«LES RESULTATS ESCOMPTES N’ONT PAS ETE ATTEINTS, CAR LES MOYENS FAISAIENT DEFAUT»
AMINATA TALL, SUR LE FONCTIONNEMENT DU CESE EN 2013 ET 2014

L’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2015 du Conseil économique, social et environnemental (Cese) s’est tenue hier, mardi 24 février. La séance a vu la présence de 56 conseillers sur 80 et de 24 associés sur 40, et a servi à la présidente du Cese, Aminata Tall, d’informer que son institution a rencontré beaucoup de difficultés, dans l’exercice de ses attributions. Ce qui le prouve, a-t-elle dit, ce sont ses ressources qui faisaient fonctionner l’organisation. Qui plus est, a dit la patronne du Cese, pour les deux dernières années (2013 et 2014), «tous les résultats escomptés n’ont pas été atteints car les moyens faisaient défaut ».
«Le Cese a traversé des moments très difficiles, ces deux dernières années (2013-2014). Il a fonctionné de manière particulière parce que n’ayant pas un budget suffisant. On a été obligé alors de jongler pour s’en sortir. D’ailleurs, nous étions tenus de vivre avec des ressources tirées de moi-même», a laissé entendre la présidente dudit conseil Mme Aminata Tall. Selon la patronne du Cese, les choses n’ont pas été en effet faciles pour son institution. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle «tous les résultats escomptés n’ont pas été atteints car les moyens faisaient défaut».
L’ouverture de la première session ordinaire a été par ailleurs l’occasion pour le Cese d’opérer au renouvellement de son bureau et des commissions, à l’examen de l’Etude sur l’évaluation des procédures du code des marchés, à l’élaboration de son rapport annuel 2014 et enfin à définir les cadres de l’organisation de la première édition des journées Portes ouvertes du Cese. Pour ce qui concerne le point relatif à l’étude des procédures du code des marchés, Mme Aminata Tall a promis que le Cese ne ménagera aucun effort pour mettre toute son énergie à la recherche de propositions innovantes en vue d’une plus grande efficacité et d’une meilleure célérité dans l’application de ses dispositions, sans empiéter sur l’exigence de bonne gouvernance.
Dans la foulée, la présidente du Cese a rassuré que beaucoup d’efforts seront faits pour améliorer les compétences des conseillers. «Je ne doute aucunement de la compétence des membres de ce conseil. Néanmoins, je ferais de mon mieux pour les mettre dans de meilleures dispositions. Cela, afin de renforcer leur capacité par le biais de la formation car une formation doit être continuelle puisqu’on est jamais assez outillé», a-t-elle affirmé.