PREOCCUPATION SUR L'IDENTITE DES VILLES
«AGENDA 21 DE LA CULTURE»

Un Atelier de partage sur un nouvel « Agenda 21 de la culture » a été organisé hier, vendredi à Dakar, par la ville de Dakar, la commission culture de CGLU (cités et Gouvernements Locaux Unis), et l'Association des Maires du Sénégal. Il a été placé sous la présidence conjointe du Ministre de la Culture, Abdou Aziz Mbaye et Khalifa Sall, Maire de la ville de Dakar.
Le processus d’élaboration du nouvel Agenda 21 de la culture a fait hier, vendredi à Dakar, l’objet d’un atelier de partage, organisé par la Ville de Dakar, la commission culture de CGLU (cités et Gouvernements Locaux Unis) et l’association des Maires du Sénégal. La commission culture de CGLU souhaite engager les villes de tous les continents à la réflexion sur ce que devraient être les priorités du nouvel Agenda 21 de la culture.
La commission veut s’assurer que ce nouveau document qui est entrain d’être élaboré sera utile et très important pour les 10 prochaines années et, en général, pour le futur des villes et des régions. La CGLU souhaite aussi que le nouvel Agenda 21 de la culture soit plus clairement orienté vers la mise en place de politiques, et prône que la culture doit être le moteur d’une communauté de connaissances et d’apprentissage qui mette en exergue l’intelligence et le travail en réseau, avec plus d’échanges entre les villes.
Le Ministre de la Culture, Abdou Aziz Mbaye, venu présider la cérémonie d’ouverture, qualifie la culture comme « seul domaine » de l’activité humaine ou il n’y a pas de soustraction. « La culture est le lieu ou tout s’additionne, les différences s’additionnent, les similitudes aussi. Tout s’additionne à condition de reconnaitre l’autre dans sa diversité et dans ce qu’elle a de plus riche parce qu’il est différent». Et de poursuivre « La culture, c’est le lieu de promotion des différences et de la recherche des diversités», a-t-il souligné.
Cependant, Khalifa Sall, Maire de la ville de Dakar, pense que, aujourd’hui « on ne peut pas gérer une collectivité locale ou une communauté sans s’asseoir sur une politique culturelle qui permette une inclusion et une participation des différents acteurs « si les populations ne sont pas conscientisées, si elles ne sont concernées, si elles ne sont pas mobilisées, elles ne seront pas de vrais acteurs du développement durable», a-t-il précisé.
Pour rappel, l’agenda 21 de la culture est né en 2004, à Barcelone, dans le cadre du processus de constitution de CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis). L’agenda 21 de la culture est une déclaration sur : les droits culturels, la durabilité et le territoire, l’économie, les médias et les industries culturelles, l’inclusion et la participation, ainsi que la gouvernance.