«CETTE OPPOSITION, SANS FOI NI LOI, EST PRETE A BRULER LE PAYS»
ABDOULAYE DIOP, RESPONSABLE APR A GUEDIAWAYE, AVERTIT MACKY SALL
Responsable «apériste à Guédiawaye, Abdoulaye Diop attire l'attention du président de la République, Macky Sall, sur la capacité de nuisance de l'opposition. «Nous avons, aujourd'hui, en face de nous, une opposition sans foi ni loi qui est prête à brûler le pays. Elle ne voit plus que le feu et le sang», indique M. Diop, dans une déclaration rendue publique, hier. .
Pour parer à toute éventualité, le Conseiller spécial de la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) plaide pour le renforcement du dispositif sécuritaire déjà en place. «Les forces de sécurité doivent être en alerte maximum. Abdoulaye Wade est en très mauvaise posture, et il pense que tous les moyens sont bons pour qu'il sorte son fils de prison», affirme-t-il.
A en croire Abdoulaye Diop, en opposant son veto à la manifestation que le Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés voulaient tenir à la place de l'Obélisque, le préfet de Dakar a tout simplement éventé le plan «machiavélique» que Me Wade avait concocté dans le dessein de «déstabiliser» le pays.
«Sa demande d'autorisation n'était qu'un leurre. Il voulait, avec ses partisans, profiter de la violente grève des étudiants, pour occuper cette place mythique, y séjourner aussi longtemps que possible, faire comme les printemps arabes», souligne M. Diop qui invite les autorités à ne pas mésestimer l'ancien chef de l'Etat.
Selon lui, quand ce dernier, à son retour au bercail, disait qu'il pouvait déstabiliser le pays, «il ne parlait pas en l'air». «C'était des menaces qu'il voulait mettre à exécution en occupant la mythique place de l'Obélisque afin de mettre le pays sens dessus dessous», soutient Abdoulaye Diop.
Le responsable «apériste» à Guédiawaye appelle l'ancien président de la République à la raison, tout en le mettant en garde. «Nous n'accepterons pas d'être divertis. Il nous trouvera sur son chemin. Maître, revenez à la raison. La traque des biens mal acquis ira jusqu'au bout. C'est une exigence de la majorité des Sénégalais», conclut le Conseiller spécial de la présidente du Cese.