CE QUE GIRESSE SAIT MAINTENANT DES «ZÈBRES»
SUPERVISION DE GUINÉE BISSAU – BOTSWANA : 1-1

Le troisième adversaire des «Lions» pour les éliminatoires de la Can 2015 est maintenant connu, il s’agit du Botswana. Les «Zèbres» ont obtenus leur ticket grâce au nul enregistré samedi à Bissau (1-1), après leur victoire à l’aller par 2-0. De ce match qu’il a supervisé, le sélectionneur national souligne avoir assisté à une partie à «deux visages».
Selon Giresse, «les Bissau-Guinéens ont fait le jeu durant la première partie, sous la chaleur. Ils arrivaient à construire et se sont procurés beaucoup d’occasions, avec un but mérité à la 15e mn. Il y avait même de la place pour un second goal», confie le sélectionneur national. Dans ce match joué sous la chaleur, «le Botswana n’existait pas. C’est après la pause qu’ils ont montré plus de mordant et ont imposé un rythme que les Bissau-Guinéens n’ont pas pu soutenir. Avec les opportunités de but qu’ils ont commencé à se faire on sentait le but et c’est ce qui est arrivé. Ensuite c’était une mission impossible pour les Guinéens de s’en sortir», analyse Giresse.
Dès lors qu’il faudra aller à Gaborone pour le deuxième matche de groupe des «Lions», le 10 septembre, Giresse pense déjà au long voyage qui se dessine. Pour rejoindre ce pays à partir de Dakar par vol commercial, les possibilités les moins compliquées qui s’offrent reviennent à passer par l’Ethiopie, le Kenya ou l’Afrique du Sud. Un chemin que le sélectionneur national commence à baliser. «Après le match j’avais eu une discussion avec le sélectionneur de la Guinée-Bissau qui m’a fait savoir que se rendre au Botswana est très compliqué, faute de vol direct. En plus, les conditions de jeu y sont dur», annonce-t-il. Ce voyage pour aller jouer le 10 septembre, il faudra l’engager dès après le match contre l’Egypte qui se joue le 5 ou le 6 septembre.
Pour l’heure, et avant d’aller vers l’inconnu, Giresse s’est au moins fait une idée du jeu des Botswanais. «C’est une équipe avec des joueurs assez athlétiques, sauf leur arrière gauche. Je dirais même qu’ils sont costauds. Et le fait d’être coaché par un Anglais explique leur rapidité ans le jeu». Au regard des individualités, le sélectionneur des «Lions» note qu’on a affaire à des joueurs qui évoluent avec «un jeu est simple et direct. Il y a peu de préparation pour que le ballon vienne devant. Mais le jeu est technique et élaboré. Pour résumer, l’adversaire qui nous attend à de l’engagement et ils n’ont pas un jeu latin», c’est-à-dire basé sur les longues élaborations.
Comparé aux autres adversaires des «Lions» tels que l’Egypte et la Tunisie, le Botswana est sûrement le dernier souci de Giresse dans ces qualifications pour la Can. Mais ce n’est pas pour autant qu’il les regarde d’un œil. «Certes l’Egypte et la Tunisie sont nos plus grands adversaires, mais cela veut pas dire qu’on ne va prendre le Botswana au sérieux. Non…. C’est un adversaire qu’on respecte comme les autres». Avec l’objectif de ramener des points du voyage de Gaborone. Car c’est probablement contre les «Zèbres» que va se faire la différence dans le groupe des «Lions».