Luc Nicolaï agréablement surpris franchit le seuil de la prison aujourd’hui
LA LIBERTE PROVISOIRE ACCORDEE

Enfin ! Luc Nicolaï a finalement bénéficié d’une liberté provisoire. Hier, la chambre d’accusation a rendu son ordonnance, accédant à la requête des conseils du promoteur de lutte. Mais malgré tout, Luc Nicolaï a passé la nuit en prison. A cause des lenteurs de la procédure, il recouvrera la liberté aujourd’hui.
Luc Nicolaï a dû lancer un «ouf !» de soulagement hier, en apprenant que la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar lui a accordé la liberté provisoire. Car ce n’était pas gagné d’avance. A plusieurs reprises, le promoteur de lutte a formulé une requête, devant le Doyen des juges d’instruction ou devant la juridiction de recours, mais il a toujours été éconduit. Cependant, il n’a pas voulu baisser les bras. Ses conseils non plus. La persévérance a été payante pour eux, car hier, la Chambre d’accusation a accédé à leur requête. Et selon un proche du promoteur, même s’il était rempli de joie, il n’a pas voulu trop le manifester. D’ailleurs, il a encore passé la nuit en prison. A cause des lenteurs procédurales, c’est finalement aujourd’hui que Luc Nicolaï va retrouver sa famille.
Luc Nicolaï a été certainement sauvé par les déclarations de l’un des employés, des douaniers, mais surtout de Bertrand Touly, le président directeur général de l’hôtel Lamantin Beach. En effet, ce dernier a affirmé devant le dji n’avoir aucun problème avec Luc Nicolaï. «Jamais, Touly fils n’a chargé le promoteur de lutte», confie notre source. Mais, cela n’était pas suffisant aux yeux de Mahawa Sémou Diouf qui l’a éconduit dernièrement lorsqu’il a introduit sa requête aux fins de mise en liberté provisoire. Devant la Chambre d’accusation, où les avocats avaient aussi argué que le magistrat instructeur avait entendu tout le monde, Luc Nicolaï avait aussi connu la disgrâce. L’une des motivations principales de la juridiction du second degré était que le Dji avait encore des actes à poser.
Les conseils du promoteur se sont alors débrouillés pour avoir un ordonnance du Dji renvoyant le dossier au Parquet pour jugement, avant d’introduire une nouvelle requête. Cette dernière a été la bonne.
Cependant, Luc Nicolaï n’est pas le seul à humer l’air de la liberté. Car la chambre d’accusation a aussi offert le sésame au chef de brigade des douanes de Mbour, Abdou Khadre Kébé. Alors que l’autre douanier avait bénéficié d’une liberté provisoire depuis longtemps, c’est hier seulement que Kébé a pu recouvrer la liberté. Il faut dire que, si l’on en croit nos informations, ses conseils avaient saisi par correspondance la Cour pour souligner un des principes du code de procédure qui est le délai de 6 mois. Car selon notre source, au-delà de 6 mois, la chambre d’accusation devait ordonner la mainlevée du mandat s’il n’est pas jugé.