LES OFF DU POP DE CE MARDI
Corps
La famille de Mamadou Aly Diallo, du nom du jeune prisonnier de confiance abattu, avant-hier, par un garde pénitentiaire à Kédougou, a refusé, hier, de récupérer le corps du défunt qui a été mis à sa disposition par le médecin chef du district sanitaire de la localité. Cela, alors même qu’une autopsie n’a pas été réalisée sur le corps pour déterminer les causes exactes du décès. La famille exige qu’un certificat de genre de mort en bonne et due forme, établissant les causes du décès, lui soit délivré avant de prendre possession du corps en vue de son inhumation. Car, pour la famille, alors même que le tireur a avoué son acte, enterrer leur fils dans ces circonstances, c’est aider à ce que la vérité ne jaillisse jamais sur les circonstances dans lesquelles le garde pénitentiaire l’a froidement tué. Pour la famille qui exige la lumière sur cette affaire, il appartient au Procureur de prendre les dispositions idoines pour effectuer une autopsie et délivrer un certificat de genre de mort en bonne et due forme. A noter que l’auteur du coup de feu mortel est toujours en garde à vue à la gendarmerie de Kédougou.
Menaces
Il y a «nak» de ces zélés qui ne rendent pas du tout service à leurs boss. Il en est certainement ainsi de ce ponte du Palais qui n’a rien trouvé de mieux à faire hier que cabler le boss de D Média, Bougane Guèye Dani. Mais que s’est-il passé pour qu’on en arrive là ? C’est que le féal parmi les féaux du Palais a cru devoir solder des comptes à la suite de la publication par le journal «La Tribune» d’un article de jeunes marabouts qui annonçaient le dépôt d’une plainte contre la Première dame pour enrichissement illicite. Un casus belli,selon ce dignitaire du pouvoir, qui a particulièrement acidifié sa langue pour aller à l’assaut de Haj Bougane à qui il a déclaré la guerre si son groupe n’arrête pas ce qu’il considère comme des attaques. Alors que pensezvous qu’il va se passer après cela ?
Noyade
Un jeune homme est mort, hier, par noyade à la plage de Diamalaye. La victime dont l’identité reste un mystère, s’est noyée dans l’après-midi. Les témoins du drame ont tenté en vain de le secourir. Mais même le maître-nageur qui a été mis à contribution a tout fait, sans pouvoir le sauver. Son corps a été finalement repêché par les sapeurspompiers qui l’ont déposé à la morgue de l’hôpital général de Grand-Yoff. Les témoins du noyade ont confié que la victime serait un étranger, mais du côté des sapeurs-pompiers, on affirme qu’il est bel et bien Sunugaalien. La gendarmerie de la Foire était aussi sur les lieux pour faire les constats d’usage.
Curiosités d’un amphi
Le nouvel amphithéâtre de la Faculté des lettres et des sciences humaines (Flsh) est en état de délabrement avancé. Les responsables du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes), qui ne cessent de s’indigner de cette situation prématurée, ont tenu à informer le Khalife de la famille omarienne, Thierno Madani Mountaga Tall, qui visitait, hier, certains locaux de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) de cet état de fait. Selon les syndicalistes, cet amphithéâtre non encore réceptionné officiellement et qui a fait 8 ans de travaux, s’est dégradé en seulement 2 ans de cours. Pendant ce temps, se sont-ils émus, les bâtiments construits par le colon, lors de la création de l’université, en 1957, continuent de résister au temps. «C’est anormal», a reconnu le marabout, après les explications d’un responsable de l’Ucad. Mais, de l’analyse de Yankhoba Seydi, porte-parole du Saes, la responsabilité du maître d’oeuvre et de l’entrepreneur est engagée. Alors seront-ils épinglés ?
Des produits non identifiés…
L’Union nationale des consommateurs du Sunugaal (Uncs) a mis en garde l’Etat du Sunugaal sur l’utilisation de certains produits chimiques, tels que le savon, l’eau de javel. Selon eux, il y a des malins qui profitent «du désarroi des populations» face à la maladie Ebola et de «la campagne de sensibilisation des autorités sur les mesures préventives à adopter telles que l’utilisation de produits comme le savon, l’eau de javel, les désinfectants», pour déverser sur le marché «des produits de contrefaçon, corrosifs extrêmement dangereux pour la santé». Des produits dangereux, «vendus en grosses quantités dans tous les marchés, loumas, et beaucoup de boutiques et étals du Sénégal, faute d’une vigilance accrue des autorités», alerte l’Uncs.
…inondent le marché
Ibrahima Dramé et ses camarades de l’Uncs demandent donc au ministre de la Santé et de l’Action sociale de «renforcer exceptionnellement en ressources humaines le Service national d’hygiène par l’apport de l’Agence de sécurité de proximité en personnel et d’informer les populations sur les dangers encourus par l’utilisation de produits non identifiés». De même, l’Uncs demande aux médias, dans le cadre de leur responsabilité sociale, de «dénoncer ces pratiques en éduquant et en informant les populations sur ces produits chimiques». Toutefois, elle prévient : «à l’approche des fêtes de Tabaski, pendant et après, les dangers sont perceptibles. Et n’attendons pas qu’il y ait des accidents ou mort d’homme pour réagir. Les produits chimiques sont dangereux et doivent être contrôlés».
Mnar
Reparlons du Mouvement national des arabophones républicains (Mnar) qui, il y a juste une semaine, menaçaient de prendre le… Macky si SMS ne corrigeait pas l’injustice, le mépris, l’indifférence et la discrimination dont les arabisants font objet. Si nous en reparlons, c’est qu’ils ont décidé de repousser la date de la tenue de leur Assemblée générale, le 2 octobre, pour célébrer l’anniversaire de la création du mouvement. La rencontre va se tenir finalement le samedi 25 novembre. Quid du motif du report ? L’approche de la fête de Tabaski. Mais le plus important dans cette affaire, c’est que SMS pourra respirer un peu. Parce que les arabisants avaient décrété ce 2 octobre comme le deadline au-delà duquel leurs problèmes non réglés, ils allaient lancer une fatwa contre le chef de leur parti.
Conseil…
La première session du Conseil consultatif national du travail et de la sécurité sociale (Ccntss) s’est ouverte, hier, pour une durée de trois jours. Dans le cadre de ce programme qui regroupe les représentants des organisations d’employeurs et de travailleurs, plus d’une trentaine de réformes sont prévues pour être réalisées d’ici à la fin de l’année 2015. Deux des réformes sont relatives à la législation du travail, en l’occurrence «valoriser et intégrer l’apprentissage ainsi que le stage dans la législation du travail. Ce, pour garantir une meilleure employabilité des jeunes diplômés d’une part et d’autre part entamer le processus d’évaluation du Code du travail et de la convention collective nationale interprofessionnelle. Cela, en y incluant «les spécificités de la migration du travail, de l’insertion des jeunes et de la promotion des investissements, en s’appuyant sur les mécanismes et instances de dialogue».
…Consultatif…
Selon Mamadou Sow, le Secrétaire général du ministère du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, le cadre juridique qui organise le stage et l’apprentissage mérite bien d’être revu. Il s’agit de soumettre, conformément à la législation, au Conseil consultatif national du travail et de la sécurité sociale, les projets de textes concernés à savoir : «Le projet de loi abrogeant et complétant certains dispositions de la loi n° 97-17 du 01 décembre 1997 portant Code du travail, le projet de décret fixant les règles applicables au contrat d’apprentissage, le projet de décret fixant les règles applicables au contrat de stage des jeunes diplômés». Lesquels projets de textes sur le stage devraient, par conséquent, «instaurer des garanties juridiques en faveur de l’entreprise et du stagiaire, mais aussi à travers une meilleure employabilité des jeunes», a souligné Mamadou Sow.
…Du travail
Concernant l’apprentissage, le nouveau projet de texte prévoit, entre autres, «la suppression de la formalité du visa, l’établissement d’un délai d’un mois pour le dépôt, la requalification des contrats abusifs dénommés ‘contrat d’apprentissage’». Il est aussi pris en compte «les conditions d’un défraiement approprié de l’apprenti, les incitations à l’intention des entreprises et des maîtres, le respect des dispositions en matière de travail des enfants, la suppression de certains cas improbables de nos jours en justifiant naguère la rupture du contrat d’apprentissage», a énuméré M. Sow.
Odcav....
Les équipes finalistes de l’édition 2013 des phases départementales de l’Odcav de Ziguinchor attendent toujours d’être fixées sur leur sort par rapport à cette finale de l’édition écoulée qui tarde à être programmée. Une situation qui sonne comme un frein pour la vie du championnat national populaire dans la capitale sud du pays. D’ailleurs, même les phases départementales de cette édition 2014 peinent à être programmées. Si certains dénoncent l’amateurisme et une mauvaise volonté des dirigeants locaux du mouvement navétane à Ziguinchor, les accusés pointent plutôt un doigt accusateur sur le parrain naturel des phases départementales (Abdoulaye Baldé).
...Zig
«Pour vous rassurer, nous n’avons reçu aucun franc par rapport à l’organisation de la finale départementale de la saison passée. Nous sommes en train de tout faire pour que cette finale là se joue, malheureusement, nous avons encore des problèmes avec certainement le parrain, avec ceux-là qui doivent décaisser l’argent pour pouvoir organiser cette finale. Mais en réalité le problème ne se trouve pas au niveau de l’Odcav », dira, Arfang Camara, vice-président de l’Odcav de Ziguinchor.
Asena
L’objectif que s’était fixée l’Association Sénégalaise des Anciens élèves de l’Ecole Nationale d’Administration de France (Asena) à savoir mettre à la disposition de l’Etat des idées et des propositions sur les politiques publiques, notamment la réforme et la modernisation de l’Etat et de l’Administration n’était pas une formule empruntée. Ladite association qui est devenue un véritable Think Tank est passée à l’action. Les énarques sous la houlette de leur président Yoro Dia ont amorcé une série d’activités de réflexion dont la première était axée sur la notation qui est une question de risque de crédit. Et c’est le président d’honneur Seydina Tandian par ailleurs, Président du groupe de notation Wara qui a expliqué le processus de notation. Dans quelques jours, l’Asena va cogiter sur les risques majeurs.
Instinct de survie
L’instinct de survie, vous savez ? Ce truc là qui vous fait faire des choses inimaginables pour sauver votre vie quand vous la sentez menacée. On sait, mais les animaux aussi l’ont. Et chez les moutons, c’est devenu de mise et il y a de quoi avec le stress généralisé qu’ils doivent vivre d’être tâtés, soupesés, transportés dans toutes les conditions en attendant d’être transformés en succulents méchouis. Après bien entendu le sacrifice à Dieu. Alors dans ce contexte d’anxiété chez les moutons, certains n’hésitent pas à prendre leurs pattes à leur… col. Et c’est à cette scène insolite que nos capteurs ont assisté, hier, sur l’avenue Bourguiba non loin du rond point de la cité des Eaux. Eh oui ! Un homme d’un âge assez avancé qui venait juste d’acheter son mouton de Tabaski a eu une peur bleue. Car aussitôt installé dans la malle arrière d’un taxi pour être transporté, le bélier a instinctivement sauté de la voiture pour se faire la… malle. Le propriétaire a vite fait de piquer un sprint à la Usain Bolt pour mettre la main sur le bélier. Ouf ! Sauvée la Tabaski.