUGES
La section départementale de Bokk Guis Guis de Dakar demande aux populations de protester contre les coupures d'eau
La section départementale de Bokk Guis Guis de Dakar a tenu un point de presse samedi dernier, pour échanger sur l’actualité nationale et internationale. à cet effet, différents points notamment, le manque d’eau à Dakar, la position du gouvernement par rapport à la décision de la Cedeao et le rejet de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales, ont été abordés.
«Le président de la République déteste la région de Dakar. Pour preuve, il a tout fait pour nuire aux populations. D’abord, il prive d’eau les Dakarois pendant des mois. En plus, il a emprisonné ses maires Khalifa Sall, Barthélémy Dias», c’est l’avis du Dr Diagne responsable du parti de Pape Diop. «Nous avons décrié le fait que le gouvernement du Sénégal refuse de se conformer à la décision de la Cedeao. Nous demandons à Macky Sall d’exécuter la décision de la Cedeao et de permettre à Khalifa Sall de recouvrer sa liberté. Pour cela, nous soutenons la position de l’opposition. Nous déplorons les pratiques de Macky Sall pour obtenir un second mandat », a-til martelé.
Sur l’affaire Karim Wade, les cadres de Bokk Guis de Dakar réitèrent leur soutien au fils de l’ancien président Abdoulaye Wade. «Nous déplorons aussi, le fait que l’administration qui est chargée de gérer la participation des Sénégalais aux élections se range du côté du président Macky Sall», a-t-il encore fulminé. Relativement à la pénurie d’eau dans la région de Dakar, les cadres de la Convention Bokk Guis Guis, qui ont exprimé leur compassion au peuple sénégalais, constatent également l’absence de vision planifiée du gouvernement. Ils déplorent en même temps « le gaspillage des ressources du pays dans des activités non prioritaires coûteuses à la place des urgences vitales». Dans cette même lancée, les cadres de Bokk Guis Guis invitent l’Assemblée à demander au ministre en charge de l’hydraulique de donner des questions des explications claires basées sur la réalité.
LES DAKAROIS INVITES AU PORT DE BRASSARDS ROUGES
En conclusion, les cadres du parti de Pape Diop appellent tous les Sénégalais à la résistance « face à ce dictateur qui n’hésitera pas à confisquer le pouvoir par tous les moyens possibles ». Ils appellent la population de Dakar à brandir des drapeaux rouges sur tous les toits des maisons pour exprimer leurs difficultés par rapport à la pénurie d’eau. En outre, «face à ce constat d’échec», ils demandent au président Sall «de renoncer se présenter pour un second mandat» et «de demander publiquement pardon au peuple sénégalais».
«NOUS AVONS DÉJÀ BOUCLÉ LES DEUX MILLE PARRAINS POUR FATICK»
Le Parti pour l’unité et le rassemblement (Pur) du professeur Issa est de plein dans la recherche de signatures
Le Parti Pour l’unité et le rassemblement (Pur) du professeur Issa est de plein dans la recherche de signatures. En tournée dans l’intérieur du pays, le coordonnateur national de la dite formation a déclaré avoir déjà obtenu le nombre de signature exigé pour être candidat à la présidentielle de 2019. A Fatick où il était, ce week-end, Issa Sall a fait savoir qu’il ne tombera pas dans le piège de Macky Sall.
Le coordonnateur national du PUR n’attend pas pour réunir le nombre de parrains requis pour briguer les suffrages des Sénégalais. Le natif de Tattaguine, qui rencontrait les responsables de son parti à Fatick, a invité ses lieutenants à redoubler d’efforts et à surtout être vigilants en ces périodes. «Nous avons convoqué une réunion des cadres du Parti pour parler essentiellement du parrainage et des finances», a informé le chef de file du PUR non sans apporter des précisions sur la situation de sa formation politique dans le Sine, fief de l’actuel Président de la République.
Ainsi a-t-il précisé que ses représentants sont aussi voir plus dynamique que ceux du parti au pouvoir. «Dire que le PUR est un parti dormant dans le Sine c’est ne pas connaître le parti», affirme Issa Sall qui révèle avoir déjà le nombre de parrains requis. «Nous avons déjà bouclé pour la région de Fatick, les deux mille parrains et je pense qu’aucun parti y compris celui que vous pensez être le plus grand, n’a pas encore commencé à régler son parrainage», informe ironique le député du Pur qui continue de dénoncer le principe du parrainage. «Une loi reste une loi et elle reste applicable à tout le monde. Nous dénonçons et nous continuerons de dénoncer le principe du parrainage. Nous savons que ce n’est pas applicable». Cependant, il persiste et signe : «Avec ou sans parrainage nous irons aux élections».
Poursuivant dans le même sillage, Issa Sall croit savoir que le pouvoir veut mener en bateau l’opposition. «Les dirigeants vont nous regarder aller à la Cedeao, aux Nations Unies ou à l’Union africaine au moment ou ils sont en train de travailler. On ne le fera pas. La loi est votée. Elle va être promulguée et publiée. Nous allons cependant pas baisser les bras. Nous allons nous préparer en conséquence. Maintenant que le recours au niveau de la Cedeao aboutisse ou pas nous sommes prêts. Nous nous tenons prêts à fournir de façon claire le nombre de signatures exigé».
Revenant sur le programme de société qu’il propose au peuple sénégalais, Issa Sall affirme que notre pays n’a besoin que de deux choses: La paix et le développement. Pour ce qui est du développement, il est surtout important, selon l’adversaire M. Sall de moderniser l’agriculture qui va de mal en pire. «Aujourd’hui, malheureusement, les paysans ne parviennent pas à avoir le rendement escompté. Les paysans ne peuvent plus vivre de leurs récoltes».
Convaincu que l’agriculture doit être mécanisée, le parlementaire soutient qu’on a plus besoin de paysans au Sénégal. «On a plutôt besoin d’agriculteurs bien formés en agronomie et dans la mécanisation de l’agriculture. Il faut créer des écoles qui pourront former des ingénieurs agricoles». Pour le candidat à la présidentielle l’agriculture pseudo familiale ne peut en aucun cas accompagner l’émergence. «Dans l’intérieur du pays, le bétail ne mange plus du tout à sa faim. Et sur ce plan et sur tant d’autres problèmes, nous avons des solutions», a promis le coordonnateur national du PUR.
«LE REAL EST UNE GRANDE ÉQUIPE, MAIS JE SUIS CONCENTRÉ SUR... LIVERPOOL»
Sadio Mané n’aurait pas l’intention de quitter pour le moment son club
Sadio Mané n’aurait pas l’intention de quitter pour le moment son club de Liverpool avec lequel il est lié jusqu’à 2021. Deux saisons après son arrivée, l’international a répondu au micro de la Tfm aux rumeurs l’envoyant au Real, en affirmant sa volonté de rester encore avec les Reds. L’enfant de Bambali n’a pas également manqué d’apporter des précisions sur une supposée polémique autour du brassard de capitaine des Lions qu’il a porté à deux reprises à la Coupe du monde. Tout comme il a également donné son appréciation sur le coach des Lions, Aliou Cissé.
SADIO MANE N’IRA PAS AU REAL
Auteur d’une très belle saison (10 buts en 29 matches de championnat) avec Liverpool, Sadio Mané aurait suscité un intérêt pour le Real Madrid et son président Florentino Pérez. Mais l’international sénégalais n’aurait pas la volonté de quitter les Reds, deux saisons après son arrivée. Interrogé au micro de la Tfm, l’attaquant des Lions a apporté un démenti. « Ce ne sont que des rumeurs. Je ne suis au courant de rien et on ne nous a pas contactés pour cela. Je reste un joueur de Liverpool et je vais rejoindre mes partenaires aux États-Unis pour la tournée de préparation d’avantsaison. Le Real est une grande équipe, mais je suis concentré sur mon équipe, Liverpool », a déclaré ce week-end dans son village natal de Bambali où il est retourné après la Coupe du monde avec le Sénégal.
« CHEIKHOU KOUYATE EST LE CAPITAINE »
Eliminé au fair Play, Sadio Mané s’est également prononcé sur quelques points notamment le brassard de capitaine qu’il a porté durant les deux premiers matchs contre la Pologne et le Japon. C’est pour balayer toute friction autour du choix du sélectionneur. «On a esayé de se donner à fond pour le pays. C’est le football, ça peut passer, comme ça peut ne pas passer. Je veux remercier le peuple sénégalais On a essayé tout juste de faire le maximum. La sélection est un groupe mais c’est comme une famille. On vit bien. Je remercie le comportement de tout un chacun. Pour ce qui est du brasssard, je ne sais pas pourquoi les gens essaient de nous mettre à mal. On n’a jamais eu un problème de brassard, Cheikhou Kouyaté est le capitaine de l’Équipe nationale. Comme il était sur le banc, je suis le troisième capitaine. On en a discuté et Aliou Cissé me l’a juste confié car on savait qu’il ne devait pas débuter, mais il n’y a aucun problème avec lui. Encore une fois, c’est lui le capitaine», précise -t-il avant de défendre le selectionneur Aliou Cissé et le conforter dans son poste.
« ALIOU CISSE EST LE MEILLEUR COACH DE TOUTE L’HISTOIRE DU SENEGAL »
« Aliou Cissé est le meilleur coach de toute l’histoire du Sénégal car il nous a qualifiés à la Coupe du monde et on a fait de bonnes choses durant les années qu’il nous a eu sous la main. Ce sont les journalistes qui veulent le chasser, mais je ne crois pas que cela soit l’avis des dirigeants. Il faut qu’on le laisse continuer ce qu’il a commencé », a-t-il confié De retour de la Coupe du monde en Russie où il a été éliminé dès le premier tour, l’enfant de Bambali bénéficie de quelques jours de vacances au Sénégal. Il devra s’envoler avec les Reds pour les Etats-Unis, où ils affronteront dans le cadre de l’International Champions Cup le Borussia Dortmund le 22 juillet à Charlotte, Manchester City le 25 à East Rutherford et Manchester United le 28 à Ann Arbor. «Sadio Mané et Mohamed Salah reviendront le 20 juillet, je pense. Ils auront eu un peu plus de trois semaines de vacances. C’est la durée dont ils ont besoin. On verra dans quel état ils reviendront. Ils ont un programme physique à suivre depuis mercredi », a confié Jurgen Klopp, l’entraîneur de Liverpool ce vendredi.
«LA MAJORITÉ NE POURRA AUCUNEMENT JUSTIFIER 54% TOUT D’UN COUP…»
L’ancien Premier ministre et président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) défie le président Macky Sall et son camp
Invité de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 8 juillet, l’ancien Premier ministre et président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) a déclaré que l’issue de la présidentielle du 24 février prochain se jouera au second tour. Au micro de Baye Omar Gueye, Abdoul Mbaye dit voir mal l’actuel président de la République qui n’avait pas pu atteindre les 50 % lors des dernières législatives, franchir cette barre tout d’un coup pendant la présidentielle alors que la situation du Sénégal s’est dégradée.
L’ancien Premier ministre et président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) défie le président Macky Sall et son camp. Invité de l’émission Objection de la radio Sud fm hier, dimanche 8 juillet, Abdoul Mbaye a écarté toute possibilité d’une réélection dès le premier tour pour l’actuel président de la République, candidat à sa succession pour un second mandat. Au micro de notre confrère, Baye Omar Guèye, Abdoul Mbaye a indiqué que cette possibilité «n’est pas envisageable». «Il y a des choses que les Sénégalais ne vont pas accepter. Et encore avec l’aide de tous ceux qui étaient sur les listes législatives, vous ne pouvez même pas atteindre 50 % et tout d’un coup pendant la présidentielle alors que la situation du Sénégal s’est dégradée», renseigne l’ancien Premier ministre en précisant dans la foulée que la majorité présidentielle «ne pourra aucunement justifier 54% de suffrages tout d’un coup, lors du premier tour de la présidentielle de février 2019».
Par ailleurs, toujours au sujet de la prochaine présidentielle, le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail a également insisté sur la nécessité pour l’opposition de trouver des candidats d’envergure en mesure de faire le plein des voies pour réussir à imposer un second tour à l’actuel chef de l’Etat. «Au vu de la nature de l’élection présidentielle (de 2019), il est absolument indispensable qu’il y ait un minimum de candidatures en opposition à celle de Macky Sall. Il est important que chaque candidat d’une certaine envergure fasse le plein des voix pour réussir à imposer un second tour. Mais, il est également important que cela soit un second tour d’alliance totale entière contre le candidat Macky Sall. Je dis cela parce qu’en matière de vote, les reports ne sont pas toujours parfaits, ils ne se font pas toujours à 100%».Se prononçant sur la décision rendue par la Cour de justice de la Cedeao dans l’affaire Khalifa Sall-Etat du Sénégal, l’ancien Pm a indiqué que la condamnation de l’Etat du Sénégal dans cette affaire est une «honte» pour la justice sénégalaise. Sous ce rapport, Abdoul Mbaye a également demandé à l’Etat du Sénégal de se conformer à cette décision de la Cour de justice de la Cedeao en indemnisant le député-maire de Dakar.
ABDOUL MBAYE SUR LE TAUX DE CROISSANCE ANNONCÉ À 7,2 % : «C’est impossible, mes anciens collègues de l’Uemoa me rient au nez»
Autre sujet abordé par l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye lors de ce premier passage à Objection, la situation économique actuelle du pays. Se prononçant notamment sur l’augmentation du taux de croissance de 7,2 % annoncé par le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ, Abdoul Mbaye n’est pas allé par quatre chemins pour remettre en question ces chiffres. Selon lui, le gouvernement joue avec des chiffres. Poursuivant son propos, l’ancien Premier ministre de préciser qu’il n’est pas le seul à douter de ces chiffres du gouvernement. «Quand je discute avec mes anciens collègues de l’Uemoa et que je les interroge sur leur opinion sur le taux de croissance du Sénégal de 7,2 % et les performances agricoles, ils me rient au nez. Parce que c’est impossible», renseigne Abdoul Mbaye avant de lancer. «Vous ne pouvez pas doubler une production céréalière alors que les pluies n’ont pas augmenté, les semences n’ont pas été plus utilisées, les techniques culturales n’ont pas évolué. Rien ne justifie les rendements qui doublent. Rien ne justifie les terres emblavées en forte augmentation. On rigole».
Se prononçant également sur la pénurie de l’eau notée dans certains quartiers de Dakar, l’ancien Premier ministre a qualifié cette situation d’extrêmement grave non sans inviter les autorités à dire la vérité aux Sénégalais. Poursuivant son propos, Abdoul Mbaye imputera la responsabilité de cette situation au gouvernement qui a failli pour avoir choisi d’investir des milliards de francs dans le Ter au détriment de l’alimentation en eau des Sénégalais.
ME ASSANE DIOMA NDIAYE FAIT DANS LE RECADRAGE
Levée de boucliers de la majorité contre l’arrêt de la cedeao
Après avoir établi le caractère contraignant de la décision de la Cour de justice de la Cedeao (cf Sud Quotidien de vendredi dernier, Me Assane Dioma Ndiaye, le président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) a vivement déploré les attaques des autorités sénégalaises contre la Cour de justice qui « sont extrêmement désolantes ».
« Pour ce qui est de la réaction de certains responsables du pouvoir contre la Cour de justice de la Cedeao du fait de ce jugement, je dois dire préciser que la Cour de justice de la Cedeao résulte d’une volonté politique des chefs d’États de la zone ouest africaine. On a vu des intellectuels, des juristes oser dire que les juges sénégalais sont souverains. Je pense que c’est extrêmement désolant, au regard de nos voisins en Afrique et de la communauté internationale que le Sénégal qui a pourtant aidé cette Cour à avoir la dimension qu’elle a aujourd’hui, puisse avoir cette position, tout simplement parce qu’on a donné raison à Khalifa Sall. Tout le monde sait que quand vous signez un traité, il fait partie de votre bloc de constitutionnalité.
En plus, le Sénégal ne rate aucune audience de la Cour de justice de la Cedeao et nous-mêmes Sénégalais, nous assistons d’autres citoyens qui vont dans cette juridiction. Et récemment, Me Abdoulaye Tine et moi avons même fait condamner l’Etat bissau-guinéen pour n’avoir pas organisé le procès du président feu Nino Vieira. C’est un paradoxe chez nos hommes politiques au Sénégal. Quand vous êtes dans l’opposition et que vous estimez que vous êtes victime d’injustice, vous faites l’apologie de tout ce qui peut garantir vos droits, les Ong de défense des droits de l’homme et des Cours supranationales habilitées à statuer sur les cas de violation des droits au niveau interne. Mais quand vous changez de camp pour entrer dans le pouvoir, vous faites tout pour jeter de l’opprobre sur tout ce qui peut garantir les droits des faibles. Ça, c’est une spécialité, une particularité sénégalaise. Les hommes politiques varient leurs appréciations de faits objectifs selon des enjeux conjoncturels, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition».
KHALIFA SALL, EN SALLE D’ATTENTE !
Sauf imprévu majeur, c’est aujourd’hui que les débats et plaidoiries débutent dans le jugement en appel du député-maire de la ville de Dakar
Khalifa Sall, le maire de Dakar, entame ce jour, lundi 09 juillet, le volet 2 de son procès en appel dans l’affaire dite de la caisse d’avance de la mairie de Dakar qui lui vaut une peine d’emprisonnement ferme de 05 années. Paradoxe cependant : l’édile de Dakar se confronte au juge Demba Kandji et sa Cour, ragaillardi par la décision de la Cour de justice de la Cedeao du 28 juin dernier. Le procès en appel va d’ailleurs se dérouler sur fond d’interprétations divergentes de l’arrêt de la juridiction communautaire, selon qu’on soit de la défense du maire socialiste, du collectif des conseils de l’Etat, membre de l’opposition ou de la majorité
Sauf imprévu majeur, c’est aujourd’hui que les débats et plaidoiries débutent dans le jugement en appel du député-maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall, condamné en première instance à 05 ans de prison ferme, dans l’affaire dite de la caisse d’avance de sa mairie. Initialement programmé pour le mardi 05 juin dernier, le procès avait été reporté par le président de la Cour d’appel Demba Kandji sur demande de la défense de l’édile socialiste. Entretemps, la Cour de justice de la Cedeao a rendu sa décision en date du 28 juin 2018 sur l’affaire Khalifa Sall.
Attrait aujourd’hui à la barre dans le cadre de ce procès en appel, le maire de Dakar qui a dû avaler bien des couleuvres depuis la procédure enclenchée contre sa personne pour délits de divers ordres dans le cadre de la gestion de sa caisse d’avance, se voit en quelque sorte revigoré par l’arrêt de la juridiction communautaire. Une décision qui consacre non seulement la réalité de la violation de ses droits (droit à l’assistance d’un conseil, droit à la présomption d’innocence, droit à un procès équitable) par l’Etat du Sénégal, par l’intermédiaire de ses services judiciaires. Mais encore qui établit le caractère arbitraire de sa détention et de la levée de son immunité parlementaire et condamne l’Etat du Sénégal au versement de dommages, à hauteur de 35 millions à Khalifa Sall et cie. De sorte que l’ouverture du procès en appel de ce jour se fait sur fond d’appréciations multiformes de la décision de la Cour de justice de la Cedeao, en fonction de la position des uns et des autres : avocats de la défense ou conseils de l’Etat, opposition ou majorité, membres de la société civile ou de mouvements citoyens, universitaires ou simples gorgorlu ou allez savoir.
Le caractère contraignant ou non de la décision de la juridiction communautaire étant passé par là, le procès en appel de Khalifa Sall va s’ouvrir avec en toile de fond un relent d’expectative sur lequel le juge Demba Kandji et sa Cour sont appelés à se prononcer rapidement. Reste maintenant à savoir si la reconnaissance par la Cedeao de la violation des droits de Khalifa Sall peut pousser la Cour d’appel à casser le jugement rendu en première instance par le Tribunal correctionnel de Dakar contre le maire de Dakar et cocondamnés, pour «faux et usage de faux en écritures de commerce», «faux et usage de faux dans des documents administratifs» et «escroquerie portant sur des deniers publics».
LES AVOCATS DE L’ÉTAT PORTENT LA RÉPLIQUE
L’Etat du Sénégal va, non seulement, respecter la décision de la Cedeao mais aussi va payer à Khalifa Sall et compagnie l’intégralité des 35 millions d’amende prononcés par la Cour de justice de la Cedeao
Le collectif des avocats de l’Etat, dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, a fait face à la presse le samedi 7 juillet dernier pour apporter la réplique aux avocats du député-maire de Dakar concernant le jugement de la Cour de justice de la Cedeao.
La bataille par presse interposée entre le Collectif des avocats de l’Etat du Sénégal et leurs confrères, défendant les intérêts du député-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, autour de la décision rendue par la Cour de justice de la Cedeao, le 29 juin dernier, dans l’affaire dite de la caisse d’avance, est loin de connaitre son épilogue. Après la sortie du pool d’avocats du député-maire de Dakar, Khalifa Sall, le 6 juillet dernier, leurs confrères du Collectif des avocats de l’Etat du Sénégal sont montés au créneau, le samedi 7 juillet dernier, pour donner leur part de vérité face aux «commentaires et aux interprétations tendancieuses qui semblent vouloir installer la confusion et rattacher ce verdict au sort de la procédure pendante devant les juridictions pénales du Sénégal».
Face aux journalistes, Me Moussa Félix Sow et compagnie ont commencé par écarter toute possibilité d’une libération immédiate du député-maire de Dakar du fait de cette décision de la Cedeao. Selon eux, la Cour de justice de la Cedeao qui pouvait ordonner la libération immédiate des requérants a débouté Khalifa Sall et consorts de leurs demandes de faire cesser les poursuites et de prononcer leur libération immédiate. Sous ce rapport, ils ont disqualifié la sortie de leurs confrères du pool des avocats de Khalifa Sall, qui ont fait dans la confusion et les amalgames à travers leur lecture de la décision de la Cedeao dans le but de contourner la question essentielle relative à la sanction pénale d’une personnalité politique coupable de prévarication et de prédation de deniers publics par un recours systématique à des faux avérés.
Par ailleurs, toujours concernant le document très largement commenté depuis le 29 juin dernier relatif à cette décision rendue par la Cour de justice de la Cedeao en faveur du député-maire de Dakar, Me Moussa Félix Sow et Cie, soulignant que la cour n’a jusqu’ici publié aucun acte officiel concernant ce jugement, préconisent la prudence en appelant toutes les parties à éviter de spéculer et de faire des interprétations tendancieuses.«Jusqu’à aujourd’hui, cette décision bien que très largement commentée et interprétée depuis une semaine, n’est toujours pas disponible. Il s’y ajoute que le document qui est brandi comme étant l’arrêt de la Cour est un extrait du plumitif qui n’est signé par aucun des juges qui sont censés l’avoir rendu», prévient l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Sénégal. Et Me Moussa Félix Sow, membre de ce collectif des avocats de l’État, d’insister : «Il (document) ne donne aucune indication sur les arguments et les motivations qui ont été retenues par les juges et ne permettent aucune analyse critique ni aucune déduction hâtive».
PAIEMENT DES 35 MILLIONS D’AMENDE
L’Etat du Sénégal va, non seulement, respecter la décision de la Cedeao mais aussi va payer à Khalifa Sall et compagnie l’intégralité des 35 millions d’amende prononcés par la Cour de justice de la Cedeao dans son jugement du 29 juin dernier. L’information est du collectif des avocats de l’Etat du Sénégal dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. En effet, répondant à une interpellation dans ce sens, lors de leur conférence de presse, le samedi dernier, le bâtonnier Me Moussa Felix Sow a confirmé l’engagement de l’Etat à s’exécuter à cette décision de la Cedeao tout en posant toutefois des critères. «L’Etat du Sénégal par le biais de ses avocats a déjà sorti un communiqué pour dire que le Sénégal est respectueux de toutes les décisions nationales et internationales. Il est évident que le Sénégal est membre de la Cedeao et respecte la Cour de justice communautaire», a d’emblée souligné Me Sow avant de lancer. « L’Etat du Sénégal est respectueux de toutes les décisions qui sont rendues par cette Cour. Cela ne souffre pas de difficultés ou d’interprétations possibles mais le Sénégal a le droit de dire que je n’ai pas encore l’arrêt parce que ce document doit être notifié à chacune des parties. Comment voulez-vous interpréter une décision si vous ne l’avez pas lue ?».
Prenant la parole à son tour sur cette question, l’agent judiciaire de l’Etat, Antoine Felix Diome, a commencé par faire deux remarques notamment en soulignant que la décision n’est pas encore disponible mais aussi que le Sénégal se pliera à cette décision seulement après avoir pris connaissance de la teneur du jugement rendu par la Cedeao. «Nous avons expliqué dans le communiqué rendu public que l’Etat du Sénégal est un Etat de droit. En conséquence, il est respectueux de toute décision rendue par les juridictions nationales, communautaires ou supra nationales. Maintenant, il ne faut pas se méprendre parce que la tendance est grande de faire dire à des décisions ce qu’elles ne disent pas». Confortant cette précision de l’ancien substitut du procureur près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), Me Ndéné Bitèye, membre du collectif des avocats de l’Etat précisera : «Respecter une décision, c’est l’exécuter ou utiliser les voies de recours. L’État du Sénégal n’est pas un justiciable isolé». Présent à cette rencontre avec les journalistes, Me Ousmane Sèye a pour sa part a indiqué que «la Cour de justice de la Cedeao, contrairement à une certaine interprétation de sa décision, n’a jamais ordonné la cessation immédiate des poursuites contre le maire de Dakar et Cie encore moins ordonné leur libération provisoire».
MOBILITÉ URBAINE
Abdoulaye Daouda Diallo a présenté lors de l’Assemblée générale annuelle du Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP) les initiatives sénégalaises dans le cadre de l’amélioration de la mobilité urbaine
Le ministre des Transports terrestres et du Désenclavement Abdoulaye Daouda Diallo a présenté lors de l’Assemblée générale annuelle du Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP) les initiatives sénégalaises dans le cadre de l’amélioration de la mobilité urbaine, a appris l’APS.
L’Assemblée générale annuelle du Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP) qui s’est tenue du 2 au 6 juillet 2018, à Abuja au Nigéria s’est penché sur le transport urbain et la mobilité, l’intégration régionale et la sécurité routière, indique un communiqué.
La délégation sénégalaise conduite par le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Abdoulaye Daouda Diallo a présenté le projet le Train Express Régional (TER), qui apporte ‘’une réponse structurelle à travers un système de transport moderne devant accompagner la croissance urbaine vers l’Est de l’agglomération dakaroise (…)’’.
Selon le communiqué reçu à l’APS, le ministre est revenu aussi sur le projet de Bus Rapid Transit (BRT), qui sera destiné à ‘’améliorer les conditions de déplacements entre le centre-ville et le Nord de l’agglomération(Guédiawaye), avec un enjeu de restructuration urbaine le long du corridor’’.
Abdoulaye Daouda Diallo a également présenté la stratégie et les actions du Sénégal pour faire face à la mobilité urbaine dans les villes secondaires à travers le Programme de modernisation des villes (Promovilles), le Programme de modernisation des transports urbains (transport par minibus et professionnalisation des acteurs), les études en cours pour la mise en oeuvre de Plans de Mobilité urbaine Soutenable.
Il a également évoqué le retour d’expérience du CETUD (Conseil exécutif des transports urbains de Dakar) comme Autorité organisatrice de la mobilité, l’utilisation des données mobiles par le CETUD, le projet de mise en place d’un établissement dédié à la sécurité routière au Sénégal.
Plus de 230 délégués de divers pays africains et de représentants d’institutions ont participé à l’Assemblée générale annuelle du Programme de politiques de transport en Afrique (SSATP).
Il s’agit de ministres et secrétaires permanents des ministères des transports, de directeurs de ministères des transports, des conseils économiques régionaux (CER), des institutions de gestion des corridors. Il y avait aussi la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, la Banque mondiale (BM), l’Union européenne (UE), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID).
Ces officiels et experts ont ‘’échangé sur les défis et enjeux de la mobilité en Afrique’’.
Les Etats ont érigé au rang de ‘’priorités’’ : le développement de la connectivité et du commerce interafricain, la réalisation de notes conceptuelles promouvant le développement du transport durable dans les villes africaines ; la réforme des cadres de gouvernance des villes et la mise en place d’observatoires de la mobilité ; l’intégration des TIC / données mobiles afin de relever les défis liés à la gestion des corridors, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, souligne-t-on dans le communiqué.
A cela s’ajoutent la nécessité d’harmoniser et d’approuver, à travers les Communautés économiques régionales, les cadres réglementaires et juridiques afin de favoriser l’intégration régionale ; le développement de clusters économiques profitables aux chaines logistiques locales et aux PME.
Il y a aussi ‘’l’établissement de stratégies de maintenance routière efficaces intégrant le respect des normes de chargement ; la création d’un établissement public dédié à la sécurité routière pour les pays membres qui ne l’ont pas encore fait ;
Le document évoque également : le développement de transports de masse par BRT pour répondre aux besoins de mobilité et d’amélioration de l’accessibilité dans les villes africaines ; la réglementation des niveaux d’émissions des véhicules de transport et le développement des infrastructures et équipements pour les modes non motorisés’’.
Les journaux reçus lundi à l’APS traient en priorité de la politique, notamment sous l’angle des affaires judiciaires avec l’ouverture du procès en appel de Khalifa Ababacar Sall et les péripéties liées au rejet de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales.
’’La CEDEAO observe Demba Kandji’’ titre à La Cloche. Demba Kandji est le premier président de la Cour d’appel de Dakar.
La Cloche qui illustre sa Une d’une photo du maire de Dakar tout de blanc vêtu avec une main levée, annonce l’ouverture, ce matin, du procès en appel de Khalifa Sall condamné le 30 mars dernier en première instance à cinq ans de prison pour ‘’escroquerie aux deniers publics, faux et usage de faux dans des documents administratifs complicité en faux en écriture de commerce’’.
L’ouverture du procès en appel du premier magistrat de la capitale devant la Cour d’appel de Dakar intervient alors que la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a estimé qu’il n’a pas eu droit à un procès équitable en première instance.
Cette juridiction communautaire saisie par les conseils de Khalifa Sall a notamment estimé que durant la procédure, ‘’le droit à l’assistance d’un avocat, le droit à la présomption d’innocence et à un procès équitable avaient été violés’’.
’’Khalifa Sall en salle d’attente’’, est le titre à la Une du journal Sud Quotidien.
"Demba Kandji face à la décision de la CEDEAO’’, mentionne à sa Une le journal L’AS avec une photo du président de la Cour d’appel de Dakar.
Le journal Le Quotidien aussi affiche à sa Une : ‘’La CEDEAO à la barre’’. La publication rend compte également de l’ajout de l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO au dossier du maire du Dakar.
Le rejet de l’inscription de Karim Wade sur les listes électorales du candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais (PDS), fait la une de quelques journaux qui n’hésitent pas à parler de ‘’crise politico-judiciaire’’.
Il en est ainsi du quotidien la Tribune qui titre à sa Une : ‘’Karim et Khalifa abattent leurs dernières cartes’’.
Le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, candidat du principal parti d’opposition, a vu son inscription sur les listes électorales rejetée à cause d’une condamnation pour enrichissement illicite.
Mais ’’Karim Wade est bel et bien éligible’’, selon Le Témoin qui reprend à sa Une, des propos d’un des avocats du fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade.
Parlant des affaires Sall et Wade, le journal Enquête estime que l’Etat est ‘’entre le marteau et l’enclume’’. Ce quotidien illustre ce titre d’un photo-montage avec Karim Wade, Khalifa Sall et le président Macky Sall, visiblement songeur.
Le Soleil annonce la promulgation de la loi modifiant le Code électoral suite à l’introduction du parrainage citoyen.
’’Modification du Code électoral pour l’adapter au parrainage : le Président a promulgué la loi’’, rapporte ainsi à sa Une Le Soleil qui publie l’intégralité du texte de la loi portant révision du Code électoral.
L’Observateur s’intéresse aux stratégies en gestation au sein de la mouvance présidentielle pour assurer à son leader, Macky Sall, une victoire à la présidentielle de février prochain dès le premier tour.
‘’Macky engage le mortal Kombat’’, selon le journal en évoquant ainsi ‘’un nouveau plan de guerre du président pour sa réélection en 2019’’.
Loin des sujets politiques, Walf Quotidien met en exergue la Couverture maladie universelle (CMU) et titre : ‘’La couverture maladie à l’article de la mort’’.