«UNE FICTION D’AMOUR POIGNANTE», EN PLEINE GUERRE 39-45
JEAN DIB NDIAYE PRESENTE SON ROMAN «DIOKEL»

Jean Dib Ndiaye a présenté hier, mercredi 18 octobre au Cercle Mess des officiers de la caserne Samba Diéry Diallo, son roman intitulé «DIOKEL», le tout premier ouvrage d’un ancien gendarme, et ancien militaire, qui a «arpenté les prestigieux couloirs des Nations-Unies». «DIOKEL», comme le héros de ce «roman pathétique », lit-on en quatrième de couverture, plonge son lecteur en pleine guerre 39-45, avec, «en parallèle», une «fiction d’amour poignante».
«DIOKEL» est là, les bibliophiles peuvent se servir. Edité chez L’Harmattan Sénégal, le roman est le tout premier ouvrage de l’ancien gendarme Jean Dib Ndiaye. Pour un premier essai, la critique littéraire n’a pourtant pas été salée. Les acteurs littéraires ont d’ailleurs avoué être tombés sous le charme de ce livre, présenté hier, mercredi 18 octobre au Cercle Mess des officiers de la caserne Samba Diéry Diallo, et qui décrit la culture sérère dans un environnement typiquement colonial.
« DIOKEL », comme le nom du héros de ce roman de 326 pages, raconte l’histoire d’un «jeune berger (…), héritier du trône de Sine», «conduit contre son gré» en pleine guerre 39-45 ; avec, en parallèle, «une fiction d’amour poignante».
Le directeur du Livre et de la Lecture, Ibrahima Lô, a dit tout le bien qu’il pense de cet ouvrage, qui est selon lui le résultat d’une riche documentation. «Je félicite Jean Dib Ndiaye parce que je suis très marqué par ce livre. J’ai eu à travailler avec l’auteur et j’ai été intéressé dès qu’il m’a présenté son manuscrit. Aujourd’hui, le produit fini est à la disposition des lecteurs. Bref, j’espère bien que Diokel sera aussi une œuvre cinématographique parce qu’il mérite d’apparaître à l’écran».
«Le héros, Diokel, est un prince du Sine qui essaie tant bien que mal de contribuer à son destin mais il est finalement obligé de se plier à l’ambiguïté des changements de sa vie. De l’amour avec Makane, une princesse de Tattaguine, de son enracinement à ses traditions, aux mœurs de la société dont l’évolution se heurte à l’accélération de la violence à l’armée. De là, toute une vie amoureuse bascule à cause d’un projet qui n’était rien d’autre que sa nuit de noce, qui sera perturbée, du fait que Diokel est obligé de se rallier à l’armée coloniale. Le récit a plein de surprises et est doté d’un caractère de fiction», appuie l’auteur, qui tient à la «valorisation» de la richesse culturelle de la tradition culturelle, et qui encourage le brassage culturel.
Avec ce tout premier roman, Jean Dib Ndiaye rend hommage au défunt colonel Sidi Sady, «Docteur en Sciences politiques», «éminent intellectuel», et «prototype des chefs justes».
Au cours de cette cérémonie de lancement et de dédicace, l’auteur a aussi remercié sa famille, le corps de la gendarmerie, et la direction du Livre de la Lecture. Il faut rappeler que « DIOKEL » a bénéficié du Fonds d’aide à l’édition, du ministère de la Culture.