LES PRIX DES DENRÉES STABLES, EXCEPTÉ LA POMME DE TERRE ET L’OIGNON
KAOLACK

Kaolack, 20 juin (APS) - Le marché central de Kaolack, plus grand espace commercial de la région éponyme, est marqué, durant ce ramadan, par une stabilité des prix des denrées alimentaires, à l’exception de la pomme de terre et de l’oignon local, dont les prix enregistrent une hausse.
’’Le kilogramme de pomme de terre et d’oignon local est passé respectivement en cette période de 350 francs à 500 francs et de 250 francs à 350 francs’’, indique Baba Ndiaye. Ce jeune vendeur de légumes tient une boutique au marché central de Kaolack.
Comme lui, Balla Camara vend également des légumes. Il confie lui aussi avoir observé une montée des prix de l’oignon local et de la pomme de terre, des denrées selon lui ‘’très prisées en ce mois béni par les ménages’’.
’’C’est d’ailleurs ce qui explique cette légère hausse des prix enregistrés’’ pour ces deux produits, explique-t-il.
En revanche, les prix du manioc et de la patate restent inchangés, relève-t-il. Ces deux produits s’échangent respectivement à 500 francs et 300 francs le kilogramme. Et ils coûtent un peu plus que le chou et la carotte, vendus selon Zahra Ndao, une ménagère, à 250 francs le kilogramme.
’’Quant au prix du kilogramme piment, il est toujours à 2500 francs le kilogramme, son prix reste aussi inchangé’’, confie-t-elle encore. Munie d’un panier rempli de condiments, Mme Ndao estime que ces prix sont jugés ‘’abordables’’ par les clients.
’’En ce mois de ramadan, le marché de Kaolack est bien ravitaillé en denrées alimentaires de toutes sortes. Mais, là où le bât blesse, c’est prix de la pomme de terre qui a connu une augmentation’’, déplore-t-elle.
Mame Ly, ménagère elle aussi, déplore elle le fait que les détaillants augmentent parfois les prix de certaines denrées selon leur bon vouloir.
’’C’est le cas du prix au kilogramme de l’oignon local et de la pomme de terre’’, dénonce la jeune ménagère, qui souhaite de tout son cœur que le prix de la pomme de terre ne flambe encore davantage d’ici la Korité.
’’N’empêche, nous remercions le bon Dieu pour le bon approvisionnement du marché en légumes’’, ajoute-t-elle.