LE SEPE LEGITIME ABDOU FATY
CONTROLE DU POSTE DE SECRETAIRE GENERAL DU GRAND CADRE

Si l’on se fie à la déclaration d’Hamath Suzane Karama, secrétaire général du syndicat des Enseignants du Préscolaire et de l’Elémentaire (Sepe), syndicat affilié au Grand Cadre des Syndicats de l’Enseignement (Gcse) Mamadou Lamine Dianté ne peut plus parler au nom du Gcse. C’est désormais Abdou Faty, le boss du GCSE. Il l’a fait savoir hier vendredi en conférence de presse dans les locaux du Sepe.
La dernière sortie du secrétaire général du Grand Cadre des syndicats de l’enseignement (Gcse) Mamadou Lamine Dianté, réclamant le versement intégral des heures supplémentaires dues à la révision du calendrier des examens au mois de juillet entre autres points de revendications semble être la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ce, après sa volte-face sur la poursuite ou non de la grève des enseignants. En conférence de presse hier vendredi, le syndicat des enseignants du Préscolaire et de l’Elémentaire (Sepe), membre du Grand Cadre des syndicats de l’enseignement (Gcse) déclare que c’est désormais Abdou Faty qui est secrétaire général du Gcse. Hamath Suzane Kamara Sg du Sepe a fait la révélation hier.
Selon M. Kamara, «après la volte-face de Mamadou Lamine Dianté qui a ramé à contre-courant des décisions prises, une sanction lui a été infligée. Et sur ce, il ne peut plus parler au nom du Grand Cadre».
Selon le conférencier «le syndicat que je dirige réaffirme sa détermination et son engagement à défendre les intérêts matériels et moraux des enseignants mais aussi à préserver l’outil de travail qu’est l’école». Toutefois, l’Epe appelle à la «sérénité et demande aux enseignants de rester vigilants face aux manipulateurs et fossoyeurs de l’école», a-t-il conseillé à ses camarades.
Etayant ses propos, il déclare que «le gouvernement est dans la dynamique de respecter ses engagements». Car, soutient-il «les actes d’avancement et de titularisation sont signés, des parcelles de terrain attribuées, des indemnités de logement et la validation des années de volontariat, ainsi que de contractualisation suivent le court normal des procédures». Alors suffisant pour que: «Tout enseignant sérieux et épris de la réussite de ces élèves devrait applaudir plutôt que de parler de boycott des examens, de rétention de notes. Et pire encore, d’heures supplémentaires», défend t-il. Se voulant clair, il a livré aux journalistes une copie montrant l’adhésion de tous les syndicats affilés au Sepe.
Malgré tout, il a invité le gouvernement à respecter scrupuleusement ses engagements consignés dans le procès-verbal signé le 30 avril 2015 avec la partie syndicale. Mieux, il a appelé les médiateurs à jouer pleinement leur rôle de garant des accords en vue d’un bon déroulement des enseignements-apprentissages pour le reste de l’année scolaire et au-delà, une stabilité durable du système éducatif.