LE GOUVERNEMENT DU SENEGAL MISE SUR LA SCIENCE, LA TECHNOLOGIE ET L’INNOVATION
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE SOCIAL ET CULTUREL DURABLE
Le développement économique, social et culturel durable des nations est constitué par la Science, la technologie et l’innovation (Sti). C’est ce qu’a compris le Sénégal qui a decidé de miser sur la Sti.
Dans le cadre du XVe sommet de la Francophonie qu’abritera le Sénégal les 29 et 30 novembre prochain, l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (Ansts), en collaboration avec le comité scientifique du XVe sommet de la Francophonie, a initié un colloque international portant sur l’offre francophone de formation : Etat des lieux et perspectives. Ce colloque de deux jours qui s’est ouvert hier sous la présidence du Premier ministre, Mouhamed Boun Abdallah Dionne, a vu la participation d’éminentes personnalités scientifiques et politiques des secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche et de l’industrie qui ont en commun la francophonie.
En effet, pour le chef du gouvernement, dans un monde globalisé où la diversité tend à disparaître, «en matière de formation, le risque de la ‘marchandisation’ de l’enseignement n’est pas entièrement écarté». Car, il estime qu’il «subsiste encore dans les esprits l’idée que l’enseignement est un bien commercial comme les autres et l’éducation relève des règles du commerce mondial». Ce qui lui fait dire qu’ «on en arrive ainsi à assimiler la gouvernance universitaire à la gouvernance d’une entreprise commerciale».
En ce sens, Mouhamed Boun Abdallah Dionne de reconnaître que «l’offre francophone de formation ne peut ignorer ce risque». D’après le Premier ministre, «la mondialisation nous révèle que l’un des moteurs le plus puissant du développement économique, social et culturel durable des nations est constitué par la Science, la technologie et l’innovation (Sti) dont les succès et les progrès spectaculaires assurent à l’humanité un pouvoir sans limite». Car permettant, à l’en croire, entres autres applications, de contribuer efficacement à la réduction de la pauvreté, à la prévention et à la guérison des maladies de même qu’à la sauvegarde de l’environnement, pour ne citer que ces aspects.
Et, dès lors que l’offre francophone de formation est ouverte sur l’international, elle se doit, selon le chef du gouvernement, d’être suffisamment attractive et compétitive, particulièrement dans le domaine des Sti. Ainsi, souligne-t-il, «le colloque est destiné à provoquer une réflexion collaborative et pluridisciplinaire dont les conclusions permettront d’apporter une contribution scientifique significative au XVème Sommet de la Francophonie». Sur ce, il a souligné que «les pays du Sud, en particulier les pays africains, ont entrepris avec plus ou moins de réussite des réformes de leurs systèmes éducatifs» et que malgré quelques difficultés rencontrées, «les initiatives prises n’ont pas été vaines. Elles ont permis des avancées considérables».